Chère Emilie, cher Fred, cher Greg, mes très chers Marvin. Cela fait presque trois ans maintenant que nous sommes plutôt bons amis* – du moins nous sommes amis* sur myspace, c’est déjà pas mal comme début, non ? – mais je vais quand même m’autoriser à parler de votre deuxième album, Hangover The Top, qui sortira bientôt sur Africantape, l’excellent label d’un de nos amis* communs rencontré sur facebook. Oui, j’en ai des sanglots d’émotion dans la voix, j’ai les doigts qui fourmillent de plaisir sur le clavier de mon ordi, j’en trique poutralement à m’en déformer le falzar et je me moque éperdument des critiques acerbes et jalouses qui m’accuseront de complaisance à votre égard. Mais moi aussi je vous aime*. Il n’y a aucune raison pour que je ne fasse pas profiter la terre entière de mon enthousiasme pour votre musique.
Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Il était pas mal ce premier album autoproduit et enregistré à l’arrache – pas comme le nouveau, dûment emballé par votre ami* Miguel Constantino dans son magnifique studio à St Cadou – mais il souffrait de trop de baisses de régime, sur la fin notamment. Donner des concerts formidables d’intensité et de bonne humeur, toujours faire monter la pression d’un cran supplémentaire alors que tout le monde est déjà sidéré, écrire des hits qui arrachent, ça vous savez parfaitement le faire, avec classe et précision oserais-je même affirmer, mais (si je puis me permettre cette petite critique mes amis*) il vous manquait tout de même un enregistrement cohérent, ambitieux et porteur. C’est désormais chose faite avec Hangover The Top, d’ores et déjà l’un des albums de l’année 2010, n’en déplaise à toutes celles et tous ceux qui ne vous aiment* pas.
Je ne reviendrai pas sur le magnifique artwork de ce disque. Et un rapide petit tour d’horizon des neuf titres de Hangover The Top sera le point final de cette déclaration d’amour*. Roquedur. Seuls les béotiens qui ne vous ont jamais vus en concert ignorent que vous repren(i)ez Immigrant Song de Led Zeppelin et que vous aimez* le hard rock. Ici les influences 70’s se mélangent parfaitement à celles des années 80 et 90, vous écrivez la musique du présent et vous entrez de pleins pieds dans l’avenir. Au 12. Un groove infernal, une cloche, un synthé qui bourdonne et une première leçon de six cordes : à quand un Guitar Hero spécial Marvin ? Dirty Taping. Le hit absolu et le grand retour du vocoder, votre marque de fabrique. Reste Bien Tranquille. Encore un titre avec une guitare explosive mes amis* ! Mélodicité, rapidité, efficacité, inventivité, c’est tout simplement parfait. Conan Le Bastard. Est-ce que le titre est un hommage ou un clin d’œil à vos amis* de Zëro qui reprennent le thème de Conan Le Barbare sur scène ? Excellent quoiqu’il en soit.
Good Radiations. Mélodie impeccable, crédo progressif mais pas trop, le retour du vocoder pour plaire aux amis* à nouveau en manque de kitchouneries et un break monstrueux pour conclure. Moustache 34. Je ne saurais dévoiler ici à qui fait référence le titre de cette composition mais s’il vous plait, la prochaine fois pensez aussi à vos amis* lyonnais, pourquoi pas un Moustache 69 (qui plus est sexuellement très explicite) pour le troisième album ? Fear. Un tourbillon neo prog aux accents chargés de suspense dangereux. Belle boule. Here Comes The Warm Jets. Pour finir, une reprise de Brian Eno (que je n’ai jamais aimé mais maintenant je me sens bien un peu obligé*). Un long morceau épique, emphatique et grandiose comme un chant de hooligans montpelliérains trop heureux de voir son équipe mettre une branlée historique à ces merdeux de l’Olympique Marseillais – le sport c’est l’effort commun, la solidarité, le bonheur partagé, la victoire pour tous, en un mot c’est l’amitié* des masses.
Voilà, je ne serai pas plus long sur Hangover The Top, un album qui tuera tous vos amis* comme tous vos ennemis mais pas pour les mêmes raisons. Je vous laisse mes amis*, vous souhaite tout plein de bonnes choses, plein d’articles et de chroniques dans tous les webzines du monde et pourquoi pas y compris dans la presse nationale et d’ailleurs. Je vous souhaite également une très bonne tournée, peut être aurai-je l’occasion de vous y croiser pour boire le verre de l’amitié*. Bisous !*
* au moins quinze entorses à la déontologie et à l’objectivité… c’est vrai quoi : à quoi servent les vrais amis si on ne peut pas compter sur eux ?
Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Il était pas mal ce premier album autoproduit et enregistré à l’arrache – pas comme le nouveau, dûment emballé par votre ami* Miguel Constantino dans son magnifique studio à St Cadou – mais il souffrait de trop de baisses de régime, sur la fin notamment. Donner des concerts formidables d’intensité et de bonne humeur, toujours faire monter la pression d’un cran supplémentaire alors que tout le monde est déjà sidéré, écrire des hits qui arrachent, ça vous savez parfaitement le faire, avec classe et précision oserais-je même affirmer, mais (si je puis me permettre cette petite critique mes amis*) il vous manquait tout de même un enregistrement cohérent, ambitieux et porteur. C’est désormais chose faite avec Hangover The Top, d’ores et déjà l’un des albums de l’année 2010, n’en déplaise à toutes celles et tous ceux qui ne vous aiment* pas.
Je ne reviendrai pas sur le magnifique artwork de ce disque. Et un rapide petit tour d’horizon des neuf titres de Hangover The Top sera le point final de cette déclaration d’amour*. Roquedur. Seuls les béotiens qui ne vous ont jamais vus en concert ignorent que vous repren(i)ez Immigrant Song de Led Zeppelin et que vous aimez* le hard rock. Ici les influences 70’s se mélangent parfaitement à celles des années 80 et 90, vous écrivez la musique du présent et vous entrez de pleins pieds dans l’avenir. Au 12. Un groove infernal, une cloche, un synthé qui bourdonne et une première leçon de six cordes : à quand un Guitar Hero spécial Marvin ? Dirty Taping. Le hit absolu et le grand retour du vocoder, votre marque de fabrique. Reste Bien Tranquille. Encore un titre avec une guitare explosive mes amis* ! Mélodicité, rapidité, efficacité, inventivité, c’est tout simplement parfait. Conan Le Bastard. Est-ce que le titre est un hommage ou un clin d’œil à vos amis* de Zëro qui reprennent le thème de Conan Le Barbare sur scène ? Excellent quoiqu’il en soit.
Good Radiations. Mélodie impeccable, crédo progressif mais pas trop, le retour du vocoder pour plaire aux amis* à nouveau en manque de kitchouneries et un break monstrueux pour conclure. Moustache 34. Je ne saurais dévoiler ici à qui fait référence le titre de cette composition mais s’il vous plait, la prochaine fois pensez aussi à vos amis* lyonnais, pourquoi pas un Moustache 69 (qui plus est sexuellement très explicite) pour le troisième album ? Fear. Un tourbillon neo prog aux accents chargés de suspense dangereux. Belle boule. Here Comes The Warm Jets. Pour finir, une reprise de Brian Eno (que je n’ai jamais aimé mais maintenant je me sens bien un peu obligé*). Un long morceau épique, emphatique et grandiose comme un chant de hooligans montpelliérains trop heureux de voir son équipe mettre une branlée historique à ces merdeux de l’Olympique Marseillais – le sport c’est l’effort commun, la solidarité, le bonheur partagé, la victoire pour tous, en un mot c’est l’amitié* des masses.
Voilà, je ne serai pas plus long sur Hangover The Top, un album qui tuera tous vos amis* comme tous vos ennemis mais pas pour les mêmes raisons. Je vous laisse mes amis*, vous souhaite tout plein de bonnes choses, plein d’articles et de chroniques dans tous les webzines du monde et pourquoi pas y compris dans la presse nationale et d’ailleurs. Je vous souhaite également une très bonne tournée, peut être aurai-je l’occasion de vous y croiser pour boire le verre de l’amitié*. Bisous !*
* au moins quinze entorses à la déontologie et à l’objectivité… c’est vrai quoi : à quoi servent les vrais amis si on ne peut pas compter sur eux ?