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De tous les rejetons post Nasum, Sayyadina est très certainement le meilleur, et de très loin. Il est vrai que ce n’est pas Coldworker, le projet stéroïdé du batteur Anders Jakobson qui pourrait prétendre au titre. Non, c’est du côté de l’ex bassiste et dorénavant guitariste Jon Lindqvist qu’il faut aller : Fear Gave Us Wings, premier album de Sayyadina publié en novembre 2004 par Sound Pollution, a ce charme chaotique d’un grindcore velu fortement concentré en éléments crust et hard core, très loin de toute orthodoxie ultra métallique. La faute sûrement à une production plutôt succincte et à un chant pas très bien placé mais convaincu (en fait il y a trois voix sur ce disque…). C’est principalement le batteur Ove Wiksen qui braillait à l’époque, d’une voix légèrement nasillarde alors que la batterie était tenue par Adde Mitroulis, un ami de longue.
Explications : au cours de l’année 2002 l’épaule droite de Wiksen a commencé à lui faire rudement mal et à tel point qu’il ne pouvait plus pratiquer son instrument. De longs soins lui ont été nécessaires pour se remettre d’aplomb, il est donc devenu chanteur de son groupe. Aujourd’hui il peut battre à nouveau mais jamais deux jours de suite avec intensité. Lorsque Sayyadina doit donner un concert isolé, Ove Wiksen tient la batterie mais en tournée c’est à nouveau Adde Mitroulis qui prend le relais (et je suppose donc qu’alors Wiksen redevient frontman…). Dans cette interview le batteur explique que son mal, une inflammation chronique de l’épaule, a vraisemblablement été due à de mauvaises pratiques (jouer de la batterie sans échauffement préalable par exemple) conjuguées à des boulots de manutentionnaire et autres.
De tous les rejetons post Nasum, Sayyadina est très certainement le meilleur, et de très loin. Il est vrai que ce n’est pas Coldworker, le projet stéroïdé du batteur Anders Jakobson qui pourrait prétendre au titre. Non, c’est du côté de l’ex bassiste et dorénavant guitariste Jon Lindqvist qu’il faut aller : Fear Gave Us Wings, premier album de Sayyadina publié en novembre 2004 par Sound Pollution, a ce charme chaotique d’un grindcore velu fortement concentré en éléments crust et hard core, très loin de toute orthodoxie ultra métallique. La faute sûrement à une production plutôt succincte et à un chant pas très bien placé mais convaincu (en fait il y a trois voix sur ce disque…). C’est principalement le batteur Ove Wiksen qui braillait à l’époque, d’une voix légèrement nasillarde alors que la batterie était tenue par Adde Mitroulis, un ami de longue.
Explications : au cours de l’année 2002 l’épaule droite de Wiksen a commencé à lui faire rudement mal et à tel point qu’il ne pouvait plus pratiquer son instrument. De longs soins lui ont été nécessaires pour se remettre d’aplomb, il est donc devenu chanteur de son groupe. Aujourd’hui il peut battre à nouveau mais jamais deux jours de suite avec intensité. Lorsque Sayyadina doit donner un concert isolé, Ove Wiksen tient la batterie mais en tournée c’est à nouveau Adde Mitroulis qui prend le relais (et je suppose donc qu’alors Wiksen redevient frontman…). Dans cette interview le batteur explique que son mal, une inflammation chronique de l’épaule, a vraisemblablement été due à de mauvaises pratiques (jouer de la batterie sans échauffement préalable par exemple) conjuguées à des boulots de manutentionnaire et autres.
Sur le nouvel album de Sayyadina, Mourning The Unknown (toujours chez Sound Pollution), Ove Wiksen est redevenu le batteur du groupe. Et il n’est plus crédité en tant que chanteur. Ce sont les guitariste et bassiste qui reprennent le flambeau, de manière très complémentaire, exit donc cette voix atypique qui me plaisait tellement sur Fear Give Us Wings et place à des braillardises ne lorgnant que très légèrement vers les growls. Un chant un peu plus death peut être, mais à l’ancienne, avant que les effets digitaux ne viennent instaurer cette sorte d‘archétype ultra chiant qui a cours aujourd’hui.
Côté musique, c’est toujours aussi concis, quelques bonnes poilades à noter comme ce mosh part direct from New York City au beau milieu de Hunt Me, des breaks death en veux tu en voilà, et un son autrement plus compact, différencié et travaillé qu’auparavant. Moins de crust donc, et plus de rigueur (?) dans le rentre dedans, encore une fois Sayyadina a tout bon.