Lorsqu’on commande directement au label Fantasma Parastasie, le nouveau disque (jusqu’à quand ?) qu’a publié Aidan Baker cette fois ci en compagnie de Tim Hecker, Alien8 vous propose en même temps et pour le même prix l’album entier en mp3, album par ailleurs écoutable intégralement en streaming sur le net. Sur le moment j’ai trouvé que c’était une très bonne idée, avant de frémir : demain sera le jour où les labels ne proposeront plus que des fichiers compressés, l’objet disque aura disparu, peut être restera t-il quelques rares éditions en tirage limité (Fantasma Parastasie est déjà restreint au niveau de cinq cents exemplaires en CD, deux cents pour le LP, ce qui ne semble vraiment pas beaucoup pour un disque réunissant Hecker et Baker). Se taper à l’avenir uniquement des mp3, cela n’est pas une perspective très réjouissante. Il faut faire l’effort d’écoutez la différence.
Voilà pour la petite note technico-nostalgique et ringarde. Pour le reste, Aidan Baker prouve une nouvelle fois que ce n’est pas demain que sa proverbiale prolixité sera démentie. Il s’est fait aider pour l’occasion par Tim Hecker, icône de la musique électronique agréablement expérimentale et dont la discographie que ce soit sous son propre nom ou sous l’appellation contrôlée de Jetone (version techno minimale) est bien fournie -labels incriminés : Mille Plateaux, Alien8, Force Inc., Staalplaat, etc. A moins que ce ne soit l’inverse : rien ne dit qu’en fait ce n’est pas Hecker qui n’est pas allé chercher Baker pour l’emmener dans son studio à Montréal et se rouler ensemble sous la table de mixage. Rien ne dit non plus que ces deux là n’ont pas vraiment rigoler en composant, produisant, fabriquant ce Fantasma Parastasie brumeux et ténébreux, ils ont peut être d’autres points communs avec Heckel et Jeckel que celui de faire de la musique de corbeaux pour apprentis fantômes neurasthéniques.
Les fans d’Aidan Baker comme ceux de Tim Hecker ne seront pas déçus par ce disque (si ce n’est par sa durée limitée : trente-cinq petites minutes !) qui fait une bonne synthèse des travaux personnels des deux musiciens. D’un côté des nappes de guitare remixées avec une machine à glace, de l’autre des atmosphères ambient et atmosphériques un brin majestueuses voire cérémonieuses mais sobres. Le résultat de cette association dont on peut légitimement s’étonner qu’elle n’ait pas eu lieu avant c’est un énième disque contemplatif, à la poésie mortuaire et à l’univers recroquevillé et fœtal. Pour faire la fête ou célébrer le mariage de la petite sœur il faudra repasser mais pour regarder les cadavres des mouches prisonniers des toiles d’araignées suspendues au plafond c’est plus que parfait. Merci Alien8.
Voilà pour la petite note technico-nostalgique et ringarde. Pour le reste, Aidan Baker prouve une nouvelle fois que ce n’est pas demain que sa proverbiale prolixité sera démentie. Il s’est fait aider pour l’occasion par Tim Hecker, icône de la musique électronique agréablement expérimentale et dont la discographie que ce soit sous son propre nom ou sous l’appellation contrôlée de Jetone (version techno minimale) est bien fournie -labels incriminés : Mille Plateaux, Alien8, Force Inc., Staalplaat, etc. A moins que ce ne soit l’inverse : rien ne dit qu’en fait ce n’est pas Hecker qui n’est pas allé chercher Baker pour l’emmener dans son studio à Montréal et se rouler ensemble sous la table de mixage. Rien ne dit non plus que ces deux là n’ont pas vraiment rigoler en composant, produisant, fabriquant ce Fantasma Parastasie brumeux et ténébreux, ils ont peut être d’autres points communs avec Heckel et Jeckel que celui de faire de la musique de corbeaux pour apprentis fantômes neurasthéniques.
Les fans d’Aidan Baker comme ceux de Tim Hecker ne seront pas déçus par ce disque (si ce n’est par sa durée limitée : trente-cinq petites minutes !) qui fait une bonne synthèse des travaux personnels des deux musiciens. D’un côté des nappes de guitare remixées avec une machine à glace, de l’autre des atmosphères ambient et atmosphériques un brin majestueuses voire cérémonieuses mais sobres. Le résultat de cette association dont on peut légitimement s’étonner qu’elle n’ait pas eu lieu avant c’est un énième disque contemplatif, à la poésie mortuaire et à l’univers recroquevillé et fœtal. Pour faire la fête ou célébrer le mariage de la petite sœur il faudra repasser mais pour regarder les cadavres des mouches prisonniers des toiles d’araignées suspendues au plafond c’est plus que parfait. Merci Alien8.