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J’essaye plusieurs fois de suite d’écrire quelque chose sur The Narcotic Story mais je n’y arrive pas : j’ai déjà écouté ce disque beaucoup trop souvent (au moins tous les jours) pour que je puisse m’en détacher. Alors à quoi bon encore employer les éternels adjectifs dont je me sers toujours pour décrire la musique d’Oxbow ? La batterie, la basse ? Oui, oui. La guitare ? Il y en a également sur ce disque. La voix du chanteur ? Est-ce qu’il se fout aussi à poil pendant les sessions studio ? Tu le lui demanderas toi-même, imbécile. Je pourrais peut être parler des arrangements orchestraux (cordes, instruments à vents, etc) écrits pas le guitariste Niko Wenner pour certains titres, des arrangements limite majestueux qui donnent une coloration pop 60’s/jazzy/spectorienne à l’intro de She’s A Find -tiens, justement, voilà un titre pendant les premières minutes duquel je me demande toujours s’il va y avoir de la guitare à la place de ce foutu piano puis la réponse arrive, Oxbow est un groupe à guitares bordel, comment est ce que je pourrais bien oublier ça ?
Par contre je ne pourrais pas parler du producteur (un certain Joe Chiccarelli) dont le curriculum vitae inclus moult enregistrements avec des groupes ou musiciens qu’en général je n’apprécie guère, mais dont la longueur prouve bien qu’on peut traîner très tard la nuit dans des studios ultra perfectionnés, à rien foutre sinon éternellement réécouter les mêmes trente secondes de bande pour savoir s’il faut tout garder ou bien jeter, et se lever le lendemain à point d’heure mais gagner quand même beaucoup de pognon -hey Joe, je pense que tu as bien bossé sur The Narcotic Story et je t’en remercie.
J’essaye alors d’écrire à nouveau sur ce disque mais je n’y arrive toujours pas, j’essaye en écoutant tout autre chose, le prochain Turbonegro par exemple, ha ha ha, et rien n’y fait, je reste persuadé que j’ai déjà trop écouté cet album pour que je puisse en dire quelque chose qui ne soit pas de l’ordre de la béatitude, qu’il fait déjà partie de moi, qu’il y est arrivé avec une facilité déconcertante, et fatalement c’est la plus belle qualité que je puisse lui trouver : un disque du premier jour est un disque d’amour (c’est tout).
[bonus track : la reprise de Insane Asylum en duo avec Marianne Faithfull, extrait de l’album Serenade In Red en 1996]
J’essaye plusieurs fois de suite d’écrire quelque chose sur The Narcotic Story mais je n’y arrive pas : j’ai déjà écouté ce disque beaucoup trop souvent (au moins tous les jours) pour que je puisse m’en détacher. Alors à quoi bon encore employer les éternels adjectifs dont je me sers toujours pour décrire la musique d’Oxbow ? La batterie, la basse ? Oui, oui. La guitare ? Il y en a également sur ce disque. La voix du chanteur ? Est-ce qu’il se fout aussi à poil pendant les sessions studio ? Tu le lui demanderas toi-même, imbécile. Je pourrais peut être parler des arrangements orchestraux (cordes, instruments à vents, etc) écrits pas le guitariste Niko Wenner pour certains titres, des arrangements limite majestueux qui donnent une coloration pop 60’s/jazzy/spectorienne à l’intro de She’s A Find -tiens, justement, voilà un titre pendant les premières minutes duquel je me demande toujours s’il va y avoir de la guitare à la place de ce foutu piano puis la réponse arrive, Oxbow est un groupe à guitares bordel, comment est ce que je pourrais bien oublier ça ?
Par contre je ne pourrais pas parler du producteur (un certain Joe Chiccarelli) dont le curriculum vitae inclus moult enregistrements avec des groupes ou musiciens qu’en général je n’apprécie guère, mais dont la longueur prouve bien qu’on peut traîner très tard la nuit dans des studios ultra perfectionnés, à rien foutre sinon éternellement réécouter les mêmes trente secondes de bande pour savoir s’il faut tout garder ou bien jeter, et se lever le lendemain à point d’heure mais gagner quand même beaucoup de pognon -hey Joe, je pense que tu as bien bossé sur The Narcotic Story et je t’en remercie.
J’essaye alors d’écrire à nouveau sur ce disque mais je n’y arrive toujours pas, j’essaye en écoutant tout autre chose, le prochain Turbonegro par exemple, ha ha ha, et rien n’y fait, je reste persuadé que j’ai déjà trop écouté cet album pour que je puisse en dire quelque chose qui ne soit pas de l’ordre de la béatitude, qu’il fait déjà partie de moi, qu’il y est arrivé avec une facilité déconcertante, et fatalement c’est la plus belle qualité que je puisse lui trouver : un disque du premier jour est un disque d’amour (c’est tout).
[bonus track : la reprise de Insane Asylum en duo avec Marianne Faithfull, extrait de l’album Serenade In Red en 1996]