Bon alors : pile ou face ? Charybde ou Scylla ? HkY ou Eibon ? Quel que soit le côté du disque sur lequel on pose le diamant de sa platine, ce 7’ dévoile une atmosphère aussi sombre que l’artwork de la pochette. On connait déjà un peu les deux groupes parisiens dont il est ici question et les réunir sur un split single est une excellente idée puisque Eibon comme HkY offrent deux visages différents d’une musique assez similaire. On remercie Music Fear Satan de continuer son travail de l’ombre en publiant – certes au compte-gouttes – des disques toujours aussi intéressants*.
En résumé, c’est bien de metal dont il s’agit ici. Celui de Eibon est franchement lourd et massif, voire poisseux, et ce titre, Sublevel, s’inscrit dans la lignée de l’excellent premier album du groupe, Entering Darkeness, et est à peine moins développé, malgré les contraintes évidentes du petit format du disque. Quelque chose nous fait croire que le titre n’a peut être pas été intégralement gravé – on ressent comme un manque à la fin – mais ce n’est pas très important au vu du résultat et surtout cela n’empêche pas de goûter à la pesanteur généralisée d’une composition ultra oppressante malgré la présence en son milieu d’un passage aérien assez trompeur et qui ne relève pas c’est vrai d’une originalité flagrante (les métallurgistes ont parfois trop tendance à confondre accalmie et joliesse et Eibon tombe dans le panneau, heureusement pas trop longtemps).
De l’autre côté HkY confirme tout le bien que l’on avait pu penser d’un premier album réussi (déjà chez Music Fear Satan). Si le son est moins surprenant et moins personnel que sur l’album il est aussi plus lisible et permet à HkY de développer sur The Ultimate Line Of Code une identité déjà incroyablement forte – chose devenue assez rare dans le genre il faut bien le dire. Le passage tournant au ralenti lors la dernière partie du titre avec incantations maléfiques au milieu d’un brouillard industriel est obscur et inquiétant à souhait, comme si les Swans de 1984 avaient trinqué leur vieille méthode descriptive de l’équarrissage politique et social pour des techniques plus modernes de torture mentale sans retour. En espérant que ce nouveau titre de HkY soit l’annonce d’un nouvel album pour bientôt et bien sûr dans une veine tout aussi inspirée.
En résumé, c’est bien de metal dont il s’agit ici. Celui de Eibon est franchement lourd et massif, voire poisseux, et ce titre, Sublevel, s’inscrit dans la lignée de l’excellent premier album du groupe, Entering Darkeness, et est à peine moins développé, malgré les contraintes évidentes du petit format du disque. Quelque chose nous fait croire que le titre n’a peut être pas été intégralement gravé – on ressent comme un manque à la fin – mais ce n’est pas très important au vu du résultat et surtout cela n’empêche pas de goûter à la pesanteur généralisée d’une composition ultra oppressante malgré la présence en son milieu d’un passage aérien assez trompeur et qui ne relève pas c’est vrai d’une originalité flagrante (les métallurgistes ont parfois trop tendance à confondre accalmie et joliesse et Eibon tombe dans le panneau, heureusement pas trop longtemps).
De l’autre côté HkY confirme tout le bien que l’on avait pu penser d’un premier album réussi (déjà chez Music Fear Satan). Si le son est moins surprenant et moins personnel que sur l’album il est aussi plus lisible et permet à HkY de développer sur The Ultimate Line Of Code une identité déjà incroyablement forte – chose devenue assez rare dans le genre il faut bien le dire. Le passage tournant au ralenti lors la dernière partie du titre avec incantations maléfiques au milieu d’un brouillard industriel est obscur et inquiétant à souhait, comme si les Swans de 1984 avaient trinqué leur vieille méthode descriptive de l’équarrissage politique et social pour des techniques plus modernes de torture mentale sans retour. En espérant que ce nouveau titre de HkY soit l’annonce d’un nouvel album pour bientôt et bien sûr dans une veine tout aussi inspirée.
* ont depuis été publiés, toujours chez Music Fear Satan, Stains Of Resignation, l’excellent deuxième album de The Austrasian Goat ainsi que Grief Is My New Moniker, le nouvel album de Revok – on reparlera de ces deux disques en temps voulu…