Pendant longtemps, la seule chose que je savais à propos de Z’ev consistait en un vague souvenir d’un concert grenoblois : l’énigmatique percussionniste y avait joué dans le noir, le public était rentré dans la salle alors qu’elle était déjà plongée dans l’obscurité, s’était pris plein les oreilles d’un tonnerre de percussions effroyables, principalement métalliques, on devinait parfois une ombre qui s’agitait dans la pénombre puis les lumières s’étaient rallumées, le concert était fini et Z’ev avait déjà quitté la scène. Si on ajoute à cela que les disques du bonhomme étaient rares et difficiles à se procurer, Z’ev avait tout du parfait fantôme. Cela a changé depuis quelques années : notre homme a réapparu au grand jour, a recommencé à sortir des disques, certains sur Touch records avec Chris Watson et/ou KK Null, des disques disponibles de partout dans le monde moderne. Il a même un site internet (encore en construction) et un monospace numérique comme tout le monde ou presque.
Cold Spring records a édité un 12 pouces en vinyl rouge légèrement translucide et strié. Dessus on retrouve une collaboration entre Z’ev et Boyd Rice, un autre vieux de la vieille que l’on ne présente plus également, sauf pour éternellement souligner ses appartenances politiques douteuses (un euphémisme pour dire qu’il n’est peut être qu’un nazi, est un membre important de l’Eglise de Satan -oui je sais, ça pourrait faire rire, son ami Marc Almond de Soft Cell en fait également partie et ce grâce à lui- et qu’il fricote au passage avec des personnalités de l’extrême droite américaine), la seule chose de sûre c’est qu’il demeure un provocateur d’exception, encore plus doué que Douglas Pierce.
Cold Spring records a édité un 12 pouces en vinyl rouge légèrement translucide et strié. Dessus on retrouve une collaboration entre Z’ev et Boyd Rice, un autre vieux de la vieille que l’on ne présente plus également, sauf pour éternellement souligner ses appartenances politiques douteuses (un euphémisme pour dire qu’il n’est peut être qu’un nazi, est un membre important de l’Eglise de Satan -oui je sais, ça pourrait faire rire, son ami Marc Almond de Soft Cell en fait également partie et ce grâce à lui- et qu’il fricote au passage avec des personnalités de l’extrême droite américaine), la seule chose de sûre c’est qu’il demeure un provocateur d’exception, encore plus doué que Douglas Pierce.
Ce 12 pouces a une face qui tourne en 33 tours et marquée Boyd Rice & Z’ev alors que l’autre face tourne en 45 tours et indique Z’ev & Boyd Rice -nuance. A noter également que le côté de la pochette marqué Z’ev & Boyd Rice reprend un dessin qui a déjà servi d’illustration pour un disque d’Oren Ambarchi et Z’ev chez Tzadik, Spirit Transform Me. Ce 12’ est limité à mille exemplaires et contient du matériel qui devrait rester inédit.
Les vitesses de rotation et les illustrations des deux faces sont peut être différentes mais le contenu est sensiblement le même dans les deux cas : de la musique industrielle magmatique où surnagent des sonorités abrasives et parfois des bruits de percussions, un cas d’école de la part de ces deux routards qui se connaissent depuis très longtemps (ils habitent tous les deux dans le même bled, à San Francisco pour être plus précis) et annoncent un album en commun à paraître début 2009 sur Mute records. Sinon, rien à signaler.
Les vitesses de rotation et les illustrations des deux faces sont peut être différentes mais le contenu est sensiblement le même dans les deux cas : de la musique industrielle magmatique où surnagent des sonorités abrasives et parfois des bruits de percussions, un cas d’école de la part de ces deux routards qui se connaissent depuis très longtemps (ils habitent tous les deux dans le même bled, à San Francisco pour être plus précis) et annoncent un album en commun à paraître début 2009 sur Mute records. Sinon, rien à signaler.