J’avais été moyennement séduit et pas très impressionné par la prestation donnée par Warsaw Was Raw en septembre 2008 en première partie de The Locust au Grrrnd Zero de Lyon -le groupe de Justin Pearson avait demandé à Warsaw Was Raw de les accompagner sur plusieurs dates européennes de la tournée des sauterelles californiennes. Il est vrai qu’en l’occurence jouer après Fat32 n’était pas une tache forcément très aisée. A l’époque déjà était annoncée la parution de Chaajoth, premier enregistrement à venir du groupe, tout en précisant que celui-ci venait de subir des changements de line-up drastiques : de cinq membres Warsaw Was Raw était passé à trois membres, exit le bassiste (un ancien Guerilla Poubelle) et exit la deuxième chanteuse.
Je ne sais pas pourquoi Chaajoth a finalement mis encore plus de temps à sortir (il était disponible seulement à la fin printemps dernier). A tel point que je n’y croyais plus guère. Une nouvelle fois c’est une association de petits labels qui a rendu la chose possible : Rejuvenation, La Machoire et Guerilla Asso. L’amateur a le choix entre un CD de trois pouces ou un petit vinyle noir enveloppé dans un panel cartonné en trois parties, plutôt un bel objet. Les notes précisent que les neufs ou dix titres du disque ont été enregistrés pendant l’été 2007, évidemment alors que Warsaw Was Raw comprenait encore ses cinq membres d’origine.
A l’écoute, il n’y a rien de spectaculairement novateur dans Chaajoth si on est déjà client de pitreries speedcore noise à la Locust ou Daughters : rythmes frénétiques, changements de direction incessants, morceaux ultra courts dépassant rarement la minute réglementaire, chants hurlés et hystériques, guitare qui tronçonne, basse qui déboise, tout y est, le compte est bon. Ça joue à fond dans un sens puis ça repart immédiatement dans la direction opposée sans prévenir (est ce pour cela que le groupe s’est choisi un nom en forme de palindrome ?) et neuf fois sur dix cela fait très très mal. L’humour n’est pas totalement absent de Chaajoth, Warsaw Was Raw se faisant parfois rattraper par l’ombre de Melt Banana lorsque les japonai(se)s donnaient l’impression d’être complètement cramé(e)s (l’album Speak, Squeak, Creak) mais plus généralement l’esprit cartoon est ici complètement absent, c’est plutôt l’esprit du marteau-piqueur qui prédomine.
A l’écoute, il n’y a rien de spectaculairement novateur dans Chaajoth si on est déjà client de pitreries speedcore noise à la Locust ou Daughters : rythmes frénétiques, changements de direction incessants, morceaux ultra courts dépassant rarement la minute réglementaire, chants hurlés et hystériques, guitare qui tronçonne, basse qui déboise, tout y est, le compte est bon. Ça joue à fond dans un sens puis ça repart immédiatement dans la direction opposée sans prévenir (est ce pour cela que le groupe s’est choisi un nom en forme de palindrome ?) et neuf fois sur dix cela fait très très mal. L’humour n’est pas totalement absent de Chaajoth, Warsaw Was Raw se faisant parfois rattraper par l’ombre de Melt Banana lorsque les japonai(se)s donnaient l’impression d’être complètement cramé(e)s (l’album Speak, Squeak, Creak) mais plus généralement l’esprit cartoon est ici complètement absent, c’est plutôt l’esprit du marteau-piqueur qui prédomine.