Et toi tu la veux aussi ta bonne grosse baffe dans la gueule ? Tu la veux ta torgnole des quatre vérités ? C’est à peut près ce que semble nous dire Café Flesh tout au long de I Dumped My Wife, I Killed My Dog, nouvel album publié conjointement par Furne records (le label maison) et Head records qui continue là sur une bien belle lancée (ici ou là). Un album rageur et bagarreur, qui cherche la merde juste pour le plaisir d’une bonne éclate, un rock poilu et viril qui ne demande pas plus de deux secondes de réflexion -comme tout bon disque de Motörhead, des Misfits ou de je ne sais quel crasseux du rock’n’roll- mais permet dans l’instant de satisfaire ses envies débordantes, un peu comme un coup de boule ou une bonne grosse fuckerie (par exemple -et pardonnez moi cette image un peu osée). Et à propos d’image : l’illustration subtilement laide du recto a été dessinée par le batteur d'Akimbo.
Entre la première et la dernière fois où les Café Flesh sont passés dans le coin, ils avaient un guitariste en moins, occupé ailleurs mais bientôt de retour. Il n’est jamais revenu et le groupe de Jarnac (où ça ?) a du légèrement remodeler sa formule, une guitare ça fait forcément moins de bruit que deux. C’est tant mieux parce qu’ainsi la basse est encore plus présente -avec un bon gros son typique des années Amrep- mais aussi parce que le chanteur qui est également saxophoniste a plus de boulot : saxophone baryton, alto et trombone. Cette formule rock’n’roll débraillé + cuivres rappellera certainement les Cows à certains mais qu’importe puisque c’est totalement assumé de la part des Café Flesh (qui rappelons le n’avaient pas hésité une seule seconde à apposer le logo d’Amphetamine Reptile records au verso de leur précédent album, A Pig On The Dancefloor) et surtout parce que le groupe joue une musique tellement brute et jouissive qu’elle parle à tout le monde, sauf aux grincheux mais à eux on leur laisse toutes les musiques en post, ça les occupera cinq minutes.
Celle de Café Flesh est plutôt mid tempo -avec quelques sprints comme Hippie Sucker ou Bottle Breaker- et n’hésite pas l’intro cajun (Track Race), le blues chaviré (Siren Bath Song) et même une certaine subtilité (les hoquets de la voix sur It’s A Shame, It’s A Game). Quand on aime le rock’n’roll brut de bouillon on ne peut qu’être séduit par celui-ci qui rappelle également des vieux trucs oubliés comme Beasts Of Bourbon pour le côté boozeux et enfumé. Maintenant je veux bien me faire encore taper sur la gueule.
Entre la première et la dernière fois où les Café Flesh sont passés dans le coin, ils avaient un guitariste en moins, occupé ailleurs mais bientôt de retour. Il n’est jamais revenu et le groupe de Jarnac (où ça ?) a du légèrement remodeler sa formule, une guitare ça fait forcément moins de bruit que deux. C’est tant mieux parce qu’ainsi la basse est encore plus présente -avec un bon gros son typique des années Amrep- mais aussi parce que le chanteur qui est également saxophoniste a plus de boulot : saxophone baryton, alto et trombone. Cette formule rock’n’roll débraillé + cuivres rappellera certainement les Cows à certains mais qu’importe puisque c’est totalement assumé de la part des Café Flesh (qui rappelons le n’avaient pas hésité une seule seconde à apposer le logo d’Amphetamine Reptile records au verso de leur précédent album, A Pig On The Dancefloor) et surtout parce que le groupe joue une musique tellement brute et jouissive qu’elle parle à tout le monde, sauf aux grincheux mais à eux on leur laisse toutes les musiques en post, ça les occupera cinq minutes.
Celle de Café Flesh est plutôt mid tempo -avec quelques sprints comme Hippie Sucker ou Bottle Breaker- et n’hésite pas l’intro cajun (Track Race), le blues chaviré (Siren Bath Song) et même une certaine subtilité (les hoquets de la voix sur It’s A Shame, It’s A Game). Quand on aime le rock’n’roll brut de bouillon on ne peut qu’être séduit par celui-ci qui rappelle également des vieux trucs oubliés comme Beasts Of Bourbon pour le côté boozeux et enfumé. Maintenant je veux bien me faire encore taper sur la gueule.