C’est dimanche et on s’emmerde. Alors autant rêver un peu en regardant d’un peu plus près l’étonnante programmation de la 13ème édition du festival Riddim Collision qui débute le 5 octobre prochain et se terminera le 15, soit douze jours et douze nuits de musique, de concerts et de bonheur.
- le 5 octobre on ne peut que vous conseiller de vous rendre au Transbordeur pour une soirée de soutien au Japon – vous savez bien, ce petit pays tout lointain en proie à quelques difficultés d’ordre sismique, nucléaire et économique. Une seule raison à cela : la présence d’Hifana, duo de DJs/bidouilleurs hip-hop-break-machintruk hyper imaginatifs et déjantés – imaginez le maîtrise luxuriante d’un Mix Master Mike* au service de l’imagination d’un DJ Shadow et vous aurez une toute petite idée du talent de ces deux jeunes gens dont l’album Fresh Push Breakin’ (2003) reste un incontournable. On vous conseille également d’aller jeter un coup d’œil sur les vidéos d’Hifana puisque chacun de leur disque est toujours accompagné d’un DVD.
- le 6 octobre, à l’Epicerie Moderne de Feyzin, ce sera le grand retour de la Colonie de Vacances soit le carré d’as constitué d’Electric Electric, Marvin, Papier Tigre et Pneu. Encore ? Oui, encore : ce sera la colonie de vacances comme vous ne l’avez encore jamais vue et surtout entendue, c'est-à-dire en quadriphonie, chaque groupe jouant tour à tour deux titres, installé dans un angle de la salle, le public se trouvant au milieu – configuration qui constituait le projet initial de la réunion de ces quatre groupes. En complément de programme : Picore de retour après une longue absence mais avec un nouvel album et surtout Fordamage dont on se réjouit d’avance de la présence enflammée.
- le 8 octobre au Marché Gare : une belle soirée électro qui rentre dedans avec quelques fleurons de l’équipe Ad Noiseam parmi lesquels l’excellent Hecq.
- le 14 octobre c’est la soirée Bar-bars avec notamment Drive With A Dead Girl au Kraspek Mysik et Torticoli + Geneva + Pord au Tostaki
Etc, etc… pour avoir une idée plus précise et détaillée de la programmation, parce que je n’ai cité ici que ce qui se révèle absolument conforme aux règles esthétiques édictées par le politburo de 666rpm, il suffit de se rendre sur la page du festival qui lui est dédié.
* oui, je sais… les deux gugusses d’Hifana ne sont pas platinistes mais ils m’impressionnent quand même
