Blast First Petite, filliale de Blast First et de Mute, avait annoncé vouloir sortir un vinyle 10 pouces tous les mois pendant une année complète afin de fêter l’anniversaire (70 ans) et de payer le séjour en maison de retraite d’Alan Vega. Le but du jeu : sur la première face un artiste connu reprend Suicide et sur la face B on trouve un inédit ou un titre ultra rare de Suicide ou d’Alan Vega. J’ai depuis longtemps lâché l’affaire, n’ai rien suivi de cette série de disques, ces 10 pouces sont hors de prix, et je n’ai même pas jeté mon dévolu sur l’épisode avec Lydia Lunch (bien chroniqué ici, pour les curieux), au final complètement désintéressé par la liste des chanteurs/musiciens participant à cette opération humanitaire – en vrac dans ceux que j’ai croisés dans les bacs : The Horrors, Bruce Springteen ou Primal Scream… vraiment que du très lourd et du nauséeux.
Mais je me suis complètement fait avoir avec Che, une chanson maléfique à l’origine sur la deuxième face du premier album de Suicide et qui réussit l’exploit de ne pas passer inaperçue après les dix minutes de folie pure et simple de Frankie Teardrop. Cette nouvelle réinterprétation de Che est due à Sunn s’associant à Pan Sonic. Ce n’est pas tant la présence de Stephen O’Malley and C° mais cette association avec les électroniciens finlandais qui m’intriguait.
Mais je me suis complètement fait avoir avec Che, une chanson maléfique à l’origine sur la deuxième face du premier album de Suicide et qui réussit l’exploit de ne pas passer inaperçue après les dix minutes de folie pure et simple de Frankie Teardrop. Cette nouvelle réinterprétation de Che est due à Sunn s’associant à Pan Sonic. Ce n’est pas tant la présence de Stephen O’Malley and C° mais cette association avec les électroniciens finlandais qui m’intriguait.
Première déception, ce n’est pas Pan Sonic qui joue sur ce disque mais Mika Vainio tout seul (Ilpo Vaisanen devait encore être à la pêche). C’est donc une version de Che interprété par Sunn & guests – les autres sont les habituels Rex Ritter et Steve Moore à l’orgue – que nous écoutons. Et c’est Joe Preston qui donne de la voix, une voix à la fois caverneuse et désincarnée, exactement l’opposée dans les graves de celle d’Alan Vega lorsqu’il avait enregistré Che en 1978. Une excellente reprise – appuyant sur le côté létal de l’original alors que la version des Spaceman 3 (en face B du single Revolution mais aujourd’hui dans les bonus de l’album Playing With Fire) insistait sur le côté halluciné. Six minutes d’intensité qui vous coûteront au minimum 10 euros.
On retourne quand même la galette pour entendre Alan Vega électronouiller un Thirteen Crosses (de son album solo Station publié en 2007) enregistré live en 2008. Puis, comme il restait de la place, on trouve une version voix et guitare acoustique de Goodbye Darling (de l’album Saturn Strip d’Alan Vega) par un certain Stephen Buroughs, parfait dans son imitation de Michael Gira du pauvre. Mais qui est Stephen Burroughs ? Tout simplement le chanteur de Head Of David, groupe britannique de la fin des années 80 récemment reformé comme tant d’autres et qui en son temps avait excellemment repris Rocket USA de Suicide. Il y a une certaine logique dans tout ça.
On retourne quand même la galette pour entendre Alan Vega électronouiller un Thirteen Crosses (de son album solo Station publié en 2007) enregistré live en 2008. Puis, comme il restait de la place, on trouve une version voix et guitare acoustique de Goodbye Darling (de l’album Saturn Strip d’Alan Vega) par un certain Stephen Buroughs, parfait dans son imitation de Michael Gira du pauvre. Mais qui est Stephen Burroughs ? Tout simplement le chanteur de Head Of David, groupe britannique de la fin des années 80 récemment reformé comme tant d’autres et qui en son temps avait excellemment repris Rocket USA de Suicide. Il y a une certaine logique dans tout ça.