Je n’y peux rien. Lorsque je mets cet album d’Electric Electric sur la platine mes fesses se mettent invariablement à bouger toutes seules tel le cul d’un clébard tout excité par le retour de son maître à la maison et la perspective d’une bonne pâtée dans la gamelle. Sad Cities Handclappers est un album de post punk dansant irrésistible, pute juste ce qu’il faut, bandant à souhait, mâtiné de mathématiques pour les nuls et d’électronique pour les intellos. Nul et intello, mon portrait craché.
La ressortie de cet excellent disque sur support vinyl -la version initiale en CD était le fait du label strasbourgeois Herzfeld- est l’occasion rêvée pour en parler, d’autant plus qu’Electric Electric donnera quelques concerts près de chez vous (ou pas) entre le début du mois d’octobre et le mois de novembre prochain -toutes les dates sont sur leur monospace. Cette nouvelle publication a été rendue possible grâce aux efforts conjoints d’une poignée de petits labels dont je ne peux pas résister de vous donner la liste : Kythibong (que l’on ne présente plus, ChooChooShoeShoot ou Fordamage figurent au catalogue), Steak Au Zoo (label de Safy de Metro:Libido et ex Monosourcil), Wirfahrenfür et Down Boy records (label de Pavel de Death To Pigs, Clot, Kaltenbrunner et Hallux Valgus et dont on parle un peu trop souvent ici). On ajoute à cette liste -je suis le pro du name-dropping- le nom d’Arrache-Toi Un Oeil, atelier de sérigraphie qui a réalisé la belle pochette rouge de Sad Cities Handclappers. Voilà, je crois que je les ai tous cités, tout le monde est content mais pas autant que moi.
La ressortie de cet excellent disque sur support vinyl -la version initiale en CD était le fait du label strasbourgeois Herzfeld- est l’occasion rêvée pour en parler, d’autant plus qu’Electric Electric donnera quelques concerts près de chez vous (ou pas) entre le début du mois d’octobre et le mois de novembre prochain -toutes les dates sont sur leur monospace. Cette nouvelle publication a été rendue possible grâce aux efforts conjoints d’une poignée de petits labels dont je ne peux pas résister de vous donner la liste : Kythibong (que l’on ne présente plus, ChooChooShoeShoot ou Fordamage figurent au catalogue), Steak Au Zoo (label de Safy de Metro:Libido et ex Monosourcil), Wirfahrenfür et Down Boy records (label de Pavel de Death To Pigs, Clot, Kaltenbrunner et Hallux Valgus et dont on parle un peu trop souvent ici). On ajoute à cette liste -je suis le pro du name-dropping- le nom d’Arrache-Toi Un Oeil, atelier de sérigraphie qui a réalisé la belle pochette rouge de Sad Cities Handclappers. Voilà, je crois que je les ai tous cités, tout le monde est content mais pas autant que moi.
Pas autant que moi face à ces hymnes délicats et entraînants qui vous torsadent les pieds et vous élèvent la tête en même temps. L’équilibre -celui entre impératif dansant et puissance noisy- est fragile mais toujours tenu, rehaussé par des gratouillis electro post Devo (on dirait même parfois les interludes concoctés par Six Finger Satellite pour The Pigeon Is The Most Popular Bird), des synthétiseurs jamais stériles ni inutiles, voire inquiétants comme sur l’étrange et très réussi Clubbing, et un chant à l’image de cet équilibre : lointain et prenant, avec une pointe de lyrisme charnel (Bamako).
Toujours à propos de Bamako, on ne peut qu’être séduit par cette réinterprétation des sonorités africaines, celles de la kalimba mais jouée à la guitare, avant le grand débaroulement de la rythmique. Des hits de cette taille là, Sad Cities Handclappers en compte plus d’un à commencer par The Left Side, Tchernovsky (un formidable bain de jouvence trémoussant) enchaîné à un Hydraviolet limite mélancolique malgré ses déhanchements. Cut compte également parmi les belles réussites du disque alors que La Motta et Electric Electric! se vautrent dans des convulsions infernales.
On remarquera que si le CD contient quinze titres, le LP lui n’en contient que onze afin d’adapter Sad Cities Handclappers à la durée maximale d’un LP… l’ordre des morceaux est également différent mais la dynamique d’ensemble du disque n’en est nullement altérée, bien au contraire, elle s’en retrouve pertinemment resserrée.
Toujours à propos de Bamako, on ne peut qu’être séduit par cette réinterprétation des sonorités africaines, celles de la kalimba mais jouée à la guitare, avant le grand débaroulement de la rythmique. Des hits de cette taille là, Sad Cities Handclappers en compte plus d’un à commencer par The Left Side, Tchernovsky (un formidable bain de jouvence trémoussant) enchaîné à un Hydraviolet limite mélancolique malgré ses déhanchements. Cut compte également parmi les belles réussites du disque alors que La Motta et Electric Electric! se vautrent dans des convulsions infernales.
On remarquera que si le CD contient quinze titres, le LP lui n’en contient que onze afin d’adapter Sad Cities Handclappers à la durée maximale d’un LP… l’ordre des morceaux est également différent mais la dynamique d’ensemble du disque n’en est nullement altérée, bien au contraire, elle s’en retrouve pertinemment resserrée.