Ces mecs ont sûrement tout compris : ils ont du avoir envie à un moment ou à un autre de faire une musique drôle, gaie, entrainante, festive oserait-on presque dire, dynamique, colorée, jouée sans aucune guitare, pourrie de synthétiseurs aux sonorités ringardes, et ils décident de s’appeler One Foot Dancer, rassurant ainsi d’un coup les peine-à-jouir du groove et les besogneux du cortex pour qui tous ces qualificatifs puant la joie de vivre sont source de légitime méfiance ou de rejet justifié. One Foot Dancer c’est de la musique d’handicapés pour les handicapés et de ce côté-là le groupe a parfaitement réussi son pari, celui d’un post punk plus ricard que beat occult, plus gasoil que noir, rafraîchissant mais pas réfrigéré, si paillettes il y a ce ne sont pas des paillettes de congélation.
One Foot Second cultive donc les paradoxes – le moindre d’entre eux ne sont pas ces gorgées de soleil trompeur qui vous aveuglent à l’écoute de The Dead Note Theory – et y arrive tellement bien jusqu’à aboutir au plus grand d’entre eux : réactiver le plaisir sans nom du grincement de dents. Car passées les apparences, celles du synthé Bontempi et des ruades punks (Genetic, comme du Lucrate Milk en version musclée et consciencieusement brinquebalante) ou celles d’une tropicalité soigneusement ringarde (The True Origin Of OfD), One Foot Dancer prend un certain plaisir à plomber l’ambiance, à dégouter les amateurs de dance-floor et les porteurs de Stan Smith, se permet de diffuser ouvertement son poison violent sans que l’on y trouve à redire. Le génial Monkey’s Proof ou le plus basique mais tout aussi excellent The Demon avec ses chœurs de soulards vous font certes perdre l’équilibre mais vous empêchent toujours de tomber à terre – condamné à danser et torpiller du démon dans le vide de la piste de danse. The Dreamer, bien que rapide et grillé à point, arrive également au même résultat par des chemins plus virevoltants et progressifs mais néanmoins avec un caractère poignant irréprochable et donc catchy que l’on a du mal à s’expliquer, même après plusieurs écoutes.
On admettra donc que One Foot Dancer est plus acide que sucré et que derrière les épices fortes en goût – il n’est pas dit que tout le monde arrivera à supporter tous ces synthétiseurs insistants ainsi que les deux chants nasillards et finalement assez similaires – l’amertume pointe son nez, comme un arrière goût putrescent de déviance fantasque. The Dead Note Theory devient alors un disque vraiment énigmatique et intéressant dont on ne se lasse pas.
One Foot Second cultive donc les paradoxes – le moindre d’entre eux ne sont pas ces gorgées de soleil trompeur qui vous aveuglent à l’écoute de The Dead Note Theory – et y arrive tellement bien jusqu’à aboutir au plus grand d’entre eux : réactiver le plaisir sans nom du grincement de dents. Car passées les apparences, celles du synthé Bontempi et des ruades punks (Genetic, comme du Lucrate Milk en version musclée et consciencieusement brinquebalante) ou celles d’une tropicalité soigneusement ringarde (The True Origin Of OfD), One Foot Dancer prend un certain plaisir à plomber l’ambiance, à dégouter les amateurs de dance-floor et les porteurs de Stan Smith, se permet de diffuser ouvertement son poison violent sans que l’on y trouve à redire. Le génial Monkey’s Proof ou le plus basique mais tout aussi excellent The Demon avec ses chœurs de soulards vous font certes perdre l’équilibre mais vous empêchent toujours de tomber à terre – condamné à danser et torpiller du démon dans le vide de la piste de danse. The Dreamer, bien que rapide et grillé à point, arrive également au même résultat par des chemins plus virevoltants et progressifs mais néanmoins avec un caractère poignant irréprochable et donc catchy que l’on a du mal à s’expliquer, même après plusieurs écoutes.
On admettra donc que One Foot Dancer est plus acide que sucré et que derrière les épices fortes en goût – il n’est pas dit que tout le monde arrivera à supporter tous ces synthétiseurs insistants ainsi que les deux chants nasillards et finalement assez similaires – l’amertume pointe son nez, comme un arrière goût putrescent de déviance fantasque. The Dead Note Theory devient alors un disque vraiment énigmatique et intéressant dont on ne se lasse pas.
The Dead Note Theory est publié sous la forme d’un beau LP + CD par tous les labels suivants auprès de qui vous pouvez bien sûr vous le procurer : Asso Zoom, Assos’y ‘song, Boom Boom rikordz, Contreplaqué records, Goback records et Katatak records. Vous pouvez également écouter l’ensemble du disque ici.