Je me suis réveillé l’autre jour, d’un bond et totalement fumace, en me disant que merde, j’avais complètement oublié le concert de Birchville Cat Motel. Pourtant je l’avais bien noté sur le petit calendrier qui me sert de pense-bête. J’étais absolument furieux. C’est en écoutant un split album (une collaboration plutôt) avec Fear Falls Burning publiée par Conspiracy records en 2007 que je me suis souvenu que j’avais quelque part un vieil album de Birchville Cat Motel, sur le label Corpus Hermeticum : We Count These Prayers (As They Are Recited). Un label néo-zélandais tout comme Campbell Kneale, l’unique membre de ce groupe. Une collection de gratouillis à la guitare et autres sonorités éparpillées tout à fait dans la lignée de ce qui se fait aux antipodes du côté de tous ces groupes de branleurs qui se shootent à la disto pas chère (Dead C, Gate, Grey Daturas) mais dans une version ambiant.
Depuis que je l’écoute -et cela fait déjà quelques mois- je n’arrive toujours pas à faire un sort au disque avec Fear Falls Burning. Il faudrait que j’arrive à trouver et à écouter un disque solo de ce dernier (en fait il s’agit encore d’un one man band) pour me rendre compte de ce qu’il fait. L’album de Fear Falls Burning avec Nadja, toujours chez Conspiracy, est lui tout à fait dans mes cordes et j’ai constaté que ce type -Dirk Serries pour les intimes- multipliait les collaborations mais sur ces disques en commun je ne l’entends pas, je ne sais pas ce qu’il fait. Est il capable de faire un enregistrement tout seul et que cela ressemble à quelque chose ? Sûrement que oui puisque de tels choses existent, tels que ce I’m One Of Those Monsters Numb With Grace chez Equation records. Jamais écouté.
Pour en revenir à Birchville Cat Motel, Campbell Kneale multiplie lui aussi les splits, projets, collaborations, publications, etc. S’en est même impressionnant et déconcertant. J’ai trouvé un album avec les formidables Yellow Swans et un autre en solo (mais avec la participation de Matthew Bower de Skullflower), le tout chez Important records. Deux disques qui ne ressemblent en rien à We Count These Prayers (As They Are Recited). Il y a aussi tous les albums et CDr publiés par Celebrate Psy Phenomenon, le propre label de Campbell Kneale. Quant au fameux concert que j’ai raté, il avait purement et simplement été annulé, tout comme le reste de la tournée de Birchville Cat Motel -motif invoqué : raisons familiales. Je me suis senti un peu moins con.
Depuis que je l’écoute -et cela fait déjà quelques mois- je n’arrive toujours pas à faire un sort au disque avec Fear Falls Burning. Il faudrait que j’arrive à trouver et à écouter un disque solo de ce dernier (en fait il s’agit encore d’un one man band) pour me rendre compte de ce qu’il fait. L’album de Fear Falls Burning avec Nadja, toujours chez Conspiracy, est lui tout à fait dans mes cordes et j’ai constaté que ce type -Dirk Serries pour les intimes- multipliait les collaborations mais sur ces disques en commun je ne l’entends pas, je ne sais pas ce qu’il fait. Est il capable de faire un enregistrement tout seul et que cela ressemble à quelque chose ? Sûrement que oui puisque de tels choses existent, tels que ce I’m One Of Those Monsters Numb With Grace chez Equation records. Jamais écouté.
Pour en revenir à Birchville Cat Motel, Campbell Kneale multiplie lui aussi les splits, projets, collaborations, publications, etc. S’en est même impressionnant et déconcertant. J’ai trouvé un album avec les formidables Yellow Swans et un autre en solo (mais avec la participation de Matthew Bower de Skullflower), le tout chez Important records. Deux disques qui ne ressemblent en rien à We Count These Prayers (As They Are Recited). Il y a aussi tous les albums et CDr publiés par Celebrate Psy Phenomenon, le propre label de Campbell Kneale. Quant au fameux concert que j’ai raté, il avait purement et simplement été annulé, tout comme le reste de la tournée de Birchville Cat Motel -motif invoqué : raisons familiales. Je me suis senti un peu moins con.
Seventh Ruined Hex est un album miraculeux et aérien pour un truc prétendument bruitiste et casse neurones. Je ne vais pas dire que ça sent les beaux paysages et la nature ensoleillée mais -entre tous les bruits indéterminés, les fréquences désagréables, les rythmiques subliminales, les frottements de plaques continentales, les collisions d’astéroïdes, les guitares customisées au laminoir, les micro contacts dans la bouche, les grincements du quotidien- il y a énormément d’espace, de contournement, de fluidité, de mouvements. Là où un Merzbow, un Zibgniew Karkowski ou les potes de Yellow Swans jouent la carte du coup de poing, du monobloc et de l’écrasement, Birchville Cat Motel éclaire sa musique de l’intérieur, l’habite littéralement d’une sensibilité toute organique, extrait un supplément de vie des longs étalages ou des collisions sonores formant la matière des cinq longs titres de ce disque.
Cela me parait extravagant de penser que ce disque est reposant voire même apaisant mais c’est ainsi. Le volume d’une telle musique en conditions live doit être conséquent et impérieux… je regrette d’autant plus que ce concert n’ait pas eu lieu que j’imagine que l’expérience doit être franchement grandiose et non dénuée de beauté. En espérant donc que les nasty reasons de Campbell Kneale ne l’empêcheront pas à l’avenir de revenir en Europe.