On a déjà parlé la semaine dernière – ou je ne sais plus vraiment quand, j’ai une gueule de bois chauffée à blanc à soigner d’urgence – donc on a déjà parlé de Born Pregnant l’excellent album de Drunkdriver. Un disque qui appelle forcément à en goûter/consommer davantage car Drunkdriver c’est comme avec ton alcool préféré : tu es obligé de finir sur un nombre paire de verres sinon comme on dit dans mon bled il va te manquer une patte, tu risques de repartir en boitant et de ne pas pouvoir marcher droit pour rentrer chez toi ce qui est toujours un peu gênant. Aller, ne te fais pas prier, hein, c’est ma tournée… un petit dernier pour la route ? Allez je te dis !
Fashionable Idiots nous fait le coup du single sold out à peine sorti dans les bacs : d’un côté on déguste avec un Fire Sale amphétaminé et de l’autre on ramasse avec un It Never happened au ralenti. Et je vais finir par classer ce trio new-yorkais (voix/guitare/batterie) numéro un dans la catégorie découverte de l’année. Avec mention spéciale et félicitations du jury. Première gorgée, Fire Sale brûle le gosier, trop plein d’éthanol qui pique le nez et embue les yeux : la rythmique (enfin, plus exactement la batterie puisqu’il n’y a toujours pas de bassiste cher Drunkdriver) décolle au quart de tour et n’aura de cesse de tanner les peaux. On n’entendrait presque que ça, cette batterie tellement bourrine qui ne dévie pas d’un iota pendant deux minutes. Faut dire que le son de l’enregistrement est toujours aussi saturé de partout, que la guitare, un seul riff tout du long là aussi, ressemble aux grincements d’une machine-outil quelconque complètement détraquée (lorsque elle s’enraille à la fin c’est pour finir dans un larsen ahurissant) et que la voix – chant ? – pourrait vous hurler n’importe quoi dans les oreilles (d’ailleurs ce détraqué de Michael Berdan doit vraiment hurler n’importe quoi) que ça ne changerait pas grand-chose. Ouch.
La tournée du patron arrive inévitablement et c’est It Never Happened qui débaroule en face B, à l’exact opposé de Fire Sale. Encore une fois il n’y a qu’un seul riff, il n’y a qu’un seul rythme et qu’une seule façon de chanter (vomir) mais ici c’est la version lente, poisseuse, fangeuse et presque industrielle de Drunkdriver que l’on écoute. Sans rien enlever au mérite de la première face de ce single, c’est quand même ce visage là du groupe que je préfère, il doit flatter mes plus bas instincts, je ne sais pas exactement quoi. Une accélération – et un changement de plan de guitare ! – à la fin pour rappeler à l’auditeur qui c’est le chef et qui c’est qui distribue les baffes et on tient là l’un des meilleurs singles de l’année. Cette fois ci je suis complètement cuit.
Fashionable Idiots nous fait le coup du single sold out à peine sorti dans les bacs : d’un côté on déguste avec un Fire Sale amphétaminé et de l’autre on ramasse avec un It Never happened au ralenti. Et je vais finir par classer ce trio new-yorkais (voix/guitare/batterie) numéro un dans la catégorie découverte de l’année. Avec mention spéciale et félicitations du jury. Première gorgée, Fire Sale brûle le gosier, trop plein d’éthanol qui pique le nez et embue les yeux : la rythmique (enfin, plus exactement la batterie puisqu’il n’y a toujours pas de bassiste cher Drunkdriver) décolle au quart de tour et n’aura de cesse de tanner les peaux. On n’entendrait presque que ça, cette batterie tellement bourrine qui ne dévie pas d’un iota pendant deux minutes. Faut dire que le son de l’enregistrement est toujours aussi saturé de partout, que la guitare, un seul riff tout du long là aussi, ressemble aux grincements d’une machine-outil quelconque complètement détraquée (lorsque elle s’enraille à la fin c’est pour finir dans un larsen ahurissant) et que la voix – chant ? – pourrait vous hurler n’importe quoi dans les oreilles (d’ailleurs ce détraqué de Michael Berdan doit vraiment hurler n’importe quoi) que ça ne changerait pas grand-chose. Ouch.
La tournée du patron arrive inévitablement et c’est It Never Happened qui débaroule en face B, à l’exact opposé de Fire Sale. Encore une fois il n’y a qu’un seul riff, il n’y a qu’un seul rythme et qu’une seule façon de chanter (vomir) mais ici c’est la version lente, poisseuse, fangeuse et presque industrielle de Drunkdriver que l’on écoute. Sans rien enlever au mérite de la première face de ce single, c’est quand même ce visage là du groupe que je préfère, il doit flatter mes plus bas instincts, je ne sais pas exactement quoi. Une accélération – et un changement de plan de guitare ! – à la fin pour rappeler à l’auditeur qui c’est le chef et qui c’est qui distribue les baffes et on tient là l’un des meilleurs singles de l’année. Cette fois ci je suis complètement cuit.