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On commence avec la news que tout le monde connaît déjà à propos de la reformation de Led Zeppelin : ce sera le 26 novembre prochain pour un concert en hommage à Ahmet Ertegun (fondateur et ancien président d’Atlantic records) qui pour la petite histoire est mort à l’âge de 83 ans suite à un long coma survenu après une chute alors qu’il assistait à un concert des Rolling Stones, j’ai toujours adoré cette histoire. On ne connaît pas encore la liste des autres groupes ou chanteurs qui participeront à ce formidable évènement qui sera, j’en suis sur, l’occasion d’un rare moment d’émotion destiné à être immortalisé pour un prochain DVD de noël -plus les gens meurent et plus ils peuvent rapporter du fric, fin de cette parenthèse nécrophile.
Parenthèse qui n’est pas sans rapport avec la suite puisqu’il s’agit de la parution d’un petit 45 tours de Coalesce -un single qui je le dis tout de suite réconciliera immédiatement le plus grincheux des amateurs de hard core/metal avec le groupe, même après la réédition catastrophique de There Is Nothing New Under The Sun, un album que Coalesce a consacré à des reprises de Led Zeppelin (on y revient). Comme le grand dirigeable les quatre américains se sont eux aussi reformés mais j’arrêterai là l’analogie, un peu restrictive et injuste je l’avoue. Coalesce en est donc à sa énième reformation, en a profité pour faire fabriquer des nouveaux t-shirts cool as fuck, un nouveau DVD et un single comportant deux titres : Son Of Son Of Man et I Am This. L’objet est magnifique dans sa petite pochette gatefold en carton épais imprimé en blanc et noir, le vinyle est transparent avec des traces de molards de couleur dessus (sur mon exemplaire ils sont noirs et bleus : qu’avait donc bouffé le chanteur/hurleur Sean Ingram ce jour là ?) et le pressage est plus que correct, bon son à vrai dire. Le tout s’appelle Salt And passage, et oui il s’agit d’un single qui a un titre. La face A ravira tous les fans purs et durs de Coalesce, sur Son Of Son Of Man on assiste en effet à une démonstration en bonne et due forme de la puissance complexe et du talent dévastateur du groupe. La face B (I Am This) est plus rapide et nerveuse, c’est le côté je te rentre dans le lard avec ma planche de skateboard de Coalesce (sauf que j’imagine mal ces gars là en train de faire du skate, si ?) et donc ça fait vraiment mal, y compris pendant ce solo constipé de guitare chiasseuse -non, ce n’est pas paradoxal- qui met tout le monde d’accord avec ses deux notes.
On commence avec la news que tout le monde connaît déjà à propos de la reformation de Led Zeppelin : ce sera le 26 novembre prochain pour un concert en hommage à Ahmet Ertegun (fondateur et ancien président d’Atlantic records) qui pour la petite histoire est mort à l’âge de 83 ans suite à un long coma survenu après une chute alors qu’il assistait à un concert des Rolling Stones, j’ai toujours adoré cette histoire. On ne connaît pas encore la liste des autres groupes ou chanteurs qui participeront à ce formidable évènement qui sera, j’en suis sur, l’occasion d’un rare moment d’émotion destiné à être immortalisé pour un prochain DVD de noël -plus les gens meurent et plus ils peuvent rapporter du fric, fin de cette parenthèse nécrophile.
Parenthèse qui n’est pas sans rapport avec la suite puisqu’il s’agit de la parution d’un petit 45 tours de Coalesce -un single qui je le dis tout de suite réconciliera immédiatement le plus grincheux des amateurs de hard core/metal avec le groupe, même après la réédition catastrophique de There Is Nothing New Under The Sun, un album que Coalesce a consacré à des reprises de Led Zeppelin (on y revient). Comme le grand dirigeable les quatre américains se sont eux aussi reformés mais j’arrêterai là l’analogie, un peu restrictive et injuste je l’avoue. Coalesce en est donc à sa énième reformation, en a profité pour faire fabriquer des nouveaux t-shirts cool as fuck, un nouveau DVD et un single comportant deux titres : Son Of Son Of Man et I Am This. L’objet est magnifique dans sa petite pochette gatefold en carton épais imprimé en blanc et noir, le vinyle est transparent avec des traces de molards de couleur dessus (sur mon exemplaire ils sont noirs et bleus : qu’avait donc bouffé le chanteur/hurleur Sean Ingram ce jour là ?) et le pressage est plus que correct, bon son à vrai dire. Le tout s’appelle Salt And passage, et oui il s’agit d’un single qui a un titre. La face A ravira tous les fans purs et durs de Coalesce, sur Son Of Son Of Man on assiste en effet à une démonstration en bonne et due forme de la puissance complexe et du talent dévastateur du groupe. La face B (I Am This) est plus rapide et nerveuse, c’est le côté je te rentre dans le lard avec ma planche de skateboard de Coalesce (sauf que j’imagine mal ces gars là en train de faire du skate, si ?) et donc ça fait vraiment mal, y compris pendant ce solo constipé de guitare chiasseuse -non, ce n’est pas paradoxal- qui met tout le monde d’accord avec ses deux notes.
Lorsqu’on l’écoute dans la foulée, le nouveau single de Burnt By The Sun parait bien fade question son. Pourtant les gens du label Relapse, responsable de la parution de cet objet, s’enorgueillissent du fait qu’il s’agisse là du premier enregistrement du groupe depuis près de quatre années, ils auraient par conséquent pu dépenser un peu plus de fric pour la qualité du pressage. Quatre ans, donc, depuis la parution, toujours chez Relapse, du monumental The Perfect Is The Enemy Of Good : alors c’est enfin la fin de la retraite ? Les petites blagues mises en place sur le site officiel du groupe pourraient bien faire penser le contraire. Donc je ne sais pas. En attendant j’ai toujours trouvé que ce groupe était le pendant de Coalesce malgré le fait que si ces derniers défendent le côté hard core du metal, Burnt By The Sun eux sont plus axés sur le grind. Sauf qu’ils pratiquent un grind assez particulier, ralenti mais très dense, intransigeant et monobloc. Des termes qui iraient également très bien à la musique de Coalesce. A l’écoute de cette face A et de son titre Goliath il apparaît que Dave Witte -collaborateur régulier de James Plotkin au sein d’Atomsmasher, batteur de remplacement pour Melt Banana…- est toujours en aussi grande forme. Une bonne partie de l’originalité de Burnt By The Sun lui incombe d’ailleurs totalement.
Le problème de ce single est qu’il s’agit d’un split et que lorsqu’on le retourne pour écouter la face B il ne s’agit plus de Burnt By The Sun mais de Car Bomb, un groupe de grind core classiquement pénible comme il en existe de trop nombreux exemplaires sur Relapse, tous sur le même modèle. J’espère donc simplement qu’il ne faudra pas attendre à nouveau quatre années pour pouvoir écouter un nouveau malheureux et unique titre de Burnt By The Sun et que le groupe, bien remis de ses changements de line-up, proposera dans un avenir un peu plus proche autre chose à se mettre sous la dent.
Le problème de ce single est qu’il s’agit d’un split et que lorsqu’on le retourne pour écouter la face B il ne s’agit plus de Burnt By The Sun mais de Car Bomb, un groupe de grind core classiquement pénible comme il en existe de trop nombreux exemplaires sur Relapse, tous sur le même modèle. J’espère donc simplement qu’il ne faudra pas attendre à nouveau quatre années pour pouvoir écouter un nouveau malheureux et unique titre de Burnt By The Sun et que le groupe, bien remis de ses changements de line-up, proposera dans un avenir un peu plus proche autre chose à se mettre sous la dent.