Malgré un premier contact difficile avec MICHEL ANOIA – c’était en première
partie d’un concert en compagnie d’Elizabeth et de Moms On Meth – je ne peux pas résister à l’envie de reparler de ce groupe lyonnais
et de son premier album sans titre.
La bonne nouvelle c’est que Michel Anoia s’est
débarrassé de son chanteur un peu trop encombrant et trop typé et que ce sont
les trois survivants qui assurent de temps à autres des braillardises dans un
registre volontairement débile.
Bon, il y a toujours deux ou trois petites choses qui taquinent l’oreille ici ou là (les gars, la basse slappée c’est quand même un peu péché) mais on sent également que le fastcore metallurgiste et gogol sur les bords de Michel Anoia tend en fait vers le côté obscur et décomplexé de la parodie bienfaisante et du barouf éjaculatoire. Tout ça n’est pas si sérieux qu’on voulait bien le croire et c’est fait avec juste la bonne dose d’application qu’il faut pour effacer toutes traces un peu trop visibles d’intentions.
Appelez ça donc comme vous le voulez – du
metalcore ou autres, on s’en fout – moi j’y vois une sorte de crossover/death
metal/fun core déjà bien en place et grâce auquel, on l’espère, Michel Anoia pourra
aller encore plus loin dans le délire monstroplantes et la pataphysique de l’extrême.
[j’apprends aussi que Michel Anoia se fait
désormais accompagner sur scène par deux vidéastes aux idées parait-il
particulièrement chargés question loufoqueries ; sinon ce premier album de
Michel Anoia existe en format dur pour de vrai, pour toutes questions
contractuelles veuillez contacter directement ces jeunes gens : michelquartet[arobase]gmail[point]com]