Temporary Residence devait initialement envoyer les split singles consacrés à Young Widows un par un mais le label a pris tellement de retard qu’il a envoyé les deux premiers ensemble. Après l’œil droit, l’œil gauche et un vinyle toujours transparent mais cette fois ci bleu foncé et bleu clair, c’est du meilleur effet, presque comme Long Live The New Weight, second inédit des Young Widows qui relève sans aucune peine le niveau déjà pas très haut du premier single. Il n’y a rien de réellement révolutionnaire non plus dans ce nouvel inédit dont ingrédients et structure sont les mêmes que sur King Of The Back Burners mais avec une efficacité tout autre. On peut craindre que Young Widows ne soit plus qu’un groupe qui a trouvé sa formule et qui va désormais s’y tenir, sentiment que pouvait également donner leur récent concert, très pro et en définitive pas très spontané.
L’attaque de Long Live The New Weight est franche et massive et bien que l’on ait besoin que d’un seul doigt pour compter le nombre de plans qui tournent pendant les deux minutes que dure le titre on retrouve un peu plus les Young Widows que l’on aime. Deux petits problèmes toutefois. La voix est bizarrement mixée, presque au ralenti (problème de mastering ou bien ?) et pitcher un peu Long Live The New Weight ne lui fait pas de mal, bien au contraire. Enfin, l’explosion finale tant attendue, la marque de fabrique de Young Widows, le truc bien à eux qui fait que leur musique te rentre dans le crâne pour ne pas en ressortir de sitôt, cette explosion est honteusement tronquée, avortée. A peine quelques secondes et puis cela coupe net. Rendez moi cette sauvagerie qui me sied tant.
C’est avec un indescriptible bonheur que l’on retrouve Melt Banana sur la face B. Dans la droite lignée de leur dernier et excellent album (le très poppy punk Bambi’s Dilemma) les japonais(e)s se montrent plus que jamais inspiré(e)s par le Machine Gun Etiquette des Damned. Rythmique alerte, basse vibromasseur, bidougnoufs électro (à la guitare ou non -qu’importe ?) et chant de collégienne en plein trip Elastigirl versus les forces obscures du mal. Pas très loin de la perfection, du moins du niveau de perfection que l’on est en droit d’exiger d’un groupe aussi primordialement débile que Melt Banana.
L’attaque de Long Live The New Weight est franche et massive et bien que l’on ait besoin que d’un seul doigt pour compter le nombre de plans qui tournent pendant les deux minutes que dure le titre on retrouve un peu plus les Young Widows que l’on aime. Deux petits problèmes toutefois. La voix est bizarrement mixée, presque au ralenti (problème de mastering ou bien ?) et pitcher un peu Long Live The New Weight ne lui fait pas de mal, bien au contraire. Enfin, l’explosion finale tant attendue, la marque de fabrique de Young Widows, le truc bien à eux qui fait que leur musique te rentre dans le crâne pour ne pas en ressortir de sitôt, cette explosion est honteusement tronquée, avortée. A peine quelques secondes et puis cela coupe net. Rendez moi cette sauvagerie qui me sied tant.
C’est avec un indescriptible bonheur que l’on retrouve Melt Banana sur la face B. Dans la droite lignée de leur dernier et excellent album (le très poppy punk Bambi’s Dilemma) les japonais(e)s se montrent plus que jamais inspiré(e)s par le Machine Gun Etiquette des Damned. Rythmique alerte, basse vibromasseur, bidougnoufs électro (à la guitare ou non -qu’importe ?) et chant de collégienne en plein trip Elastigirl versus les forces obscures du mal. Pas très loin de la perfection, du moins du niveau de perfection que l’on est en droit d’exiger d’un groupe aussi primordialement débile que Melt Banana.
Prochain épisode de cette série de split : ce sera avec les post machins de Pelican dont le nouveau maxi chez Southern Lord ne devrait trop tarder à être publié non plus.