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Agoraphobic Nosebleed qui ralentit le rythme ? Ce n’est pas une mauvaise blague ? Et bien non, l’exemple récent du split avec Total Fucking Destruction en est la preuve et déjà le single A Clockwork Sodom/Tentacles Of Destruction paru courant 2007 démontrait un fort désir de passer à autre chose. Oui, mais quoi ? Et bien entre ces deux disques a été publié chez Relapse -le label habituel d’Agoraphobic Nosebleed- un curieux split album en compagnie d’Apartment 213 : Domestic Powerviolence. Encore un joli vinyle gerbex jaune avec des stries de vomis sanguin au milieu et emballé dans un artwork soigné en hommage à la journée internationale de la femme du 8 mars, décidément Relapse s’y connaît toujours autant pour trousser des objets cliniquement cruels sur fond de dérision cartoon et parfois gore.
Je n’ai à rien à dire d’intelligent et de lumineux sur Apartment 213 si ce n’est que ce groupe manifeste une fascination toute américaine pour le phénomène des serial killers, le nom du groupe est me semble t-il une référence au petit Jeffrey Dahmer, cannibale et homosexuel (rien à voir), un gros taré du ciboulot ayant officié pendant toutes les années 80 du côté du Milwaukee. Apartment 213 est également un titre de Macabre, autre groupe versant dans l’amour du meurtrier en série mais je crois qu’il n’y a strictement aucun rapport entre ces deux groupes. Je n’ai jamais compris et ne comprendrai certainement jamais ce goût immodéré pour la thématique du serial killer, franchement je connais mieux comme exutoire à ses propres tourments et penchants -tu parles d’un transfert que celui lié à une fascination morbide et, pour le coup, complaisante.
Apartment 213 est en fait un vieux groupe ayant sévi au milieu des années 90 et reformé depuis peu (2007 ?) : les vieilles légendes metal/hard core underground américaines devraient parfois savoir rester à l’état de cadavre putrescent tant la musique d’Apartment 213 -un peu de grind, beaucoup de hard core mid tempo- n’est qu’une collection de poncifs (le chanteur qui braille des gros fuck toutes les dix secondes sur le premier titre, sûrement pour faire croire qu’il a une grosse bite alors que je parierais qu’il a plutôt de gros tatouages), poncifs éternellement fatigants et pas seulement parce que déjà entendus cent mille fois. Marre de la testostérone et du viagra core. La voix du chanteur est particulièrement énervante, je l’ai déjà dit, et les titres sont un peu construits n’importe comment, notamment avec ces passages grind qui débaroulent sans crier gare au milieu d’un beau gros hard core bien trop mosh. Il y a c’est vrai ce petit truc à la guitare qui m’interpelle sur le quatrième titre (je crois) mais c’est tout. Et franchement cela ne fait vraiment pas assez.
Je n’ai à rien à dire d’intelligent et de lumineux sur Apartment 213 si ce n’est que ce groupe manifeste une fascination toute américaine pour le phénomène des serial killers, le nom du groupe est me semble t-il une référence au petit Jeffrey Dahmer, cannibale et homosexuel (rien à voir), un gros taré du ciboulot ayant officié pendant toutes les années 80 du côté du Milwaukee. Apartment 213 est également un titre de Macabre, autre groupe versant dans l’amour du meurtrier en série mais je crois qu’il n’y a strictement aucun rapport entre ces deux groupes. Je n’ai jamais compris et ne comprendrai certainement jamais ce goût immodéré pour la thématique du serial killer, franchement je connais mieux comme exutoire à ses propres tourments et penchants -tu parles d’un transfert que celui lié à une fascination morbide et, pour le coup, complaisante.
Apartment 213 est en fait un vieux groupe ayant sévi au milieu des années 90 et reformé depuis peu (2007 ?) : les vieilles légendes metal/hard core underground américaines devraient parfois savoir rester à l’état de cadavre putrescent tant la musique d’Apartment 213 -un peu de grind, beaucoup de hard core mid tempo- n’est qu’une collection de poncifs (le chanteur qui braille des gros fuck toutes les dix secondes sur le premier titre, sûrement pour faire croire qu’il a une grosse bite alors que je parierais qu’il a plutôt de gros tatouages), poncifs éternellement fatigants et pas seulement parce que déjà entendus cent mille fois. Marre de la testostérone et du viagra core. La voix du chanteur est particulièrement énervante, je l’ai déjà dit, et les titres sont un peu construits n’importe comment, notamment avec ces passages grind qui débaroulent sans crier gare au milieu d’un beau gros hard core bien trop mosh. Il y a c’est vrai ce petit truc à la guitare qui m’interpelle sur le quatrième titre (je crois) mais c’est tout. Et franchement cela ne fait vraiment pas assez.
Lorsqu’un split album permet de découvrir un nouveau groupe, c’est bien. Dans le cas de ce Domestic Powerviolence c’est donc totalement raté. Marche arrière toute et écoute de la première face, celle avec Agoraphobic Nosebleed, le groupe porteur comme on dit. Les trois titres enregistrés par le duo Scott Hull/J. Randall datent de 2006 et il n’y a aucune hésitation à avoir, ces gens manifestaient déjà la volonté d’aller voir ailleurs : pas ou presque pas de grind machine à l’horizon mais plutôt du gros lent qui tâche.
Je regarde une dernière fois les illustrations de ce disque, surtout le dessin d’une blonde poussée dans un immense hachoir électrique par un bras viril et poilu. De la violence pour pas cher, un peu comme la musique de ce split qui se révèle très décevante. Finalement la couleur du vinyle me ferait plutôt penser à l’oeil chiasseux d’un hépatique durement frappé par de la conjonctivite.