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L’information est venue directement de Crucial Blast : Nadja publie déjà un nouvel album, ce sera pour mars 2008… Voilà, même pas le temps de parler un peu de Radiance Of Shadows (comme toujours avec le label Alien8, l’album est disponible en streaming) ou de Guilted By The Sun sur Roadburn records. Les mauvaises langues, jamais en retard d’une infamie, affirment elles que puisque Desire In Uneasiness est bel et bien mis en boite, finalisé et prêt à l’emploi, de nouveaux enregistrements auront certainement déjà vu le jour au moment de la publication de celui-ci. Il est vrai que Nadja a la fâcheuse tendance de pondre des disques à une cadence plus que soutenue (à la différence du tempo de sa musique) mais, pour l’instant, cela n’a jamais été préjudiciable au groupe.
On peut juste remarquer que parmi toutes les parutions de Nadja un nombre important concerne des réenregistrements de vieux matériel -et Crucial Blast fait bien d’annoncer que Desire In Uneasiness sera à 100 % composé d’inédits. On peut aussi argumenter que Nadja n’évolue pas beaucoup d’un disque à l’autre, certaines parutions semblant se contenter de n’être que tout juste plus intéressantes que la moyenne générale : ces canadiens ramonent leur doom atmosphérique (Crucial Blast parle de dreamsludge, j’adore) avec autant de conviction et de minutie qu’une dentellière du Puy en Velay. Encore une fois le label a raison de préciser que Desire In Uneasiness a été enregistré avec un vrai batteur… wait and see donc, parce que l’usage de la boite à rythmes est quand même une composante importante du son de Nadja.
L’information est venue directement de Crucial Blast : Nadja publie déjà un nouvel album, ce sera pour mars 2008… Voilà, même pas le temps de parler un peu de Radiance Of Shadows (comme toujours avec le label Alien8, l’album est disponible en streaming) ou de Guilted By The Sun sur Roadburn records. Les mauvaises langues, jamais en retard d’une infamie, affirment elles que puisque Desire In Uneasiness est bel et bien mis en boite, finalisé et prêt à l’emploi, de nouveaux enregistrements auront certainement déjà vu le jour au moment de la publication de celui-ci. Il est vrai que Nadja a la fâcheuse tendance de pondre des disques à une cadence plus que soutenue (à la différence du tempo de sa musique) mais, pour l’instant, cela n’a jamais été préjudiciable au groupe.
On peut juste remarquer que parmi toutes les parutions de Nadja un nombre important concerne des réenregistrements de vieux matériel -et Crucial Blast fait bien d’annoncer que Desire In Uneasiness sera à 100 % composé d’inédits. On peut aussi argumenter que Nadja n’évolue pas beaucoup d’un disque à l’autre, certaines parutions semblant se contenter de n’être que tout juste plus intéressantes que la moyenne générale : ces canadiens ramonent leur doom atmosphérique (Crucial Blast parle de dreamsludge, j’adore) avec autant de conviction et de minutie qu’une dentellière du Puy en Velay. Encore une fois le label a raison de préciser que Desire In Uneasiness a été enregistré avec un vrai batteur… wait and see donc, parce que l’usage de la boite à rythmes est quand même une composante importante du son de Nadja.
Crucial Blast a une sous division qui s’appelle Crucial Bliss et c’est sur celle-ci qu’Aidan Baker (tête pensante de Nadja) a publié Exoskeleton Heart, enregistrement solo joliment emballé et limité à trois cents exemplaires. J’ai toujours entendu dire que Baker s’occupait vraiment de tout dans Nadja, que Leah Buckareff (basse, voix) ne faisait rien d’autre que de lui obéir au doigt et à l’œil. Comme il est écrit si élégamment sur le site du groupe, la bassiste a été embauchée pour permettre à Nadja de sortir du studio et d’appréhender les prestations en concert. Aussi j’étais assez curieux d’écouter ce CDr. Exoskeleton Heart est à conseiller à tous les amateurs de drone noise à base de guitares. Ici, pas de rythmes, pas de virages, juste des couches qui s’épaississent, coagulent, amplifient durablement un mouvement grandiloquent et convenu. Le deuxième titre est un peu plus orienté synthétiseurs -ou est ce que c’est juste de cette horreur de guitar-synth dont il s’agit?- synthétiseurs/manipulations sonores qui peu ou prou essaient de reproduire les mêmes artifices que les guitares mais (surprise) c’est un peu raté et la fin du disque échappe de justesse à la mièvrerie ambiante sous l’effet d’une densification du son qui tardait vraiment trop à venir. Rien de réellement passionnant donc.
Côté Nadja, il y a un mini album intitulé Guilted By The Sun (gravé sur du vinyle blanc ou vert) qui est à ranger dans les disques les moins pertinents du groupe, excepté le début de la première face avec cette lourdeur atroce et le chant à la frontière du murmure et du grondement. Par contre Radiance Of Shadows figure parmi les meilleurs enregistrements du duo, de ceux qui font espérer qu’ils feront encore mieux la prochaine fois même si on sent que cela va être dur : toujours plus heavy, froidement hostile, finalement subtilement emmené même si jouant sur des figures de style désormais archi-connues, parfois grandiloquent mais sans jamais être pathétique (pas trop de synthés pourris à l’horizon…), ce disque s’achève dans une débauche industrielle -on jurerait que le son qui sort alors des enceintes est du au fracas de plaques de métal caressées avec une meuleuse électrique- qui vise à l’hypnose puis à l’engourdissement des sens, un cauchemar d’engloutissement dans lequel on se laisse glisser sans hésitation.