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Belle mobilisation ce matin pour l’audience des responsables du Sonic au tribunal de Lyon, dans le cadre de l'affaire de l'affichage libre. Des dizaines de personnes ont répondu présent : des vieux, des jeunes, des grands, des petits, des gros, des membres de groupes, des anciens de l’organisation de concerts, des membres d’associations toujours actives, des labels, des représentants de salles et des anonymes comme moi dont la seule motivation est de pouvoir continuer à assister à des concerts sans que personne ne trouve rien à y redire. Une équipe de France 3 dans un coin (mais qui partira bien vite), deux ou trois types dans le hall qui font semblant de regarder ailleurs mais qui surveillent parfaitement tout ce qui se passe juste au cas où il y aurait de dangereux terroristes dans la foule. Car foule il y a, et ça coince à l’entrée au passage des portiques. Un quart d’heure que j’attends et je ne suis toujours pas passé au détecteur à métaux. Beaucoup de gens sont déjà rentrés, il y en a au moins autant derrière moi. Combien sommes-nous pour soutenir le Sonic ? Cent Cinquante personnes, peut être plus encore, si on demandait aux gugusses qui font toujours semblant de rien dans le hall ils répondraient sans doute quarante. Les deux fonctionnaires de police chargés de la fouille à l’entrée commencent à criser sérieusement devant l’ampleur de la tâche. Il y a trop de monde.
Lorsque j’arrive enfin dans la salle d’audience celle-ci est pleine. Pire, tout semble déjà terminé. Explications : l’avocat du Sonic a déposé hier toutes les pièces du dossier, il a donc parfaitement respecté les délais mais le procureur prétend n’avoir eu accès à ces pièces que ce matin et donc n’aurait pas eu le temps d’en prendre connaissance. En conséquence de quoi le procès est reporté au jeudi 31 janvier 2008. Ce n’est même pas une déception, il fallait s’y attendre, toute cette agitation est bien trop embarrassante en période pré-électorale. Comme si toutes les personnes venues ce matin n’allaient pas revenir dans un mois et demi. A Lyon, il semblerait qu’il n’y ait que deux alternatives, la culture starac qui empêchera personne de dormir et le consensus mou. Donc c’est reparti pour un tour de mobilisation sans faille, parce que les intimidations, les convocations continuent de pleuvoir (les membres de l’association S'étant chaussée doivent se présenter au commissariat le 24 décembre…) et parce que sans petites structures alternatives -salles comme organisateurs- il n’y aura bientôt plus de concerts dignes de ce nom à Lyon.
Belle mobilisation ce matin pour l’audience des responsables du Sonic au tribunal de Lyon, dans le cadre de l'affaire de l'affichage libre. Des dizaines de personnes ont répondu présent : des vieux, des jeunes, des grands, des petits, des gros, des membres de groupes, des anciens de l’organisation de concerts, des membres d’associations toujours actives, des labels, des représentants de salles et des anonymes comme moi dont la seule motivation est de pouvoir continuer à assister à des concerts sans que personne ne trouve rien à y redire. Une équipe de France 3 dans un coin (mais qui partira bien vite), deux ou trois types dans le hall qui font semblant de regarder ailleurs mais qui surveillent parfaitement tout ce qui se passe juste au cas où il y aurait de dangereux terroristes dans la foule. Car foule il y a, et ça coince à l’entrée au passage des portiques. Un quart d’heure que j’attends et je ne suis toujours pas passé au détecteur à métaux. Beaucoup de gens sont déjà rentrés, il y en a au moins autant derrière moi. Combien sommes-nous pour soutenir le Sonic ? Cent Cinquante personnes, peut être plus encore, si on demandait aux gugusses qui font toujours semblant de rien dans le hall ils répondraient sans doute quarante. Les deux fonctionnaires de police chargés de la fouille à l’entrée commencent à criser sérieusement devant l’ampleur de la tâche. Il y a trop de monde.
Lorsque j’arrive enfin dans la salle d’audience celle-ci est pleine. Pire, tout semble déjà terminé. Explications : l’avocat du Sonic a déposé hier toutes les pièces du dossier, il a donc parfaitement respecté les délais mais le procureur prétend n’avoir eu accès à ces pièces que ce matin et donc n’aurait pas eu le temps d’en prendre connaissance. En conséquence de quoi le procès est reporté au jeudi 31 janvier 2008. Ce n’est même pas une déception, il fallait s’y attendre, toute cette agitation est bien trop embarrassante en période pré-électorale. Comme si toutes les personnes venues ce matin n’allaient pas revenir dans un mois et demi. A Lyon, il semblerait qu’il n’y ait que deux alternatives, la culture starac qui empêchera personne de dormir et le consensus mou. Donc c’est reparti pour un tour de mobilisation sans faille, parce que les intimidations, les convocations continuent de pleuvoir (les membres de l’association S'étant chaussée doivent se présenter au commissariat le 24 décembre…) et parce que sans petites structures alternatives -salles comme organisateurs- il n’y aura bientôt plus de concerts dignes de ce nom à Lyon.