tag:blogger.com,1999:blog-84560538384136819462024-03-13T09:53:41.854+01:00HEAVY MENTAL[In blog we trust : partialité et mauvaise foi]Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comBlogger1767125tag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-76111965824775136692013-08-11T00:00:00.000+02:002013-08-11T10:57:33.195+02:00Et maintenant : rien<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKImICztKpJSUOuHYLIlqme28s6H2zoE-e8bWZVcKz3s951fSed8BGRFJxk6ts1y9NaFrw_qhfF41AT1bf3eDw5uJ8d8kzLJuFJogJOSeMSlaTSqkwvZv9SSmwY0ffJ51zBx-aYa9czWAf/s1600/2013+04+04_Grrrnd+Zero_008.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKImICztKpJSUOuHYLIlqme28s6H2zoE-e8bWZVcKz3s951fSed8BGRFJxk6ts1y9NaFrw_qhfF41AT1bf3eDw5uJ8d8kzLJuFJogJOSeMSlaTSqkwvZv9SSmwY0ffJ51zBx-aYa9czWAf/s400/2013+04+04_Grrrnd+Zero_008.JPG" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormalCxSpFirst">
C’est l’été, il fait chaud, il fait soif et toute
l’équipe rédactionnelle de 666rpm vous souhaite, bande de lecteurs, un mois
d’août caniculaire et mortellement ennuyeux. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle">
Ici on va profiter de quelques vacances bien
méritées pour réécouter des vieux disques et même encore plus : l’aventure Heavy Mental s’arrête, sans regret. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle">
Quelques excuses s’imposent tout de même pour les
groupes ou labels qui ces dernières semaines ont envoyé des disques promos et
qui espéraient sans doute une chronique mais aucun remboursement ne sera
accordé aux personnes lésées. Life is a bitch.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle">
<br /></div>
Heavy Mental <a href="http://666rpm.blogspot.fr/" target="_blank">c’était mieux avant</a>.</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-8285794650635086982013-08-10T08:26:00.000+02:002013-08-10T08:26:07.626+02:00Jessica93 / Poison b/w Saint James Infirmary Blues<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht7ZmhN676KLf2hH1r1LmIR4MdzjwVI4IbuHoEFtOoMKA26QEhUHOpy-Y4uLpm9UwXevtQGBtcNqpp22bxHyn6wnTBaDPky0r84C9cf0gIpJItJaLrsYIO-uHbVhcPstT46KMai0G-OTID/s1600/Jessica93_Poison_7'.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht7ZmhN676KLf2hH1r1LmIR4MdzjwVI4IbuHoEFtOoMKA26QEhUHOpy-Y4uLpm9UwXevtQGBtcNqpp22bxHyn6wnTBaDPky0r84C9cf0gIpJItJaLrsYIO-uHbVhcPstT46KMai0G-OTID/s400/Jessica93_Poison_7'.jpg" width="398" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Poison</i>
est l’un des titres phares de l’album <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><a href="http://666rpm.blogspot.fr/2013/07/jessica93-who-cares.html" target="_blank">Who Cares</a></i>
de Jessica93 et a bénéficié d’une publication avancée sous la forme d’un
single. Un vrai single, comme avant et avec un inédit sur sa face B. Il
pourrait sembler assez vain de reparler en détails de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Poison</i> mais pourtant on va en rajouter une couche : entrainé
par une boite-à-rythmes implacable et une ligne de basse qui donne le frisson
(ces glissés au moment du refrain…), <i>Poison</i> est un vrai tube et une vraie
machine à danser. Une composition qui ne serait rien sans la guitare en mode
scie circulaire coincée comme il le faut un peu au fond du mix et sans ce chant
à la fois désabusé et convainquant, loin de toutes les pleurnicheries
auxquelles on pourrait s’attendre avec une musique qui lorgne immanquablement
et avec succès du côté sombre des 80’s. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Everything
Becomes So Bright</i> nous chante lugubrement <a href="http://jessica93.org/" target="_blank">JESSICA93</a>,
comme pour nous signifier que toute vérité que l’on se prend dans la gueule
fait d’abord beaucoup de mal avant de faire éventuellement un peu de bien. Le
genre de message simpliste auquel j’adhère complètement : je suis un
parfait idéaliste.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
La face B de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Who
Cares</i> est donc un inédit et il s’agit d’une reprise de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Saint James Infirmary Blues</i>, un standard de la musique populaire
américaine dont l’auteur est resté inconnu mais une chanson immortalisée par
des gens tels que Cab Calloway (avec l’aide de Betty Boop dans le rôle de
Blanche Neige, ça se passe à <a href="https://www.youtube.com/watch?v=dTzyL80IfYQ" target="_blank">4’10</a>), <a href="https://www.youtube.com/watch?v=QzcpUdBw7gs" target="_blank">Louis Armstrong</a> et <a href="https://www.youtube.com/watch?v=yOAB7oXiyRo" target="_blank">Abner Jay</a> mais
également repris par <a href="https://www.youtube.com/watch?v=N1sfJcGNtDM" target="_blank">The Standells</a>. Une chanson dont je n’ai jamais pu m’empêcher de penser qu’elle
avait servie d’inspiration à tous ces standards du jazz influencé par le gospel
et le blues – le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Summertime</i> que les deux frères
Ira et George Gershin composèrent aux alentours de 1935 par exemple. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Saint James Infirmary Blues</i> est une
chanson indéniablement spectrale et mélancolique, donc un écrin parfait pour
Jessica93 qui en livre une interprétation névrosée mais éclairée et bourrée de
reverb, collant plus que jamais avec le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">She
May Search This Wide World Over</i>/<i style="mso-bidi-font-style: normal;">She’ll
Never Find A Sweet Man Like Me</i> des paroles et nous offrant surtout quelques
parties de guitare à se rouler par terre. Du grand macabre. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Poison</i>
b/w <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Saint James Infirmary Blues</i> est
publié par Analog Profusion records, un label dont je n’ai même pas réussi à retrouver la
trace sur internet – donc démerdez-vous pour trouver ce single de rêve]</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-40698476274826285712013-08-09T00:00:00.000+02:002013-08-09T00:07:30.710+02:00Witxes / A Fabric of Beliefs<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Reparlons un peu de <a href="http://www.witxes.com/" target="_blank">(((WITXES)))</a>.
Il est assez stupéfiant de constater que pour son deuxième album intitulé <i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of Beliefs</i>, ce one-man-band
basé à Lyon a bénéficié de l’aide et de l’expérience d’une maison de disques
aussi prestigieuse que Denovali*. Ce n’est pas qu’ici on soit hyper fanatique
de ce label arty-dark un peu prétentieux mais on reconnait volontiers que
Denovali a su se forger une réelle identité et fait presque toujours preuve
d’une cohérence certaine dans ses choix de productions. Résultat, le catalogue
de Denovali est l’un des plus prestigieux en matière de musiques sombres,
expérimentales mais aussi metal/hardcore tendance le cœur en bandoulière**.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Mais si Maxime Vavasseur/Witxes se retrouve sur
Denovali, ce n’est pas non plus tout à fait le fruit du hasard : <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2013/04/witxes-sorcery-geography.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sorcery / Geography</i></a>, son premier
album publié en 2012, était et reste encore aujourd’hui une réussite indéniable.
Un disque qui a tapé dans l’oreille et ému énormément d’amoureux des musiques à
la fois sensibles et exigeantes. Il parait donc presque normal que Witxes ait
parcouru autant de chemin en si peu de temps. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCMywJFg0ggCZio5I4dDTMhSD9zwkrQ8Teic3IeT0WLPjnjljrbYluR190q3tk3RO4mBvf0xANTFbYfKLbPSnq6p6nGIAl1zsunWhz9i4o1rXzP4asPdcKcG4gknWGuia3w7xpxV76YR4A/s1600/(((witxes)))_A+Fabric+Of+Beliefs_2LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCMywJFg0ggCZio5I4dDTMhSD9zwkrQ8Teic3IeT0WLPjnjljrbYluR190q3tk3RO4mBvf0xANTFbYfKLbPSnq6p6nGIAl1zsunWhz9i4o1rXzP4asPdcKcG4gknWGuia3w7xpxV76YR4A/s400/(((witxes)))_A+Fabric+Of+Beliefs_2LP.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
On avait eu une approche très sensorielle et émotionnelle
de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sorcery / Geography</i> et il en sera
exactement de même pour <i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of
Beliefs</i>, à quelques détails près. Car on reconnait sans hésitation que ce
nouvel album va beaucoup plus loin que son prédécesseur sans toutefois dévier
des principales lignes conductrices de celui-ci. Les effets générés par <i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of Beliefs</i> s’en retrouvent donc
démultipliés : aux mêmes causes les mêmes effets, la logique est
respectée.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of
Beliefs</i> est juste plus ambitieux, explore de nouvelles idées qui ne
dénaturent pas la richesse et l’identité du projet Witxes mais au contraire
mettent toujours plus en avant sa singularité. La seule chose qu’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of Beliefs</i> a peut-être un peu
perdue par rapport à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sorcery / Geography</i>
est une certaine spontanéité. Le langage du corps. Mais ce nouvel album
compense largement par la sophistication poussée de ses ambiances, la richesse à
la fois très construite et organique de ses compositions, les lumières qu’il
laisse échapper et une tenue générale toujours plus cosmographique. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of Beliefs</i> définit un univers
propre à base d’éléments très divers, un univers au sens réel c’est-à-dire avec
toute la dialectique chaos organisationnel/organisation du chaos que cela
suppose.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Aussi on pardonnera à Maxime/Witxes ces quelques redites
comme celle consistant à nous refaire le coup du chant à la (presque) fin de
qu’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of Beliefs</i> : le bien
nommé <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Words</i> est une chanson
superbement magique, toute en émotion. Une chanson qui fait un peu regretter
que Wixtes ne se lance pas dans un album entier de folk songs sublimées par un
chant aux confins de l’irréel mais peut-être en aura-t-il un jour envie. Ces
quelques remarques sont bien évidemment purement secondaires et ne doivent surtout
pas éclipser le fait que qu’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of
Beliefs</i> s’impose d’ores et déjà comme l’un des disques les plus beaux et
les plus forts de cette année.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
* <a href="http://www.denovali.com/" target="_blank">Denovali</a>
ne s’est pas contenté de publier <a href="http://witxes.bandcamp.com/album/a-fabric-of-beliefs" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of Beliefs</i></a> puisque le label
a également réédité en vinyle et CD le premier album de Witxes, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sorcery / Geography</i> ; à noter que
la version vinyle d’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">A Fabric of Beliefs</i>
se présente sous la forme d’un double LP : la quatrième face est
entièrement occupée par un titre exclusif, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Un
Tissu De Mensonge</i> qui est une longue improvisation de dix-huit minutes
enregistrée en compagnie de quelques invités et dont on peut écouter un court
extrait sur <a href="https://soundcloud.com/witxes/un-tissu-de-mensonges-excerpt" target="_blank">la page Soundcloud de Witxes</a> </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
** parmi les meilleurs groupes ou musiciens
publiés par Denovali on citera Thisquietarmy, Aun, Celeste, Crëvecœur, Thomas
Köner, Nadja… </div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-80222367322146415132013-08-08T00:00:00.000+02:002013-08-08T00:39:06.236+02:00Retox / YPLL<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJZJMnh2-0Vs7US9rxkNZm1KHjxOiReQACa9lGC4NfYtQ4fy4iDlIYzByGaGLrrsMfp7P20tP9_i5caATKO5NCg42BbvcZ92R3LkMn_4hUnw8H2kGy8FcGHST8HzlWHhDk5pA1W6eyE8Zv/s1600/Retox_YPLL_CD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJZJMnh2-0Vs7US9rxkNZm1KHjxOiReQACa9lGC4NfYtQ4fy4iDlIYzByGaGLrrsMfp7P20tP9_i5caATKO5NCg42BbvcZ92R3LkMn_4hUnw8H2kGy8FcGHST8HzlWHhDk5pA1W6eyE8Zv/s400/Retox_YPLL_CD.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Comme tu le sais peut-être déjà, cher lecteur, <a href="https://retox.bandpage.com/" target="_blank">RETOX</a> est le super-groupe monté par
Justin Pearsons pour pallier au ralentissement d’activité voire à la mise en
sommeil prolongé de The Locust, le projet principal du monsieur depuis environ
une quinzaine d’années. Une sorte de cure de jouvence et un retour aux sources
puisque Retox est avant tout le tenant d’un hardcore survitaminé, décomplexé et
débarrassé de tout artifice inutile : Pearsons n’y fait que chanter et le
line-up de Retox ressemble à n’importe quel line-up de groupe de hardcore de
base (chant/guitare/basse/batterie). Les quatre membres de Retox se sont même
amusés <a href="http://threeoneg.com/31G/wp-content/uploads/IMG_5295.jpg" target="_blank">à poser</a> sur le perron d’une maison, imitant <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqNGbih4GfBLN-LSeszJ04H8p0QC9CNIIiVUbYwMTeRk19_fPTd3QeYVr8Fa9sgLSb9TdgANPRe4mf-yyV92CZ2bzCCoYnWyDnaZ-QiyjszW4GKmYeQkKQAN3Tw0dle9SIdqaWMr-9MHE/s640/minor+threat+-+pic+by+glen+e.+friedman.jpg" target="_blank">une célèbre photo</a> de Minor Threat prise quelque trente années auparavant par <a href="http://burningflags.com/" target="_blank">Glenn E. Friedman</a>. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Et les comparaisons ne s’arrêtent pas là : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">YPLL</i>, deuxième enregistrement officiel
de Retox après un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ugly Animals</i> encore
plus lapidaire, enchaine douze compositions en à peine une vingtaine de minutes
– hardcore, toujours. Sauf que nous sommes en 2013 et que les membres de Retox,
tout en bénéficiant de l’accumulation d’un savoir-faire historique, ont à leur
portée toute cette technologie musicale moderne qui aiguise dangereusement les
angles et durcit encore plus leur son, à défaut de leur permettre de ne pas
répéter trop bêtement et trop studieusement le passé. Certains plans de guitare
peuvent faire penser à du Dead Kennedys/East Bay Ray pur jus (le pseudo solo
gorgé de reverb de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Mature Science</i>) et
ailleurs on notera tel riff emprunté ou tel break déjà entendu mille fois mais,
globalement, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">YPLL</i> est bien ce disque
réjouissant et rafraichissant. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Rafraichissant ? Mais oui : même si <i style="mso-bidi-font-style: normal;">YPLL</i> est parait-il l’abréviation de
« Years Of Potential Life Lost », un titre qui dénote de ce sens du
sarcasme toujours très présent chez Pearson et même si l’album contient par
ailleurs des titres aussi édifiants que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Don’t
Fall In Love With Yourself</i> , <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The
Art Of Really, Really Sucking</i> ou <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=V2-As1An2HA" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Biological Process Of Politics</i></a>,
voilà un disque qui, pour l’auditeur en mal de violence et d’agression
musicales, se place uniquement sur le plan du divertissement. Un disque à
l’énergie savamment ripolinée, où l’abus électricité n’entraine pas de
court-circuit hystérique, où chaque chose est systématiquement à sa place (sauf
le chant mis un peu trop en avant dans le mix) et qui révèle un savoir-faire
certain. Peut-être paradoxalement, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">YPLL</i>
est un disque vraiment « cool », en ce sens qu’il procure une bonne
petite dose de plaisir stéréotypé et d’adrénaline hormonée. Le disque d’une
jeunesse à laquelle on essaie de se raccrocher, malgré tout. Et ça tombe bien
puisque l’été est enfin arrivé. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<i style="mso-bidi-font-style: normal;">YPLL</i>
est publié en vinyle et CD par <a href="http://threeoneg.com/" target="_blank">Three One G</a>
et <a href="http://www.epitaph.com/" target="_blank">Epitaph</a> – la version LP comprend le CD
en bonus]</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0R3dhm09SCY-npnkrwsDLwqz-j8dvTbLe-KXzeG6ecRU2WbnP-lNJxMHFhMn-h_-_ZdhGqXP6I9PLCLQgUshi7K1KRIsKJKuqGOA5ZaFm_fqvazhCEv8loREPxfIWf5CoKoIA8SPqYdT_/s1600/Noise+%2317.png" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0R3dhm09SCY-npnkrwsDLwqz-j8dvTbLe-KXzeG6ecRU2WbnP-lNJxMHFhMn-h_-_ZdhGqXP6I9PLCLQgUshi7K1KRIsKJKuqGOA5ZaFm_fqvazhCEv8loREPxfIWf5CoKoIA8SPqYdT_/s200/Noise+%2317.png" width="158" /></a></div>
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[cette chronique à lire avec l’air blasé du type
qui a déjà tout vu et tout entendu, vous pouvez également la découvrir dans le
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0R3dhm09SCY-npnkrwsDLwqz-j8dvTbLe-KXzeG6ecRU2WbnP-lNJxMHFhMn-h_-_ZdhGqXP6I9PLCLQgUshi7K1KRIsKJKuqGOA5ZaFm_fqvazhCEv8loREPxfIWf5CoKoIA8SPqYdT_/s1600/Noise+%2317.png" target="_blank">#17 de Noise mag</a>, disponible
depuis quelques jours <a href="http://www.noisemag.net/?p=20526" target="_blank">déjà</a>] </div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-41288311956563021112013-08-07T00:00:00.000+02:002013-08-07T00:00:52.442+02:00Brame / La Nuit, Les Charrues...<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKhVKYoCXpNznYh-rzXACgmCZ2HQZTroR4qWcZv3Jq4Izm8kAjEIVNLeQlqZ0LFErDdCXiaKSNbTYkfaZTuAk5kXmdTT0DwkMlYsAl831YhJ73iHmHG__xUjCg3-a7b_BoDvVq3WHDQ23k/s1600/Brame_La+Nuit,+Les+Charrues..._CD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="383" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKhVKYoCXpNznYh-rzXACgmCZ2HQZTroR4qWcZv3Jq4Izm8kAjEIVNLeQlqZ0LFErDdCXiaKSNbTYkfaZTuAk5kXmdTT0DwkMlYsAl831YhJ73iHmHG__xUjCg3-a7b_BoDvVq3WHDQ23k/s400/Brame_La+Nuit,+Les+Charrues..._CD.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Je me souviens de <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2010/03/brame-tenaille.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Tenaille</i></a>, le précédent album de
Brame, un disque qui m’avait pris par surprise comme un chien enragé et un peu
débile vous saute à la gorge ou vous attrape par les couilles pour ne plus
lâcher prise. Et ça fait mal. Les deux <a href="http://www.brame.it/news/index.htm" target="_blank">BRAME</a> (José à la guitare baryton
et aux grésillements divers et Serge à la voix, au mégaphone et préposé à la
marmite à chaux vive) sont de retour avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La
Nuit, Les Charrues…</i>, un nouvel album tout aussi auto-produit et encore une
fois doté d’une illustration <a href="http://vilgato.blogspot.fr/2013/06/la-nuit-les-charrues.html" target="_blank">superbe</a>
et emballé avec un luxe artisanal qui rendrait presque à l’objet CD tous ses
titres de noblesse.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
La musique de Brame n’a pas réellement changé
depuis <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Tenaille</i>, on y retrouve
toujours ces bidouilles faites mains, ces percussions pédestres et minimales,
ces fields recordings parasitaires, cette guitare qui cisaille allègrement les
oreilles, cet harmonica maléfique et ce chant de forçat qui vous hurle sa
douleur dans la tête et tant pis si vous êtes déjà sourd, Brame hurlera
toujours plus fort. Ce qui a changé c’est le resserrement, l’épaississement de
la sauce si on veut : Brame, tout en prenant son temps, le temps imposé
par une moiteur intolérable, semble se disperser un peu moins, ne plus jouer
autant qu’auparavant sur les longues distances… Mais ce n’est qu’une illusion, assurément
encore un mirage provoqué par la chaleur et la soif ; car on a bien sûr vérifié
et les sept titres de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Nuit, Les
Charrues…</i> ne sont pas moins longs que ceux de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Tenaille</i>. Ce qui change, c’est la façon de remplir ces espaces
implacables, d’y coller toute la dureté et toute l’âpreté dont on est capable pour
faire exploser la viande de l’intérieur, comme une charogne gonfle du bide sous
le soleil avant de faire gicler tout son pus dans les airs et d’infester les
alentours d’une odeur aussi pestilentielle que persistante.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Brame ne laisse donc pas trop le choix et ne fait
pas de cadeau, quitte à prendre le risque de devenir épuisant et la musique de
ce duo a beau être d’un minimalisme aride à faire pleurer et remuer les
cadavres enterrés depuis des années, elle prend également énormément de place,
bouffe le peu d’air respirable qui reste encore, étouffe toute résistance et
dessine sur nos peaux craquelées des signes annonciateurs d’une mort certaine. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dead Man</i> c’était vraiment de la rigolade
pour enfants.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<a href="http://brame.bandcamp.com/album/la-nuit-les-charrues" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Nuit, Les Charrues…</i></a> est
disponible uniquement auprès du groupe – le mieux c’est de contacter celui-ci
directement, comme d’habitude c’est Maurice qui répondra à toutes les demandes
et questions, <a href="mailto:maurice.brame@gmail.com" target="_blank">mailto: maurice.brame@gmail.com</a>*] </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
* j’en ai d’ailleurs une de question : il y
aurait un lien entre Brame et Guimo – une chronique de l’album <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Lotophage</i> <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2012/10/guimo-lotophage.html" target="_blank">à lire ici</a> –
mais je n’ai toujours pas compris lequel…</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-74193262962832010112013-08-06T00:00:00.000+02:002013-08-06T00:41:54.535+02:00Hey Colossus / Cuckoo Live Life Like Cuckoo<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhER4HsbhjISmtSTzKzKqz4WzNtIfMR7kwr73VEMJqGXe3eMM__ow5FBCuxTnX7BBe52Fs-Fj0MkKgt9a_KX6AgRvyayRJEda7Hauk4h1luGcTM7XnkF5H95upMXIjOyrsLhvdyzK_WYwMF/s1600/Hey+Colossus_Cuckoo+Live+Life+Like+Cuckoo_LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhER4HsbhjISmtSTzKzKqz4WzNtIfMR7kwr73VEMJqGXe3eMM__ow5FBCuxTnX7BBe52Fs-Fj0MkKgt9a_KX6AgRvyayRJEda7Hauk4h1luGcTM7XnkF5H95upMXIjOyrsLhvdyzK_WYwMF/s400/Hey+Colossus_Cuckoo+Live+Life+Like+Cuckoo_LP.jpg" width="390" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Si j’ai bien tout compté – ce qui n’est absolument
pas certain – <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cuckoo Live Life Like
Cuckoo</i> est le huitième album de <a href="http://heycolossusband.wordpress.com/" target="_blank">HEY COLOSSUS</a>*. Une longue
liste à laquelle il faut ajouter le même nombre de mini albums, maxis, splits
ou singles. En moins de dix ans ces anglais ont construit une œuvre plus
qu’imposante et singulière. Singulière parce que Hey Colossus ne s’est jamais définitivement
enfermé dans un genre précis, faisant évoluer son doom metal mâtiné
de noise-rock (et inversement) au gré d’albums toujours plus teintés
d’expérimentations et de bizarreries. Hey Colossus a toujours été un groupe des
plus barrés – pour s’en convaincre, il faut absolument écouter les albums <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Project : Death</i> (2006) et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Happy Birthday</i> (2007) qui représentent
en quelque sorte le summum de la première période du groupe – mais a eu
l’intelligence ou plutôt l’inconscience de toujours se remettre en question. Le changement s’est surtout opéré à partir à
partir de l’album <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Eurogrumble Volume 1</i>
(publié sous le nom de <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2010/05/hey-colossus-and-van-halen-time-capsule.html" target="_blank">Hey Colossus And The Van Halen Time Capsule</a>) puis s’est intensifié jusqu’à
atteindre un niveau d’excellence – excellence dans le mal, bien sûr – avec
l’insurpassable <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2011/07/hey-colossus-rrr.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">RRR</i></a>, disque de tous les excès et de
toutes les folies.<br />
On imaginait assez mal Hey Colossus faire machine arrière et
revenir à plus de concision mais, tout au contraire, on se demandait aussi
comment le groupe pourrait aller encore plus loin après un tel disque.
Pourtant, d’une certaine façon, les anglais parviennent encore et toujours à
surprendre avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cuckoo Live Life Like
Cuckoo</i>. Un disque totalement schizophrène puisque comprenant nombre de
plages chargées d’un metal noise lourd et méchamment vicieux tout en prenant un
plaisir certain à brouiller les pistes : ainsi <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Hot Grave</i> est-il presque complètement parasité par des synthétiseurs
au kitsch envahissant tandis que <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=asuV78rSNgk" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">English Flesh</i></a><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>bénéficie lui d’un groove maléfiquement motorik. On a
déjà dit que Hey Colossus avait peur de rien et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cuckoo Live Life Like Cuckoo</i> le confirme une fois encore.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
En guise de tête de gondole, le chant principal
fait tout pour être irritant – c’est amusant mais sur les titres les plus
rentre-dedans du disque il me fait plus que penser à celui de Marc
Desmarets/Desmare/Du Marais (etc.) c’est-à-dire le chanteur des
excellentissimes La Muerte – puis chant comme musique s’engagent sur des terrains plus mouvants et
plus psychotiques (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Oktave Dokkter</i> au passage doté d’une grosse ligne de basse des cavernes) avant de partir complètement dans des
délires sans fin (les quelques dix minutes de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">How To Tell Time With Jesus</i> qui virent à l’hypnose kraut façon Can,
un peu dans la lignée du précédent 12’ <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2013/07/hey-colossus-witchfinder-general-hospital.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Witchfinder General Hospital</i> b/w <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Butcher</i></a>). Comme son chanteur,
Hey Colossus n’hésite pas à passer d’un registre à l’autre, avec une aisance
confondante et un à-propos certain, ce qui permet au groupe de toujours
conserver la même passion dévorante et la même folie contagieuse.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Mais le plus beau reste la deuxième face de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cuckoo Live Life Like Cuckoo</i> :
confondant de niaiserie apparente, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pit
And Hope</i> est un slow qui ferait presque penser au <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Planet Caravan</i> de Black Sabbath mais profite de ses neuf minutes
pour dégénérer en une longue déambulation d’ivrogne/junkie : le chant est
complètement faux mais pas vraiment à côté de la plaque, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pit And Hope</i> s’apparentant à une redescente d’acide, sorte de
chill-out redoutable de crasse mais finalement presque rédempteur. Un grand
final pour un grand disque.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<a href="https://soundcloud.com/miemusic/sets/hey-colossus-cuckoo-live-life" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cuckoo Live Life Like Cuckoo</i></a> est
publié en vinyle et en CD par <a href="http://mie.limitedrun.com/" target="_blank">Mie Music</a>,
Hey Colossus délaissant ainsi le label Riot Season qui avait pourtant
accompagné le groupe sur ses trois albums précédents] </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
* la chronique de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">RRR</i> affirmait déjà que ce disque était la huitième référence de Hey
Colossus : je ne sais donc définitivement pas compter…</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-37053680838064317702013-08-05T00:00:00.000+02:002013-08-06T00:41:25.243+02:00Huata - Bitcho / split<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp_HKGJRQ0IBe02vcUAP1BWR04aE-RlcqiIV7EKEt3ZUun3YDNa8cbbiq6DTJThDttmmt4j_jn1z8pEdqSCSiqE8EayGoEZ_cUivGrrfBup3tMKJhf3WLW7dL-ntpt8F73eUx30qYXgxyR/s1600/Huata+-+Bitcho_split_12%27.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp_HKGJRQ0IBe02vcUAP1BWR04aE-RlcqiIV7EKEt3ZUun3YDNa8cbbiq6DTJThDttmmt4j_jn1z8pEdqSCSiqE8EayGoEZ_cUivGrrfBup3tMKJhf3WLW7dL-ntpt8F73eUx30qYXgxyR/s400/Huata+-+Bitcho_split_12%27.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Malgré tout le bien que l’on a pu dire d’<a href="http://666rpm.blogspot.fr/2012/07/huata-atavist-of-mann.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Atavist Of Mann</i></a>, le premier (double)
album de <a href="http://huata-coven.blogspot.fr/" target="_blank">HUATA</a> publié en 2012, un
disque que l’on écoute encore et toujours aujourd’hui avec un plaisir certain,
on pensait quand même qu’il manquait un tout petit quelque chose à ce groupe
originaire de Bretagne pour être définitivement crédible. Oh… pas
grand-chose : une pointe supplémentaire d’humour lugubre ? du sang et
du sexe pour de vrai ? un peu moins de visibilité au niveau des références
musicales supposées de Huata ? un peu moins de sérieux et un peu moins
d’application ?</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
En ne choisissant pas de durcir à outrances son
doom 70’s post Electric Wizard, Huata a réellement fait le bon choix : celui
de ne surtout pas avoir l’air de ce que le groupe ne peut pas être (autrement
dit un ramassis<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de serials killers
amphétaminés et cannibales) et mettre un peu de rêve, même perturbé par
quelques visions incontrôlables, dans sa musique. On le sentait ça et là sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Atavist Of Mann</i> grâce à quelques
passages teintés d’un psychédélisme magmatique et oppressant genre je plane en
plein milieu d’un orage magnétique, Huata fait plus que le confirmer avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Retaliator</i> et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Hercolobus</i> : ces garçons, même s’ils ont toujours l’intention
de se déguiser sur scène en schtroumpfs satanistes, ont grandi, ont mûri et ont
découvert les plaisirs savoureusement occultes de la surdose psychédélique. Le
doom du groupe se fait donc de moins en moins doom et de plus en plus labyrinthique
et planant, tout en gardant cette sensation de menace imminente et désormais
Huata peut aussi bien tutoyer les cieux que les enfers.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Ce disque est un split et lorsqu’on le retourne
pour en écouter sa deuxième face on découvre <a href="http://bitchodrone.blogspot.fr/" target="_blank">BITCHO</a>, un groupe de joyeux
hollandais déjà auteurs d’un premier double album en 2010 (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Toybox</i>). Un groupe qui verse encore plus dans le psyché que Huata,
ne craint pas non plus les compositions à rallonges (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">10050 Cielo Drive</i> atteint les treize minutes) mais fait preuve d’un
lyrisme encore plus appuyé et limite wagnérien pour cette insistance presque
swanesque et tribale dans la lourdeur conquérante. Bitcho reste une
chouille en deçà de la réussite opiacée de Huata mais ici on est quand même
devenus subitement fanatiques de ce groupe de hippies-warriors métallisés et
que l’on ne connaissait pas jusqu’alors.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Tu auras sans aucun doute également compris, cher lecteur,
que sur ce split les deux groupes sont plus que complémentaires : ils se font
étrangement écho. Souvent ce genre de pratique hégémoniste et absolutiste visant
à imposer qu’un seul style de musique alors que l’on pourrait en profiter
pour faire découvrir quelque chose d’autre à l’auditeur naïf et inculte tombe à
plat. La diversité, c’est mieux. Or il s’avère que dans ce cas l’alliance de
Huata et de Bitcho n’est pas une faiblesse ou une maladresse mais constitue
bien la force de ce disque ; avoir la chance de pouvoir réunir deux
groupes de cet acabit ne se refuse pas, chacun ayant apporté des compositions
de haute volée et personnelles et, finalement, les nuances entre Huata et
Bitcho se font toujours plus évidentes et enrichissantes. Voilà un disque qui s’écoute
inlassablement, avec attention voire avec dévotion. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[ce <a href="http://musicfearsatan.bandcamp.com/album/huata-bitcho-split-lp" target="_blank">split quasi incontournable</a> est publié par <a href="http://www.musicfearsatan.com/label/" target="_blank">Music Fear Satan</a>. L’artwork est
splendidement kitsch (et l’œuvre d’un des membres de Huata), la pochette est
gatefold et le vinyle est noir ou, pour les inconditionnels de sensations
fortes, d’une jolie couleur vomi translucide et irisé, un peu comme de la
cervelle de licorne magique passée au presse-purée] </div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-85731870537516176062013-08-04T00:00:00.000+02:002013-08-04T21:28:42.102+02:00Woman / self titled<br />
<div style="text-align: justify;">
C’est en dégustant une fois de plus <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2013/07/degreaser-sweaty-hands.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty Hands</i>, le deuxième (formidable) album de Degreaser</a>, que cette envie irrépressible de réécouter le premier
album de Woman s’est fait ressentir. Impérieusement. La raison d’une telle
envie est toute simple bien qu’une chouïa tortueuse : le bassiste de
Degreaser s’appelle désormais Kristian Brenchley, lequel est également
guitariste – et un peu chanteur – chez Woman. Et qu’il ne joue pas sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty Hands</i> n’est pas bien grave
puisqu’il jouera finalement sur le troisième album de Degreaser.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Mais revenons-en à WOMAN*. Et au premier album du
groupe, publié en 2009 par Bang! records. Ce n’est pas sans un certain
sentiment de dépit que je me suis aperçu que ce disque, ô combien essentiel à
tout amateur de – on peut choisir mais quand on est tout cela à la fois c’est
encore plus simple – de noise-rock, de swamp rock, de blues punk et d’une
manière générale de toutes ces saloperies qui pullulaient dans les 90’s et qui
reviennent de plus en plus à la surface de nos jours, bref, donc, c’est avec
effroi que je me suis aperçu que le premier album de Woman n’avait jamais été
chroniqué dans les colonnes de 666rpm**. Est-ce que par hasard j’aurais effacé
la chronique par erreur ou même par esprit révisionniste ? Non. Est-ce que
cette même chronique aurait disparu en compagnie de quelques milliers d’autres
fichiers lors d’un éventuel crash de disque dur avant d’avoir pu être
postée sur internet ? Non plus.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Je n’ai absolument aucune excuse de n’avoir jamais
parlé de ce disque essentiel. Alors voilà, c’est l’été, la bière est tiède et il
n’est jamais trop tard, les chroniques des « nouveautés » attendront leur
tour*** et, puisque presque quatre années plus tard ce disque me fait toujours
autant d’effet, parlons-en, ne serait-ce qu’un peu.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy5jBOvsQGnh1VymJkzlgR77TfssXbii8hTQNCiJqWYHf0HL-2Imfq37vTRzvjDQKz0TDhEoix_J0U8xTmvO3BRbD3ogV5oFB5sIuQrLMfGTnaEX4lcTZyoj9EVCUhwySQJkmiAO-EL5Xy/s1600/Woman_self+titled_LP.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy5jBOvsQGnh1VymJkzlgR77TfssXbii8hTQNCiJqWYHf0HL-2Imfq37vTRzvjDQKz0TDhEoix_J0U8xTmvO3BRbD3ogV5oFB5sIuQrLMfGTnaEX4lcTZyoj9EVCUhwySQJkmiAO-EL5Xy/s400/Woman_self+titled_LP.JPG" width="396" /></a>
<br />
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
<br />
Ces types ont beau être basés à New-York (du côté
de Brooklyn), ils n’en sont pas moins australiens dans l’âme et même de sang
puisque Brenchley est réellement un émigré en provenance du pays des kangourous
et des groupes de hard rock qui jouent du boogie déguisés en tenue d’écolier de
douze ans. Et quoi qu’il en soit il y a beaucoup de musique australienne cher
Woman. De ce rock sale, puant, suant, collant et méchant. Un petit côté
Scientists**** par exemple mais pas que. La seule influence supposée que je
n’arrive pas à dégotter chez Woman c’est Birthday Party et tous les trucs à la
Rowland S. Howard/Nick Cave*****. Mais si vous aimez tendrement Killdozer
(originaires eux du Wisconsin/US) et surtout les Lubricated Goat (ces derniers sont
par contre tout ce qu'il y a de plus australien), c’est-à-dire les tenants d’un noise-rock aussi dégueu
que braillard et sexuellement transmissible et bien Woman est fait pour vous.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Tout ici remugle l’eau de vie frelatée et l’odeur
de tabac froid, je ne dis pas ça que pour le chant réellement spectaculaire de
Brett W. Schultz qui doit consciencieusement se racler les cordes vocales à la
laine de verre calibre 35 depuis l’âge de quatre ans mais ce simple constat
concerne tout le groupe et l’intégralité de ce premier album. Et puis, tiens,
en parlant de gnôle et de tabagisme actif, quand j’écoute mon titre préféré du
disque, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Goal Inside My Heart</i>, je me
dis qu’il y a également du Beasts Of Bourbon chez Woman (et les Beasts Of
Bourbon sont encore un groupe australien). Dernières traces de sperme décelées
chez Woman : un peu de Stooges comme sur le titre <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Fall Into The Fall</i>. Et puis il y a aussi cette façon de triturer
les guitares, de les pourrir au bruit blanc et on verra là sans doute
l’influence du lieu de résidence de Woman (Brooklyn rappelons-le) d’autant plus
que c’est Martin Bisi qui s’est occupé de l’enregistrement de ce disque. Un
grand bon petit disque, rappelons-le encore une fois.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Cette chronique extrêmement tardive a-t-elle une
quelconque utilité ? J’ose espérer que oui. D’abord parce que depuis le
temps (2009), j’étais tout bonnement persuadé que Woman avait splitté (une
information que j’avais peut-être dégottée sur ce <a href="http://www.nextclues.com/" target="_blank">webzine ventripotent expatrié en Californie</a>) ;
ensuite pour celles et ceux qui connaissaient déjà Woman et qui ont déjà ce
disque, peut-être auront-ils/elles envie de le réécouter à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nouveau ; et puis pour tous les autres,
qui ne connaissaient pas ce groupe, sachez qu’il est encore temps : <a href="http://www.bang-records.net/" target="_blank">Bang! Records</a> – label basé au pays basque
espagnol – en a encore quelques caisses à revendre. Et surtout ce même label
annonce également la parution du deuxième album de Woman pour au plus tard la
fin de l’année 2013… Je ne tiens déjà plus en place******.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
* tu veux vraiment un lien internet ? et bien
en voilà deux : un qui ne sert plus beaucoup de nos jours <a href="https://myspace.com/womannyc" target="_blank">myspace.com/womannyc</a> ; un autre qui
jour ne servira plus beaucoup non plus <a href="http://www.facebook.com/WOMANNYC" target="_blank">facebook.com/WOMANNYC</a> </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
** moi aussi je récupère mes infos et mes idées de
chroniques <a href="http://www.perteetfracas.org/zine/archivesreviews/archives_w.htm#woma" target="_blank">chez Perte & Fracas</a>, qu’est-ce-que vous croyez ?</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
*** j’ai quand même une sacré pile de disques
promotionnels de merde qui s’accumulent depuis quelques temps… heureusement la
poubelle n’est pas très éloignée </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
**** au passage signalons que Bang! records a
également réédité l’album <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 115%; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">R<span style="mso-bidi-font-weight: bold;">ubber Never Sleeps</span></span></i><span style="line-height: 115%; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;">, un double album live que le groupe de Kim Salmon
avait publié en cassette et en 1985 chez Au Go-Go </span></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 115%; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;">*****
par contre quand on regarde la photo à l’intérieur de la pochette gatefold de
ce disque, on tombe nez à nez avec quatre types tout de noir vêtus, hirsutes et
d’apparence bien chargés, des petits frères de Birthday Party, précisément </span></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 115%; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;">******
je m’engage solennellement ici à chroniquer le prochain album de Woman avant le
31 décembre 2014 (quoique... )</span></div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-10951445005126546962013-08-03T00:00:00.000+02:002013-08-16T00:41:18.303+02:00Maria Goretti Quartet / 14 : 02<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
J’avais presque oublié l’existence de <a href="http://gorettiquartet.over-blog.com/" target="_blank">MARIA GORETTI QUARTET</a>. Bien sûr
je me souvenais encore vaguement qu’il existait un trio de ce nom là du côté de
la face nord du monde civilisé (Lille – Belgique ? – et alentours) mais, comme on dit, loin
des yeux loin du cœur, et n’ayant jamais recroisé le chemin de ce groupe depuis
son <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2011/01/maria-goretti-quartet-self-titled.html" target="_blank">précédent album sans titre</a>, hop-la, Maria Goretti Quartet avait fini par se
transformer inexorablement en un joli fantôme, une idée vague en provenance
d’un possible mais nébuleux au-delà. Quand <i style="mso-bidi-font-style: normal;">14 :
02</i> est arrivé dans la boite-aux-lettres de 666rpm, je me suis soudainement
rappelé de ces jeunes gens. Mais absolument pas de leur musique… voilà une
chronique qui commence sous de très mauvais auspices, non ? Mais ne nous
emballons pas, ça ceci va très bien finir, comme dans les vrais romans d’amour.
</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKNz_UK4eeZ-o6dTZA3qMt_4rbzqUUroJSZa8aFMl5MTXj3XBOcDRboMymMJh3tKn2YtRGcFyw6yYbjh-o3XBlCOIRSll6-NXAPbO5GKy7QerWZJN4rnE1Qb63nr6ZhWVa30j1r8qQfx3r/s1600/Maria+Goretti+Quartet_14+02_CD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKNz_UK4eeZ-o6dTZA3qMt_4rbzqUUroJSZa8aFMl5MTXj3XBOcDRboMymMJh3tKn2YtRGcFyw6yYbjh-o3XBlCOIRSll6-NXAPbO5GKy7QerWZJN4rnE1Qb63nr6ZhWVa30j1r8qQfx3r/s400/Maria+Goretti+Quartet_14+02_CD.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Avec toute la conscience professionnelle qui me
caractérise, j’ai immédiatement écouté <i style="mso-bidi-font-style: normal;">14 :
02</i> et là les bras m’en sont tombés : mais qu’est ce que c’est bon ce
truc ! Quelle aisance ! Quelle énergie ! <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Par contre je n’arrivais toujours pas à faire
le lien exact entre ce que j’écoutais alors et les éventuels souvenirs que
j’aurais pu précédemment garder du groupe. Il m’a même fallu réécouter le
premier album histoire au moins de pouvoir faire un peu semblant de savoir de
quoi j’allais parler. Avoir l’air intelligent du type qui sait tout, celui qui
sort toujours les bonnes références au bon moment et qui a évidemment une
anecdote croustillante vaguement en rapport et à raconter sur un concert
mythique qui a eu lieu il y a au moins une vingtaine d’années devant un public
de trente personnes dont la moitié était déjà complètement bourrées dès le
début de la soirée.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Mais pas d’anecdotes, pas de souvenirs ni de
visites guidées de mausolées pour évoquer Maria Goretti et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">14 : 02</i>. Juste quelques constatations et quelques bonnes
surprises : le son du groupe s’est épaissi – je vous avais bien dit que
j’avais réécouté le disque d’avant – et a gagné à la fois en clarté et en
puissance (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Thai Nana</i> est même à la
limite du hard rock pour esthètes à mèches). Du coup le post-punk de Maria
Goretti Quartet passe de la catégorie collection de bourre-pifs vivifiants à
celle d’usine à tubes foldingues et parfois, voire très souvent, écervelés. La
musique de ces trois garçons ne se contente plus d’être frénétique, elle gagne
toujours plus en matière de frivolité obligatoire mais libérée, alliant
désormais ses rythmiques et plans à la The Ex/Dog Faced Hermans/Dawson avec une
diversité élégante qui ratisse toujours plus large : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">14 : 02</i> donne également à entendre du post punk robotique
voire glacial, un peu de tropicalité de ci de là, du blues urbain à la Gun
Club, du punk hardcore à la Biafra/Dead Kennedys, de la mélopée arabisante mais
Maria Goretti Quartet ne se perd jamais en route, n’hésite jamais sur la marche
à suivre et fédère tout ce merdier en un joyeux bordel explosif sans avoir
jamais l’air de racoler qui que ce soit ni de jouer aux promesses électorales.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Et vive le mariage pour
tous.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<a href="http://mariagoretti.bandcamp.com/album/14-02" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">14 : 02</i></a> est publié en vinyle et CD par <a href="http://www.hovercraftpdx.com/mgq.html" target="_blank">Hovercraft</a>, <a href="http://lovemazout.wordpress.com/" target="_blank">Love Mazout records</a>, <a href="http://www.rockerillrecords.com/" target="_blank">Rockerill records</a> et <a href="https://soundcloud.com/tandorirecords" target="_blank">Tandori records</a> – maintenant
j’espère bien un de ces jours voir Maria Goretti Quartet en concert, ça
m’évitera d’avoir à faire de efforts de mémoire, trois ans après]</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-34535286527482014122013-08-02T00:00:00.000+02:002013-08-02T07:28:04.612+02:00The Body / Master, We Perish<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUGJNTioafxqPYdb8GtrGYX-MpuOmfzL_PI0b9PlXQnt96MyMRjfdrZd44-dqmieqdkoxLDdnFlFed8C1V4bSvQncyggoOQ4Gu9-qA0OW1AaOTea9a6LgtGSXABkY8-3rmKem4OwBML85k/s1600/The+Body_Master,+We+Perish_CD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUGJNTioafxqPYdb8GtrGYX-MpuOmfzL_PI0b9PlXQnt96MyMRjfdrZd44-dqmieqdkoxLDdnFlFed8C1V4bSvQncyggoOQ4Gu9-qA0OW1AaOTea9a6LgtGSXABkY8-3rmKem4OwBML85k/s400/The+Body_Master,+We+Perish_CD.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;">THE
BODY n’avait pas donné beaucoup de nouvelles depuis l’album <i style="mso-bidi-font-style: normal;">All The Waters Of The Earth Turn To Blood</i>
(2010). </span>Un album réussi en collaboration avec Braveyoung et un split
single en compagnie de Whitehorse ont été publiés l’année suivante mais après,
plus rien. Deux années de silence. The Body est enfin de retour avec un mini
album, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Master, We Perish</i>, toujours
publié par <a href="http://www.atalossrecordings.com/" target="_blank">At A Loss Recordings</a>
et, malgré un nom digne d'un boys-band de front-wave bretonne ou de garage-rock
parisien, le groupe de Portland n’a définitivement rien perdu de sa superbe.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
On se contentera donc des trois titres de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Master, We Perish</i>, trois titres qui concentrent
et poussent encore plus loin la logique de construction/déconstruction mise en
place sur les enregistrements précédents de The Body – on rappellera qu’un
groupe capable de mettre des chants grégoriens (?) sur un album sans avoir
l’air ridicule et capable également de faire des reprises aussi bien de MDC que
de Judas Priest ou de Sinead O’Connor n’avait pourtant plus rien à craindre de
personne –, trois titres sur lesquels le groupe joue toujours plus avec les
possibilités d’un studio high-tech et d’un enregistrement moderne enfin
maitrisé à bon escient.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Le metal plombé, infernal et grésillant de The
Body a en effet tout de l’objet construit : manipulations sonores et
samples sont la panacée du duo contre l’ennui et le manque flagrant d’originalité
du metal moderne. Nos deux compères – Chip aux guitares et à la voix et Lee à
la batterie et aux samples, non cela ne s’invente pas – font en quelque sorte
preuve du même genre d’inventivité qu’un JG Thirlwell/Foetus en mélangeant les
genres, en brouillant les pistes et en intercalant sans cesse des éléments
inhabituels sauf que The Body se contente, si on peut dire, d’appliquer ses petites
recettes alchimiques à un metal fortement teinté de doom et de sludge et donc
ravalé au vitriol comme à la sauce expérimentale.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Master,
We Perish</i> The Body réussit là où tant de groupes se cassent invariablement la
gueule, par exemple l’insupportablement boursoufflé Gnaw Their Tongues ou les
irlandais d’Altar Of Plagues avec leur ultime album, le complètement raté <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Teethed Glory And Injury</i>. Et si The Body
ne se trompe pas de chemin, c’est parce que bien que pensée, bidouillée et
reconstruite, la musique du groupe reste absolument humaine c’est-à-dire –
puisque on parle de metal – braillarde, sale et malsaine. Il y a des jours où
je suis même carrément persuadé que Chip et Lee sont deux petits génies, des
génies du mal, évidemment. Mais ils s’en foutent, ces rednecks préfèrent
astiquer et graisser leurs armes à feu puis poser sur des photos avec leurs guns.
Pourtant ils n’ont pas leur pareil pour faire peur aux gens avec leur musique –
car il est difficile de ne pas chier dans son froc en écoutant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Master, We Perish</i>.</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-53032889291946779182013-08-01T00:00:00.000+02:002013-08-01T07:29:33.463+02:00Le Singe Blanc / Aoûtat<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMLwpjh5V5IBSeS6dggyh8DF56poIn9HSTeAzoWvxPe0-3eToQtWMJ3z1jeVInmYbKWeGVAlx2wSPEga8kGbni4waCnY8cEYftQZt3aBo8oSWQ09SJr_s4Zy7fvBNF7Q4VKiovOaf896kr/s1600/Le+Singe+Blanc_Ao%C3%BBtat_LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="361" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMLwpjh5V5IBSeS6dggyh8DF56poIn9HSTeAzoWvxPe0-3eToQtWMJ3z1jeVInmYbKWeGVAlx2wSPEga8kGbni4waCnY8cEYftQZt3aBo8oSWQ09SJr_s4Zy7fvBNF7Q4VKiovOaf896kr/s400/Le+Singe+Blanc_Ao%C3%BBtat_LP.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aoûtat</i> :
encore un disque de saison. Même si celui-ci a été publié en plein hiver. Un
hiver beaucoup plus long et beaucoup plus merdique que d’habitude, ce qui a eu
pour principale conséquence de retarder d’autant l’envol d<i style="mso-bidi-font-style: normal;">’Aoûtat</i> au pays des rêves et en compagnie de mon petit cœur
desséché. On ne peut pas écouter <a href="http://www.lesingeblanc.org/" target="_blank">LE SINGE BLANC</a> n’importe quand, à n’importe quelle occasion ni dans n’importe
quelle position. C’est que la banane turgescente a ses exigences et ses
impératifs. Et que si vous vous retrouvez la tête en bas et la queue entre les
jambes et bien tant pis. Parce que Le Singe Blanc, lui, bande sévère et
longtemps.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Le trio a fêté ses dix ans en 2010, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aoûtat</i> est le septième album du Singe
Blanc et rien n’a réellement changé ici. Toujours la même folie rythmique,
toujours les mêmes deux basses – en général il y en a une qui assure le
terrassement tandis que l’autre s’occupe des finitions mélodiques mais toutes
les deux s’accordent à saccader comme des folles –, deux basses qui tricotent
du poil de guenon avec une dextérité à en rendre jaloux NoMeansNo, les Ruins et
Sabot réunis et toujours un chant à trois voix (et parfois plus parce qu’il y a
des invités sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aoûtat</i>), des voix qui
borborygment, crachouillent, éructent, ricanent, gargarisent… Sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aoûtat</i> on croit pourtant déceler
quelques mots pour de vrai, des bouts de phrases qui pourraient signifier
quelque chose, c’est peut être enfin le miracle de l’évolution. Mais le reste
du temps les égosillements animaliers du Singe Blanc restent parfaitement
inintelligibles bien que toujours aussi signifiants : cette fureur et cette
folie, il faut qu’elles sortent et il faut surtout les faire partager.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Le Singe Blanc est aussi à l’aise dès qu’il s’agit
de groover comme une cocotte-minute que lorsqu’il faut pétarader sèchement, à
la punk. Mais dans tous les cas le trio ne perd pas de temps et donc n’en fait
pas perdre à l’auditeur : pas de redites inutiles, pas de branlettes
molles, pas de remplissages d’anus artificiels, autrement dit Le Singe Blanc
sait ce qu’il veut. Et ce qu’il veut c’est faire danser les débiles-mentaux,
les minets hypeux de vingt ans qui pensent découvrir la vie, les quarantenaires
psychorigides, blasés et revenus de tout et les vieux dans les hospices – même
les imbéciles-heureux devraient pouvoir y retrouver leur compte. Quand on aime…
Et avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aoûtat</i> on aime plus que
jamais Le Singe Blanc : ce septième album est le moins intentionnellement
tordu du groupe, il est le plus évident parce que le plus mélodique (il y a
même Mr Marcaille – également dans le rôle de l’ingénieur du son et du
robot-mixeur – qui a posé quelques crottes de violoncelle) et, presque paradoxalement,
il est le plus intensément débile et le plus instantanément jouissif. La banane
je vous dis.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<a href="http://lesingeblanc.bandcamp.com/album/ao-tat-3" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aoûtat</i></a><i style="mso-bidi-font-style: normal;"> </i>est publié en
CD et vinyle par <a href="http://www.aredje.net/" target="_blank">Aredje</a>, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><a href="http://moncul.org/" target="_blank">Et Mon Cul C'est Du Tofu ?</a>, <a href="http://www.la-face-cachee.com/" target="_blank">La Face Cachée</a>, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><a href="http://www.musicaperorganicaldi.it/wp/" target="_blank">Musica Per Organi Caldi</a> et <a href="http://whosbrain-records.com/" target="_blank">Whosbrain records</a> ; le LP est
absolument superbe dans sa pochette qui se déplie en trois volets pour laisser
apparaitre un très chouette artwork signé <a href="http://lalilas.over-blog.com/" target="_blank">Lilas</a> ; signalons enfin que ce
n’est pas la peine de chercher sur internet une version piratée et pleine
de mp3 dégueux d’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aoûtat</i> : le disque
est également disponible en <a href="http://moncul.org/wp-content/plugins/download-monitor/download.php?id=112" target="_blank">téléchargement libre et gratuit</a>] </div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-54519658971615576142013-07-31T00:00:00.000+02:002013-08-01T06:45:25.773+02:00Comme à la radio : Deuil<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFSn-fBYzjK0AhoOf8hZuXdu1-vvGkevN1o0CcuS5sn2P-Ge-nRwMctri_kYVVc1Hbzx9mG7cG0IRPMDU8CigP9Nkj_MVGloqO06WLcdtYeXXRRvrPYL1h7GX1SiEGYEA6fMKvbXEW4fth/s1600/Deuil_Acceptance+-+Rebuid_mp3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="365" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFSn-fBYzjK0AhoOf8hZuXdu1-vvGkevN1o0CcuS5sn2P-Ge-nRwMctri_kYVVc1Hbzx9mG7cG0IRPMDU8CigP9Nkj_MVGloqO06WLcdtYeXXRRvrPYL1h7GX1SiEGYEA6fMKvbXEW4fth/s400/Deuil_Acceptance+-+Rebuid_mp3.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Les belges de <a href="http://wearedeuil.tumblr.com/" target="_blank">DEUIL</a> ont droit aujourd’hui à la
rubrique « Comme à la radio » de 666rpm pour une seule et unique
raison : si vous allez faire un tour sur la page bandcamp du groupe, vous
vous apercevrez qu’<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><a href="http://deuil.bandcamp.com/album/acceptance-rebuild" target="_blank">Acceptance<span style="font-style: normal;">/</span>Rebuid</a></i> n’est disponible qu’en CDr et
en version très limité, un euphémisme signifiant que ce disque n’existe en fait
qu’à cinquante exemplaires.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Qu’importe me direz-vous puisque internet est là, qu’un
player bandcamp est reproductible à volonté sur n’importe quelle page de
n’importe quel webzine ou blogzine et que n’importe qui de par le monde peut
donc écouter la musique de Deuil et la faire partager. Une situation bien
pratique mais guère satisfaisante : tout le monde sait bien que la musique
sur internet n’est que synonyme de consumérisme digne d’un fastfood et qu’un
disque virtuel est un disque qui risque de se faire oublier encore plus vite
alors que la musique de Deuil mérite bien que l’on s’y arrête et que l’on y
retourne régulièrement. Voilà, c’est la crise, c’est la merde, les bons groupes
n’ont même pas les moyens de (faire) publier leur musique décemment</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><iframe seamless="" src="http://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3388791132/size=large/bgcol=000000/linkcol=ffffff/notracklist=false/transparent=true/" style="border: 0; height: 559px; width: 350px;"><a
href="http://deuil.bandcamp.com/album/acceptance-rebuild">Acceptance
/ Rebuild by Deuil</a></iframe></span></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
Il y a bien sûr une autre raison qui fait que l’on
parle aujourd’hui d’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Acceptance</i>/<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rebuid</i> : ces deux longs titres
sinueux sont tout simplement excellents dans la catégorie post hardcore, doom
atmosphérique et post black metal – comprenez par là, si vous n’avez pas encore
cliqué sur le lien ci-dessus, que la musique de Deuil est globalement lente et lourde mais
également parsemée de quelques accélérations black metal et surtout
transfigurée par une mélancolie certaine.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
D’ordinaire on est assez peu amateurs des groupes
qui trainent en longueur et en langueur pour mieux exhiber leur petit mal-être
or Deuil est une nouvelle exception qui confirme la règle, sans doute parce que
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Acceptance</i>/<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rebuid</i> a été enregistré en prise directe, que le son reste
donc cru et brut et que cela confère à Deuil un sentiment de ferveur
authentique et d’exaltation triste et non feinte. En espérant que le groupe ne
s’arrêtera pas en aussi bon chemin, enregistrera d’autres titres de cette
trempe et surtout réussira à trouver un vrai label pour les faire publier.
C’est vraiment tout le mal que l’on souhaite à Deuil…</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-19769361092293505472013-07-30T00:00:00.000+02:002013-07-31T12:45:55.550+02:00Dethscalator / Racial Golf Course, No Bitches<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTGWHSn2gINsulc0O1idM9owvarpA9geOklmwTozvP9-i4bK_245-73HuUGl_UjQl8H5OfVpzjK6x_yUXyW_L3177Bq4IouMWAaeNQXJrm_iA5xD8mPWgloxRRd2lsLXMCo3hgvWmBuMiJ/s1600/Dethscalator_Racial+Golf+Course+No+Bitches_LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTGWHSn2gINsulc0O1idM9owvarpA9geOklmwTozvP9-i4bK_245-73HuUGl_UjQl8H5OfVpzjK6x_yUXyW_L3177Bq4IouMWAaeNQXJrm_iA5xD8mPWgloxRRd2lsLXMCo3hgvWmBuMiJ/s400/Dethscalator_Racial+Golf+Course+No+Bitches_LP.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Le premier contact avec Dethscalator a été établi
grâce à un <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2010/05/hey-colossus-dethscalator-split.html" target="_blank">split album</a> partagé avec les ignobles génies de Hey Colossus. Sur ce disque, il
faut tout de même bien admettre que les Hey Colossus, encore en pleine mutation
sensorielle/trip sous acide/marasme psyché, avaient été dépassés par les jeunes
Dethscalator. Un groupe encore un peu vert et morveleux et pas génialement
original mais un groupe balançant dans la fosse à purin un hybride de
noise-rock suffisamment bien torché pour que l’on s’en mette jusque là,
c’est-à-dire bien profondément. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Racial Golf
Course, No Bitches</i> est le premier véritable album de <a href="http://dethscalator.com/" target="_blank">DETHSCALATOR</a> et voilà là un disque
étonnant, épatant même, et ce dans le premier sens du terme : on ne
s’attendait pas non plus à un truc à la fois aussi chaud-bouillant qu’épais et
gras. Un peu comme si Dethscalator avait à la fois décidé de lorgner du côté d’un
Motörhead enflammé et névrotique (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Black
Percy</i>) ou de quelques groupes U.S. spécialistes dans la boue, le visqueux
et la fange (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aids Atlas</i>). Beaucoup
plus compacte et beaucoup plus lourde mais toujours complètement irriguée par
un esprit rock’n’roll aussi éternel qu’universel (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Midnight Feast</i>), la musique de Dethscalator laisse désormais
entendre et apprécier un groupe qui joue frontalement la carte du mammouth défoncé
et courant au pas de charge derrière des mirages psychédéliques. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Dethscalator y gagne d’autant plus en originalité
et en identité. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Shit Village </i>et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">It’s What They Call The Cluhouse, Arsehole</i>
sont les cas typiques de deux compositions sur lesquelles Dethscalator refuse à
la fois toute concession et s’apparente à une sale maladie mentale qui vous
ronge doucement. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Internet Explorer &
Friends</i> puis <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pine Pot</i> ferment la
marche sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Racial Golf Course, No Bitches</i>,
confirmant que c’est lorsque Dethscalator joue le plus lentement possible qu’il
devient réellement fou parce que complètement dérangé, complètement psychotique
et définitivement acharné. C’est dans ces moments là que l’on comprend aussi
pourquoi le groupe aime citer Drunks With Guns parmi ses éventuelles
influences : les titres de Dethscalator sont composés de deux riffs
maximums, des riffs qui tournent en boucle de manière viscérale et insistante
et balayent toute forme de structure classique couplet/refrain. Une composition
de Dethscalator se termine donc comme elle a commencé, sur la même note, dans
le même marasme et dégageant le même bordel.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Le côté impitoyablement simple mais diablement
efficace de la musique de Dethscalator est pourtant à prendre avec
précautions : les guitares tronçonnent sans faiblir et le vomi tamisé au
mégaphone qui sert de chant a plus à voir avec des incantations malsaines et
des incitations à la débauche. Et si la face A de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Racial Golf Course No Bitches</i> est globalement plus rapide que la
face B, on l’aime tout autant et malgré, répétons-le, une nette préférence pour
le côté gluant et collant de Dethscalator. Encore un groupe anglais avec lequel
il va falloir désormais compter.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<a href="http://riotseasonrecords.bandcamp.com/album/racial-golf-course-no-bitches" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Racial Golf Course, No Bitches</i></a> est
publié en LP uniquement – le vinyle est rose pale – par <a href="http://www.riotseason.com/REPOSELP035.htm" target="_blank">Riot Season</a> ; la pochette
du disque est aussi incompréhensible que le titre de l’album et les premières
copies ont été livrées avec un tee de golf marqué du nom du groupe et de
l’album… définitivement une drôle d’idée] </div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-19773090134328850472013-07-29T00:00:00.000+02:002013-07-29T07:19:11.920+02:00Io Monade Stanca / Three Angles<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimqtyRCyNmb3Tjqz_HQZTCDGxJkrsGb1TmCVrst9EclEPQ_a79Uyj_7OooyKXd6o-JN-r63a9G5-88BZ_gM3xeXstIZHxxSyLmeZKiNdUmY47Uu9DRzSCS9ToSzxyQQGr7i1UmAs8CSC6u/s1600/Io+Monade+Stanca_Three+Angles_LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimqtyRCyNmb3Tjqz_HQZTCDGxJkrsGb1TmCVrst9EclEPQ_a79Uyj_7OooyKXd6o-JN-r63a9G5-88BZ_gM3xeXstIZHxxSyLmeZKiNdUmY47Uu9DRzSCS9ToSzxyQQGr7i1UmAs8CSC6u/s400/Io+Monade+Stanca_Three+Angles_LP.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Three Angles</i>
est le cas typique d’un disque dont on se demande avant de l’écouter si on va
l’aimer ou pas : les trois IO MONADE STANCA sont tellement barrés – et
drôles – sur scène que c’est tout juste si on ne ferait pas ensuite exprès de
refuser d’y croire sur disque. Il est pourtant là, ce troisième album de Io
Monade Stanca, un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Three Angles</i> publié
par une cohorte de labels. Et un disque qui ne ressemble à rien.
Attention : je ne dis pas que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Three</i>
Angles est une chose informe (infirme), sans couleurs ni saveurs ;
j’affirme au contraire que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Three Angles</i>
est un disque multiforme et multicolore (contrairement à sa superbe pochette
tout en noir et blanc). Mais, effectivement, on ne peut pas écouter un tel
disque comme un album de Retox (pour se défouler), un disque de Yowie (pour se
branler et rire entre amis d’un bon cumshot) ou un disque de Hawks (pour se
faire enculer). La vérité pataphysicienne de Io Monade Stance est ailleurs.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Moins cacophonique que son prédécesseur <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2009/09/io-monade-stanca-impossible-story-of.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Impossible Story Of Bubu</i></a>, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Three Angles</i> résonne tout autrement,
sans aucun doute à cause du chant beaucoup plus prédominant. Et beaucoup plus
lyrique également, malgré les passages borborygmés, feulés et outrés. Ce chant
est à la fois l’une des grandes originalités du disque mais peut aussi être sa
faiblesse, car le mix ne le met pas toujours très bien en valeur, ne l’appuie
pas suffisamment aux moments décisifs et de là à penser que les Io Monade Stanca
sont finalement encore un peu hésitants questions vocalises loufoques et
surtout quant à leur mise en place il y a un pas que l’on est souvent tentés de franchir. On pense malgré tout que l’enregistrement et le mix de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Three Angles</i> manquent généralement de
relief, de mordant et de folie. Qu’ils sont un peu plats.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Et c’est bien dommage parce que question
compositions, Io Monade Stanca dévoile par contre d’immenses ressources. Des
idées qui fusent, des fusées qui partent en vrille, des virevoltes maîtrisées,
des angles droits musicaux négociés in extremis, des mélodies qui accrochent.
Io Monade Stanca ne joue pourtant pas de prog rock ou de math rock : les
trois musiciens du groupe ont une façon bien à eux de pratiquer la
pataphysique, la fantaisie et l’absurde, sans que rien ne paraisse forcé ou
calculé. C’est ainsi que Io Monade Stanca compense plus que largement les
faiblesses techniques d’un enregistrement studio parfois maladroit : en
distillant une fraicheur hautement pétulante et euphorisante, en privilégiant
non pas le fun mais l’éclat, face aux postures et aux attitudes. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Three Angles</i> aurait pu être un très bon
disque : il s’agit uniquement d’un disque interpelant et croustifondant de
la part d’un groupe toujours aussi prometteur et toujours en pleine mutation –
et ici on a décidé de continuer à y croire. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><a href="http://iomonadestanca.bandcamp.com/album/three-angles" target="_blank">Three Angles</a></i>
est publié en vinyle uniquement et à trois cent exemplaires numérotés par huit
labels : <a href="http://www.atrdr.net/" target="_blank">A Tant Rêver Du Roi</a>, <a href="https://soundcloud.com/canalesenoiserecords" target="_blank">Canalese Noise records</a>, <a href="http://goatmanrec.blogspot.fr/" target="_blank">Goatman records</a>, <a href="http://humanfeather.tumblr.com/" target="_blank">Human Feather</a>, <a href="http://newsonic.it/" target="_blank">New Sonic records</a>, <a href="http://www.onlyfuckingnoise.it/" target="_blank">Onlyfuckingnoise</a>, <a href="https://www.facebook.com/TCollectibleDistribution" target="_blank">T Collectible Distribution</a> et <a href="http://whosbrain-records.com/" target="_blank">Whosbrain records</a>]</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-62418125039515287782013-07-28T00:00:00.000+02:002013-07-28T00:42:13.887+02:00Comme à la télé : Zeni Geva<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS8xHzYkOK8tbiNrbgeHC-9OmIZOdnMYypTp-ym6yIgYlOYfVDTFItfWn2AKoCD9T4Wp6l9r3f3zYZ7gNHF8i6zCA03h7hL-lIeXMSTOjGSvL0DNafY8FFKf0bFiRuwz1507cfEpdc1n-C/s1600/Zeni+Geva.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS8xHzYkOK8tbiNrbgeHC-9OmIZOdnMYypTp-ym6yIgYlOYfVDTFItfWn2AKoCD9T4Wp6l9r3f3zYZ7gNHF8i6zCA03h7hL-lIeXMSTOjGSvL0DNafY8FFKf0bFiRuwz1507cfEpdc1n-C/s400/Zeni+Geva.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Du gros et du lourd : ZENI GEVA avec un
concert enregistré lors d’une tournée américaine en 1996 et plus précisément <a href="http://www.youtube.com/watch?v=OFrqP1on19c" target="_blank">le 18 mai à Portland</a>. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
N’hésitez surtout pas à zapper les six premières
minutes de la vidéo, minutes consacrées à un interminable line-check avec un KK
Null qui a quelques problèmes de son... </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/OFrqP1on19c" width="420"></iframe></span></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
Et vous aurez aussi peut-être remarqué que le type
derrière la batterie n’est autre que Blake Flemming (ex Dazzling Killmen et Laddio
Bolocko).</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-549129897478926602013-07-27T00:00:00.000+02:002013-07-27T09:20:07.060+02:00John Butcher - Tony Buck - Magda Mayas - Burkhard Stangl / Plume<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWfMyXdjuGsAuh_Hu9__3Xnx8j4cGJ6Nmt2HMzLqhstPDgTrqqpV6aT3VQ8Dmst8yGNtWbCfNPUz5u6YzIqvS_DGWN-5F5jvqwuIYVuUdMOBsXPjBSpyrlu5eBwzyQzBqpUMdKrEgO1tGX/s1600/John+Butcher+-+Tony+Buck+-+Magda+Mayas+-+Burkhard+Stangl_Plume_CD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="358" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWfMyXdjuGsAuh_Hu9__3Xnx8j4cGJ6Nmt2HMzLqhstPDgTrqqpV6aT3VQ8Dmst8yGNtWbCfNPUz5u6YzIqvS_DGWN-5F5jvqwuIYVuUdMOBsXPjBSpyrlu5eBwzyQzBqpUMdKrEgO1tGX/s400/John+Butcher+-+Tony+Buck+-+Magda+Mayas+-+Burkhard+Stangl_Plume_CD.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
On retrouve sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Plume</i>
des musiciens de haut vol et aux pedigrees, si on peut parler ainsi, absolument
impeccables question musiques expérimentales et improvisées : la pianiste <a href="http://magdamayas.jimdo.com/" target="_blank">MAGDA MAYAS</a> (dont on a déjà parlé à
propos de <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2012/10/magda-mayas-christine-abdelnour-myriad.html" target="_blank">son très beau duo en compagnie de Christine Abdelnour</a>) et le guitariste <a href="http://stangl.klingt.org/" target="_blank">BURKHARD STANGL</a> (Polwechsel, Efzeg et
quantités d’autres projets) ; deux musiciens aux côtés desquels
apparaissent TONY BUCK (Ground Zero, Peril, The Necks, Kletka Red, etc.) à la
batterie et <a href="http://www.johnbutcher.org.uk/" target="_blank">JOHN BUTCHER</a>
(Polwechsel, Phil Minton, The Ex, la liste est incroyablement longue) aux
saxophones. Plus exactement les deux derniers musiciens cités représentent en
quelque sorte le noyau dur qui a enregistré <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Plume</i> ;
par contre Burkhard Stangl joue sur le premier titre uniquement alors que Magda
Mayas n’apparait que sur le second. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Plume</i>
n’a pourtant rien d’une compilation absurde de deux trios distincts et de deux
espace-temps musicaux différents qui n’auraient en commun que Tony Buck et John
Butcher. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flamme</i> (avec Burkhard
Stangl) a beau être un enregistrement en concert de 2007 et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Vellum</i> (avec Magda Mayas) date peut-être
d’avril 2011 mais on écoute ici un vrai disque, c’est-à-dire un projet.
Peut-être – et même sûrement – celui-ci est-il né à postériori, lorsque les
bandes enregistrées ont été réécoutées, comparées, mises en parallèles et
finalement réunies mais cela n’a désormais que bien peu d’importance. On
rêverait même d’entendre une prochaine fois les quatre musiciens jouant
ensemble, bien que l’on comprenne également à l’écoute de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Plume</i> que la formule du trio est souvent une formule optimale en matière de musique improvisée.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flamme</i> a
longtemps été mon titre préféré du disque parce que l’alchimie entre Buck,
Butcher et Stangl y est de prime abord la plus évidente mais aussi la plus
drôle et la plus imagée. John Butcher, véritable poète des sons et expert en
roule-libre de la pratique du saxophone est ici particulièrement inventif et
déchainé. Cela ne signifie pas qu’il tire systématiquement toute la couverture
à lui mais il reste celui dont l’instrument s’expose le plus, y compris
lors des passages très ténus et proche d’une esthétique de l’effacement. D’un
autre point de vue, Burkhard Stangl fait preuve d’admirables nuances avec sa
guitare en mode abstrait bien qu’il souffre également parfois de la complémentarité
percussive de la paire Buck/Butcher. En fait l’évidence alchimique mentionnée
un peu plus haut s’explique avant tout par la prédominance motrice de l’un des
trois musiciens sur les deux autres (ce n’est donc pas une alchimie à proprement
parler…).</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Vellum</i>
est en définitive le titre qui recèle le plus de surprises. Magda Mayas, dont
on apprécie énormément la sensibilité, s’impose davantage avec son piano
(préparé) que ne le fait Stangl et sa guitare. L’explication pourrait être
purement technique, liée aux capacités de résonnances et – à nouveau –
percussives d’un piano. Même si le saxophone brille encore beaucoup ici,
le trio Buck/Butcher/Mayas est celui qui s’équilibre le plus et celui où les
sonorités des différents instruments interagissent le plus entre elles. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Vellum</i> est une pièce moins immédiate que
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flamme</i> parce que plus
« conflictuelle » et peut-être même tordue ou en tous les cas
labyrinthique mais elle est du coup infiniment plus riche et fait logiquement
moins appel à l’humour instantané ou à la fantaisie immédiate. Sur la longueur, le temps et les
écoutes passant, c’est bien <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Vellum</i>
qui finit par s’imposer comme la pièce centrale de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flamme</i>, son final tout d’abord très frontal puis s’effaçant temporairement
mais toujours mené à trois étant des plus passionnants. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Plume</i>
est publié en CD par <a href="http://www.unsounds.com/" target="_blank">Unsounds</a>]</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-46372393597138602662013-07-26T00:00:00.000+02:002013-07-26T07:14:04.523+02:00Degreaser / Sweaty Hands<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjcheiBmq0nvcDoKmLMu3gGb8oQZJ5lCbU_tcXgyVeoUFGizzxKohE2Z72Bup6TuCKJ85WsncemfWcKNKVCaRXlwx9yNMK3zB6lRoq5aaeoxJfVTA5tVuCOKowQp-8K3XCoLgMlGe22d99/s1600/Degreaser_Sweaty+Hands_LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjcheiBmq0nvcDoKmLMu3gGb8oQZJ5lCbU_tcXgyVeoUFGizzxKohE2Z72Bup6TuCKJ85WsncemfWcKNKVCaRXlwx9yNMK3zB6lRoq5aaeoxJfVTA5tVuCOKowQp-8K3XCoLgMlGe22d99/s400/Degreaser_Sweaty+Hands_LP.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<a href="http://degreaser1.bandcamp.com/" target="_blank">DEGREASER</a>
c’est principalement le groupe de Tim Evans, un australien exilé à
New-York/Brooklyn et qui dans les années 90 s’était particulièrement illustré
avec Sea Scouts puis, un peu plus tard dans les 2000’s, avec Bird Blobs. Un
type à qui rien ne fait peur et surtout pas de s’accoquiner avec Kristian
Brenchley, autre australien expatrié et guitariste de Woman mais qui joue de la
basse au sein de Degreaser. Ces deux là font la paire mais Brenchley ne joue pas
sur les deux premiers albums de Degreaser à savoir <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bottom Feeder</i> (2011) et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty
Hands</i> (2012). Aujourd’hui le line-up du groupe est complété par le batteur
John Coates et c’est cette version là de Degreaser que l’on a pu découvrir lors
d’un concert pour happy fews en juin 2013 à Lyon.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
L’occasion de parler de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty Hands</i> est donc trop belle : ce disque commence un peu à
dater mais on a précisément réussi à mettre la main dessus lors de ce <a href="http://666rpm.blogspot.de/2013/06/report-nicoffeine-degreaser-buffet-froid.html" target="_blank">concert lyonnais</a>. Pas plus que son prédécesseur, le très glauque et rampant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bottom Feeder</i>,<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Sweaty Hands</i> n’est pourtant pas symptomatique de la musique que
l’on a écouté ce soir là. Non, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty
Hands</i> est du genre toujours plus poisseux et marécageux, le blues y dégage
une odeur nauséabonde, les charognes s’étalent sur le sol et Degreaser nous
force à nous trainer dessus à quatre pattes, ça fait un bruit dégueulasse, on
trébuche à chaque instant mais on n’a pas d’autre choix que de continuer
d’avancer si on veut échapper au massacre, sauf que tout ceci ne semble pas
avoir de fin.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty Hands</i>
ressemble à un énorme grincement, de ces grincements qui font crisser les
dents, donnent l’impression que quelqu’un est en train de vous enfoncer des
aiguilles à coudre sous les ongles et qui vous brisent les os de l’intérieur.
Une véritable torture sonique. Le bourreau en chef c’est (on l’a déjà dit) Tim
Evans et ce type n’a pas son pareil pour vicier le son de sa guitare déjà gavée
jusqu’à l’overdose de fuzz, de wah-wah et autres échos infinis avec une couche
de crasse malsaine à faire frémir Satan en personne. Le côté australien de la
musique de Degreaser se devine pourtant mais à peine – il y a des relents de
Birthday Party ça et là mais ils ont depuis longtemps été passés au
presse-fruits et mélangés avec du jus fermenté de cadavres d’animaux – tout
comme le côté Stooges, le meilleur côté des Stooges c’est-à-dire le côté à la
fois psyché et bruyant, celui de l’indétrônable <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Fun House</i> et qui ici se fait plier en deux voire complètement
désarticuler par Degreaser.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
La seule chose complètement absente de cette
musique nihiliste et jusqu’au-boutiste – puisqu’on a cité Birthday Party et les
Stooges – c’est l’absence totale d’attrait sexuel : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty Hands</i> est un album tout sauf sexy (alors qu’il est
indéniablement rock’n’roll), entre autre parce que Tim Evans chante avec une
voix d’alien sous hélium mais surtout parce qu’il y a trop de merde et de gras
pourri qui noient cette musique. Une musique absolument pas sympathique, qui ne
fait que s’imposer, où même le vice a été éjecté via le vide-ordures pour se
retrouver au même niveau que tout le reste, celui de l’effroi. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweaty Hands</i> est publié en vinyle
uniquement par <a href="http://negativeguestlistrecords.bandcamp.com/" target="_blank">Negative Guest List records</a>. On annonce toujours le troisième album de Degreaser
pour cette année 2013, un album qui logiquement devrait plus coller au côté
boogie-swamp de la musique que le groupe joue ces derniers temps.</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-69167560820852691142013-07-25T00:00:00.000+02:002013-07-25T07:27:00.603+02:00Rorcal / Világvége<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUr7YGzRupy77H-Of2ZnTUwPlbVAOwUPa0lgpm3s5yaHPGqUEdxdx4aiSGez21NyQPrnqelL4JOF2Qdj-vh_f1ylGhtggtLnqPaiFsNq63ndtSVVEfmWteqzuPT3y_8x_LbjMLs87uoVfk/s1600/Rorcal_Vil%C3%A1gv%C3%A9ge_LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUr7YGzRupy77H-Of2ZnTUwPlbVAOwUPa0lgpm3s5yaHPGqUEdxdx4aiSGez21NyQPrnqelL4JOF2Qdj-vh_f1ylGhtggtLnqPaiFsNq63ndtSVVEfmWteqzuPT3y_8x_LbjMLs87uoVfk/s400/Rorcal_Vil%C3%A1gv%C3%A9ge_LP.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Le chroniqueur mondain/critique d’art contemporain
de 666rpm s’est toujours un peu méfié de <a href="http://www.rorcal.com/" target="_blank">RORCAL</a>.
Une première et unique expérience en concert puis un album aussi long que
fastidieux (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Heliogabalus</i>) auront eu
raison d’un manque de patience et d’endurance certain. C’est pas facile tous
les jours, hein. Pour faire (trop) court question présentations, on peut
préciser que Rorcal est un groupe suisse pratiquant le doom satanique comme
d’autres vont à la chasse ou à la pêche c’est-à-dire avec le plus grand respect
des traditions. On ne parle absolument pas de doom 70’s mais d’un doom moderne,
hachuré de métal noir comme la mort et la souffrance mais aussi rehaussé d’une grosse
pincée de drone à la Sunn O))).</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Chouette programme n’est-il pas ? Oui, tout à
fait. Le problème étant que Rorcal avait jusqu’ici toujours eu un peu de mal à
convaincre, se dispersant dans trop de lenteur et trop de longueur. Il était
donc hors de question d’écouter et de prendre en considération <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>, quatrième album (?) de
Rorcal. L’impasse totale. L’oubli définitif pour un groupe dont on ne voulait
même plus entendre parler. Et puis la vie, le hasard, <s>la conscience
professionnelle</s>, la curiosité et un soupçon de mauvaise foi ont fait le
reste : c’est en écoutant l’album <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2013/05/vuyvr-eiskalt.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Eiskalt</i> de Vuyvr</a> – groupe dans
lequel l’un des deux guitaristes de Rorcal joue également – que le nom du grand
cétacé a logiquement refait surface. Alors, allons-y pour écouter ce <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>…</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
… Première bonne surprise, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i> tient sur les deux faces d’un LP ce qui signifie que cet
album dure à peine plus d’une bonne quarantaine de minutes. Deuxième bonne
nouvelle : même si Rorcal clame que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>
est la bande son de la fin du monde et de l’apocalypse, on s’en fout
complètement ; peut-être que le groupe tient particulièrement à cœur de
défendre ce concept vieux comme le metal de papa mais on<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>n’en a vraiment pas besoin pour écouter – et
apprécier – <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>. Le mot est donc
lâché : « apprécier ». Et il s’agit de la troisième bonne
nouvelle apportée par ce disque : oui <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>
est sacrément bon.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
La concision (relative bien sûr) va tout de même
mieux à Rorcal et on est heureux de constater que le groupe, loin d’abandonner
l’usage de ses idiomes metal favoris a réussi à les faire tenir dans des
compositions toujours aussi chiadées et ambitieuses sauf que cette fois le
résultat est là. On soupçonne Rorcal d’avoir toujours voulu atteindre une
certaine majesté, une grandeur absolue pour une noirceur toujours plus totale
(l’album <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Heliogabalus</i>, désolé d’y
revenir, passait complètement à côté de cet objectif) et avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i> le groupe y parvient sans
peine, sans doute parce qu’il met ici de côté son côté drone, met la pédale
douce du côté du doom pur et dur et privilégie davantage le black metal. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
C’est bien la musique du mal qui domine sur un bon tiers de
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>, tente de se tailler la
part du lion mais reste finalement très loin de prendre toute la place : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i> démarre en effet dans la
lenteur et l’oppression puis passera par plusieurs états successifs (y compris
celui d’interludes à base de chœurs samplés d’œuvres du compositeur Alfred
Schnittke) et finira dans la douleur. Entre temps la pression aura été
insoutenable, des déferlantes de feu et de mort se seront abattues et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>, s’il doit effectivement
raconter l’apocalypse, aura au moins mis tout le monde d’accord parce que cet
album, sans mauvais jeu de mot mais, pour paraphraser une expression aussi stupidement
cliché que définitivement ridicule et beaucoup trop courante chez les fans de
metal et autres musiques violentes, est une véritable tuerie. Une musique
également servie par une qualité d’enregistrement quasi exemplaire (les notes
imprimées sur la pochette intérieure parle d’un enregistrement en prise directe
sur une seule journée) et précisons que le mix et le mastering ont été assurés
par Raphaël K. Bovey, déjà connu pour son travail avec Zatokrev. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Finalement c’est bien le doom qui a quand même le
dernier mot sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i> et on n’en
attendait pas moins de Rorcal, groupe dont la musique complexement torturée est
à la hauteur des ambitions malsaines. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>
est un album toujours surprenant parce que jamais linéaire – sauf en ce qui
concerne le chant qui s’extirpe malgré tout des poncifs du genre hurlé grâce à
une réelle capacité de puissance destructrice – mais il s’agit surtout d’un
album dont le tracé reste toujours très lisible et donc captivant. Une façon
comme une autre de dire que Rorcal serpente sans louvoyer et que le groupe fait
passer le doom dans la catégorie supérieure, celles des musiques qui ne se
contentent pas de faire que (le) mal.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<a href="http://rorcal.bandcamp.com/album/vilagvege" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i></a> est publié en vinyle par <a href="http://calofror-records.blogspot.ch/" target="_blank">Calofror records</a>, <a href="http://lostpilgrimsrecords.tumblr.com/" target="_blank">Lost Pilgrims records</a> et <a href="http://www.sickmangettingsickrecords.de/" target="_blank">Sickman Getting Sick records</a> mais
il existe également une version cassette publiée elle par <a href="http://wolvesandvibrancyrecords.tumblr.com/releases" target="_blank">Wolves And Vibrancy records</a> – à l’heure où on vous parle il n’existe toujours pas de version CD
mais un retirage vinyle de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Világvége</i>
serait déjà à l’ordre du jour]</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-41609827797178838002013-07-24T00:00:00.001+02:002013-07-24T07:00:52.980+02:00Cause & Effect - volume 1<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Il semblerait bien, face à la crise économique qui
s’éternise*, que les seules échappatoires pour les maisons de disques qui
veulent s’en sortir financièrement soient, premièrement, de vendre des éditions
vinyles de plus en plus chères et/ou, deuxièmement, de jouer la carte de
l’objet. L’un ne va pas sans l’autre vous me direz – quoi que dans certains
cas, ces éditions vinyles chargées en couleurs dégueulasses sont tout sauf
belles – mais en ce qui concerne <a href="http://www.joyfulnoiserecordings.com/" target="_blank">Joyful Noise Recordings</a>, label montant de la scène indé US et basé à Indianapolis,
c’est souvent la deuxième option qui prime. Joyful Noise Recordings ne se
contente pas d’avoir un catalogue comprenant quelques références parmi les plus
bandantes du moment, le label soigne également ses productions toujours avec
(bon) goût.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Intéressons nous donc à ce <i style="mso-bidi-font-style: normal;">CAUSE & EFFECT Volume 1</i> qui comme son nom l’indique est une
compilation. Une compilation sous la forme d’un triple 7’. Chaque galette
accueille deux groupes ou musiciens et est gravée dans un plastique bicolore,
moitié transparent et moitié noir**. Les trois disques sont emballés dans une
surpochette et retenus par un obi sur lequel est écrit à la main le numéro de
chaque exemplaire puisque <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cause &
Effect</i> est un tirage pas très limité à 2000 – oui, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">deux milles</i> – exemplaires.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Première galette. C’est LOU BARLOW qui ouvre la
marche (funèbre) avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Crack And Emerge</i>.
Comme tous les heavy métalleux des 80’s passés par le punk, la cold wave, la
musique industrielle et reconvertis dans le noise-rock puis le free-jazz et
l’Idm, je n’ai jamais pu encadrer les geignardises de ce cher Lou qui depuis au
moins vingt ans passe son temps à se rabattre la queue entre les jambes et à
pleurnicher parce qu’il s’est encore fait larguer par une meuf sans cœur. Ce
type doit en plus aimer le pastis***, c’est pas possible autrement. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
De l’autre côté on trouve un groupe du nom de DUMB
NUMBERS pour un titre intitulé <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Last Night
I Had A Dream</i> avec l’australien Adam Harding à la guitare et au chant, Lou
Barlow à la basse et Murph à la batterie. Vous avez dit Sebadoh ? C’est
ballot parce que je n’ai jamais aimé ça non plus, exactement pour les mêmes
raisons que celles qui me font assassiner Lou Barlow à chaque fois que le
croise au drive-in du coin. Dumb Numbers = même pas en rêve, surtout que cette chanson figurera sur l’album sans titre que le groupe s’apprête à publier.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCSOVKpT4lJfzD1AGz1aN9IwrMgveTDlqsmbSWfFQ9jS1LaY8kDYltnDgvMeS589CChyphenhyphenssJqLMVcf_ZiVw4c0ovfuRFqW1D9rjjWxWE9rroUjow1ztKdKBqU0cop_qxD5j1r09PzCe4AU_/s1600/Cause+&+Effect+-+volume+1_3+x+7%27.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCSOVKpT4lJfzD1AGz1aN9IwrMgveTDlqsmbSWfFQ9jS1LaY8kDYltnDgvMeS589CChyphenhyphenssJqLMVcf_ZiVw4c0ovfuRFqW1D9rjjWxWE9rroUjow1ztKdKBqU0cop_qxD5j1r09PzCe4AU_/s400/Cause+&+Effect+-+volume+1_3+x+7%27.jpg" width="400" /></a></div>
</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
Deuxième galette. Ce grand dadais de THURSTON
MOORE nous délivre un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Gleo</i> tiré d’une
improvisation free-noise-machin-truc enregistrée avec le batteur John Moloney.
Ça ressemble à rien ou plutôt, si, cela ressemble à du grand n’importe quoi
mais c’est ça que j’aime chez Thurston, lorsqu’il se branle la nouille et
astique le manche de sa guitare pour faire du bruit. Par contre je n’aime pas
celui de certains derniers albums de Sonic Youth, ce groupe de vieux jeunes. Ce
titre très brut devrait rester inédit.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Sur la face B il y a l’un des meilleurs groupes
new-yorkais actuels c’est-à-dire TALK NORMAL. Le problème est que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Shot This Time</i> figure déjà sur <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2012/12/talk-normal-sunshine.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sunshine</i></a>, l’excellentissime deuxième
album du duo. Bon… si au moins cela donne envie aux retardataires de
s’intéresser enfin à Talk Normal, voilà qui est un moindre mal car voilà l’un
des rares groupes qui a réussi à digérer l’héritage de Sonic Youth (le vrai,
celui des années 80) et à en faire quelque chose de vraiment intéressant et de
vraiment bon. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Troisième et dernière galette. DAVID YOW en solo
pour un titre – <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Thee Itch</i> – qui
figurera sur le premier album de ce grand monsieur et parait-il enregistré
depuis des années, un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Tonight You Feel
Like A Spider</i> à paraitre chez Joyful Noise Recordings
avec plein de packagings différents, dont un construit à base d’une pierre
taillée et gravée. Ici on adore Jesus Lizard mais on doit aussi avouer que si
ce <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Thee Itch</i> n’avait pas été
enregistré par David Yow, on n’aurait même pas essayé de l’écouter jusqu’au
bout. Il n’y semble-t-il rien de pire que ces chanteurs/performers qui se
mettent à composer et à avoir des idées. Qu’ils se les gardent.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Dernier groupe et dernière face avec les géniaux
CHILD BITE. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Abysmal Splatter</i> est un
titre tiré du 10’ <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2013/04/child-bite-vision-crimes-et-monomania.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Vision Crimes</i></a> et déjà réédité sur un
LP comprenant également <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Monomania</i>, un
autre 10’ de Child Bite. On ne rajoutera rien à tout le bien que l’on pense de
ces deux disques et de ce groupe, un ramassis d’enragés inventifs coincés
quelque part entre les Dead Kennedys (un peu) et Jesus Lizard (beaucoup). Un
must.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
C’est l’heure des comptes et le résultat est guère
brillant : sur six titres seuls deux sont ou resteront inédits. C’est bien
trop peu. Alors on recommence à compter : sur six titres seuls trois sont
vraiment excellents. C’est encore bien trop peu. Et en ce qui concerne ce nom
un peu pompeux de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cause & Effect</i>
il répond à la logique suivante : chaque musicien ou groupe de chaque face
A a influencé celui de la face B. Tout cela est d’une limpidité indiscutable… Lou
Barlow/Dumb Numbers, Thurston Moore/Talk Normal et David Yow/Child Bite, l’idée
est bonne mais sa concrétisation reste uniquement au stade des bonnes intentions.
On verra bien s’il y aura une amélioration l’année prochaine puisque Joyful
Noise Recordings a l’intention de publier un nouveau volume de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cause & Effect</i> tous les ans,
histoire donc de faire connaitre un peu mieux son catalogue grandissant…</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
* soit dit en passant, une crise économique qui
s’éternise depuis plus de trente années (au bas mot) ce n’est plus du tout une
crise mais un mode de fonctionnement systémique propre et intrinsèque au modèle
économique dominant l’économie mondiale </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
** ce qui ressemble à la définition chromatique du
seul cocktail que j’ai jamais réussi à boire de ma vie : vodka et liqueur
de café (plus évidemment de la glace pilée) – comme chacun sait, la vodka est
une boisson d’homme qui normalement se boit pure, pas comme cette merde sudiste
de Pastis mais le Nuage Noir, Black Russian pour les anti-Lebowski, est la
seule exception à cette règle pourtant inébranlable ; pour en revenir à la
couleur de ce triple single, il existe également en vinyle moitié transparent
moitié argenté, ce qui est la couleur d’aucune boisson de ma connaissance, même
non alcoolisée </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
*** qu’est ce que je disais…</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-5638868660797044872013-07-23T00:00:00.000+02:002013-07-24T06:55:06.745+02:00Jessica93 / Who Cares<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_RAXgthJNtcuFBc7IIyPiXgUtvmCe1XHuzw2r8gvESuvKtHuZxIHdzesKbI2-FlzIE3kB5GiAsQ7DRNp3UJpSCJ9PMfBFWFKabB41MiAUVanFKb4JsKel5D5DryyYUYKJXg8dndIa1Jsy/s1600/Jessica+93_Who+Cares_LP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_RAXgthJNtcuFBc7IIyPiXgUtvmCe1XHuzw2r8gvESuvKtHuZxIHdzesKbI2-FlzIE3kB5GiAsQ7DRNp3UJpSCJ9PMfBFWFKabB41MiAUVanFKb4JsKel5D5DryyYUYKJXg8dndIa1Jsy/s400/Jessica+93_Who+Cares_LP.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Il y avait de quoi s’enthousiasmer à propos du <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2012/10/jessica-93-self-titled.html" target="_blank">premier disque de Jessica93</a>, un 12’ de quatre titres seulement redéfinissant la
mélancolie plombée des années 80 (tout comme ses extensions du début des 90’s…)
et reprenant à son compte l’utilisation abusive des machines à brumiser les
synapses et à déterrer les cadavres de chats crevés. Une musique à la fois puissante
mais irrésistiblement belle, aussi commotionnante qu’émouvante.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<a href="http://jessica93.org/" target="_blank">JESSICA93</a> continue
sur cette voie avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Who Cares</i>,
un deuxième enregistrement que cette fois on peut réellement qualifier d’album
(six titres seulement mais 38 minutes de musique) tout en apportant quelques
menus changements et améliorations à sa formule de départ. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Who Cares</i> est un enregistrement d’apparence plus directe,
moins brumeuse et moins opiacée que son prédécesseur ; cela ne signifie
pas que Jessica93 soit désormais adepte de la gaudriole techno-dark mais, en
mettant plus que jamais ses programmations de boite-à-rythmes toujours plus en
avant, ce one man band – parce que Jessica93 est l’œuvre d’une seule et unique
personne, rappelons-le – Jessica93, donc, prend le pari de plus de dansabilité
et d’encore plus de puissance entrainante.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Le côté massif façon Sisters Of Mercy est ainsi
renforcé (réécoutez un peu les programmations de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">First And Last And Always</i> pour vous en convaincre un peu mais
surtout ne restez pas à un niveau aussi terre-à-terre de comparaison) or
ce qui frappe également ce sont ces quelques effluves curistes qui
s’échappent de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Who Cares</i>, des
effluves comme à l’époque où le groupe de Robert Smith optait pour les rythmes
tribaux tout en sortant enfin les guitares au grand jour. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Who Cares</i> n’est certainement pas <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pornography</i> – et sûrement que Jessica93 s’en fout complètement de
Robert & C° – mais, musicalement, on retrouve ici quelques unes de ces
pistes d’antan que Jessica93 revisite avec d’autant plus de goût qu’il le fait surtout
avec inventivité (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">French To The Bones</i>
fait d’ailleurs plus curiste que nature). Si certains pensent désormais que
la création musicale actuelle en matière de rock et de pop music ne peut être
qu’un éternel recommencement et qu’une relecture du passé, il y a tout à se
réjouir de l’existence et de la vivacité créative d’un groupe tel que Jessica93
qui propulse ses envies suffisamment loin dans les airs pour donner naissance à
une musique aussi passionnante que réelle.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Derrière les tubes aussi évidents qu’irrésistibles
que sont <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Away</i>, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Poison</i> (incroyable single avec sa ligne de basse-bulldozer sans
pitié) ou <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Junk Food</i>, Jessica93 nous
offre également quelques déviances à son orthodoxie supposée : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Origine</i> est un titre plus squelettique, plus
désarticulé et donc moins inexorable que le reste de l’album, il possède ce
côté presque ethnique qui pourtant lui confère une force de persuasion tout
aussi imposante ; composition complètement instrumentale et d’une lourdeur
que n’aurait pas renié un Godflesh, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sweet
Dreams</i> brille dans le noir avec ses guitares à l’unisson, des guitares à la
limite d’un golgoth métal proche des kitscheries d’un Katatonia ayant renoncé
aux mises en plis à frisettes et aux balayages californiens – pas besoin d’avoir
une longue chevelure de surfeur des neiges pour avoir envie de se secouer
lentement la tête au son d’une composition finalement plutôt sombre et presque
génialement éprouvante. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Who
Cares</i> Jessica93 signe un album certes extrêmement connoté et balisé
mais d’une personnalité certaine et sincère <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et, donc, d’une richesse ensorcelante pour qui
sait – ou ose – plonger dedans. Seuls les ayatollahs du bon goût, les gentils
donateurs de l’UMP, les anti-mariages pour tous et les fanatiques de grindcore
ou de punk à roulettes devraient y trouver quelque chose à redire. Mais ici, on
aime vraiment beaucoup ce disque qui illumine déjà cette année 2013 d’éclats
aussi sombres que magiques.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<i><a href="http://teenagemenopause.bandcamp.com/releases" target="_blank">Who Cares</a></i> est
publié en vinyle par trois labels parisiens aussi différents et
complémentaires et ça aussi on trouve ça beau : <a href="http://moncul.org/" target="_blank">Et Mon Cul C’est Du Tofu ?</a>, <a href="http://www.musicfearsatan.com/label/" target="_blank">Music Fear Satan</a> et <a href="http://teenagemenopause.bandcamp.com/" target="_blank">Teenage Menopause records</a> ; en
outre <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Who Cares</i> est disponible en <a href="http://moncul.org/wp-content/plugins/download-monitor/download.php?id=123" target="_blank">téléchargement libre et gratuit</a>, ce qui te donnera peut-être, à toi cher lecteur,
l'envie d’acquérir en vrai et en dur l’un des cinq cents exemplaires pressés de ce LP…
c’est tout le mal que l’on te souhaite, finalement]</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-38731355923601944282013-07-22T00:00:00.000+02:002013-07-22T07:21:41.687+02:00Report : Cougar Discipline et Totale Eclipse à Buffet Froid - 15/07/2013<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCNw5GNh2aoo8WCR-vorbu5iXVmMGP_yD-V8grMsRHGLIbp1A52HZDf2zGBknppHLm6pkcj3QqJfPnDMgvg-X1ZrwSnZS0lCnrgx_cky-BY18Ouyqpls0IfK3rxB-s_UnAmr_s27gWOoQE/s1600/Totale+Eclipse+@Buffet+Froid_15+07+2013_flyer.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="391" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCNw5GNh2aoo8WCR-vorbu5iXVmMGP_yD-V8grMsRHGLIbp1A52HZDf2zGBknppHLm6pkcj3QqJfPnDMgvg-X1ZrwSnZS0lCnrgx_cky-BY18Ouyqpls0IfK3rxB-s_UnAmr_s27gWOoQE/s400/Totale+Eclipse+@Buffet+Froid_15+07+2013_flyer.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Il n’y a pas à dire : on se fait royalement et
sincèrement chier au mois de juillet, à Lyon. Pas le moindre petit concert à se
mettre entre les oreilles, pas le moindre truc excitant à faire mais par contre
des invitations en-veux-tu-en-voilà pour aller boire des menthes à l’eau à des terrasses
de bars qui passent de la musique abominable, des invitations pour manger de la
viande de cheval cuite au barbecue ou d’autres encore pour aller piquer une
tête dans une piscine appartenant à un ami d’un ami d’un ami… et faire semblant
d’avoir le plaisir de rencontrer des gens nouveaux pour connaitre la joie éphémère
de pisser dans leur eau de javel.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Alors lorsque la nouvelle d’un concert de dernière
minute de Totale Eclipse est parvenue jusqu’à mes oreilles, un concert fort
judicieusement organisé le lundi 15 juillet dans la cave de Buffet Froid, je
n’ai pas trop hésité non plus, sachant que cette occasion serait sûrement la
dernière jusqu’à la toute fin du mois d’aout. Qu’il parait loin déjà le temps où
Grrrnd Zero arrivait malgré tout à organiser quelques concerts pendant l’été…</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgQ7aAm-kFZBbuFhK0og7FWgupunhcBqntqLDXg3VMEg4M8R2ghGZ7-NikCdK9m9YiA2oEHTy3ERs7ONmCO1tpR5hKjTOKvehIXu35FzrEQ0lFCD8CtJIg3NjuAUxu1eyKCK2JkAgJbZdR/s1600/2013+07+15_Cougar+Discipline_039.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgQ7aAm-kFZBbuFhK0og7FWgupunhcBqntqLDXg3VMEg4M8R2ghGZ7-NikCdK9m9YiA2oEHTy3ERs7ONmCO1tpR5hKjTOKvehIXu35FzrEQ0lFCD8CtJIg3NjuAUxu1eyKCK2JkAgJbZdR/s400/2013+07+15_Cougar+Discipline_039.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Initialement la première partie prévue consistait
en un « solo de violoncelle ». Programmation culturelle. Fort
heureusement le (la ?) violoncelliste s’est désisté(e) et au dernier
moment c’est COUGAR DISCIPLINE qui a été chargé de chauffer l’ambiance et de rameuter
encore un peu plus de monde. La soirée s’annonçait donc excellente. Et j’aurais
vraiment voulu et aimé raconter que les trois Cougar Discipline ont réellement
cassé la baraque, qu’ils ont joué des nouveaux titres fantastiques, que le son
était énorme, que la tension était à son maximum, que les gens dans le public
étaient à bloc et chauds comme la b(r)aise et que tout ça s’est achevé dans une
orgie over-sonique d’ultra-violence et de sexualité débridée.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Malheureusement, la réalité fut tout autre : alors
que le concert semblait très bien parti (avec un chanteur en grande forme), une
odeur de cramé a rempli la cave de Buffet Froid. Ampli guitare grillé. Le temps
de se rebrancher sur un des amplis de Totale Eclipse, de régler comme on peut
le son sur du matériel que l’on ne connait pas et Raf, toujours en grande forme
je vous le dis, en a profité pour interpréter quelques vieux airs de Julio
Iglesias ou d’Eddy Mitchell de sa plus belle voix de crooner possible. Au moins
ça a mis tout le monde de bonne humeur – à croire qu'effectivement tout le monde buvait de
la menthe à l’eau ce soir là – et lorsque Cougar Discipline a recommencé à
jouer, chacun a cru que cette deuxième fois était la bonne. Jusqu’à ce que le
guitariste – maudit parmi les maudits – casse le vibrato de sa guitare chérie après
seulement deux autres titres. Double peine. Le concert s’est donc à nouveau
brutalement et cette fois définitivement arrêté. Grosse frustration du groupe,
frustration du public et une bonne occasion de manquée parce que du monde
s’était déplacé en ce lundi soir. Comme quoi il n’y a pas que moi qui m’emmerde
au mois de juillet, à Lyon. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEismfKXE2yIbAXHAYQto3tYC-Y1mZCbyEZn4HSLmY9hxcrlcX4elkZ83GvLETwR_M7b1NrSrHvvvxu27fwcd3orSNyRpk4o9mipKFIur5Bqzg2xm1WiOOxSeH6hJ00TMPJ2_w9WvncYzzYh/s1600/2013+07+15_Totale+Eclipse_059.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEismfKXE2yIbAXHAYQto3tYC-Y1mZCbyEZn4HSLmY9hxcrlcX4elkZ83GvLETwR_M7b1NrSrHvvvxu27fwcd3orSNyRpk4o9mipKFIur5Bqzg2xm1WiOOxSeH6hJ00TMPJ2_w9WvncYzzYh/s400/2013+07+15_Totale+Eclipse_059.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Les héros de la soirée ont eu beaucoup plus de
chance : <a href="http://totaleeclipse.fr/" target="_blank">TOTALE ECLIPSE</a> a organisé
ce concert un peu à l’arrache dans le but de combler de bonheur ses nombreux
fans et surtout de fêter la sortie officielle de son double hit single <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2013/07/totale-eclipse-bad-days-bw-opportunivore.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bad Days</i> b/w <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Opportunivore</i></a> et les gens ont donc répondu présent. Le groupe a
bien évidemment joué les deux titres de son 45 tours (qui tourne en 33rpm) – ce
qui m’a permis de constater que c’était Franck/Sheik Anorak qui chantait de sa
plus belle voix sur le refrain d’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Opportunivore</i>
– mais Totale Eclipse a surtout présenté un set longue durée et bourré jusqu’à
la gueule d’autres compositions tout aussi tubesques. Je pense notamment à ce
long titre avec des plans de gros metal qui font plein de taches de partout.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
L’enthousiasme du groupe est réellement
communicatif et contagieux et va aller en s’amplifiant tout au long du
concert : de voir ces trois là jouer comme des malades, s’éclater comme des
gamins et se faire des sourires d’amour éternel est un plaisir sans nom. Et il
faut bien avouer que les plans prog – Seb Radix à la basse a beau grimacer comme
un crétin, on s’aperçoit très bien qu’il joue comme un dieu de la quatre-cordes
– sont tous plus hallucinants les uns que les autres, question de
(fausse ?) désinvolture dans la façon de jouer et surtout question de
potacherie indécrottable. Chez Totale Eclipse tout se tient : les
différents niveaux de lecture des compositions passent très bien le test de la
crédibilité universelle à cause de cette façon décomplexée de jouer la carte de
l’humour et, inversement, la déconnade gagne bizarrement en pertinence
grâce à la tenue virevoltante voire délirante des compositions. L’intelligence
et la fête en même temps. Dommage qu’il n’y ait pas eu de rappel mais un public
remuant à peine la tête ou le bas de ses fesses l’aurait-il mérité ? </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[quelques photos
du concert <a href="http://666pix.blogspot.fr/2013/07/cougar-discipline-totale-eclipse-buffet-froid.html" target="_blank">par ici</a>]</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-76094199321350423352013-07-21T00:00:00.000+02:002013-07-21T08:21:33.328+02:00Comme à la télé : Laughing Hyenas<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg24CSwcKj_djOUOm51WOZ6za1fsHmrxkZTQbMfShhD4bXvv72aNePFWxYljm9FJYnsGf_4Kp2mjrTd6Kp9z6JonAa_tt210ARuRh40WcACTkTNyOTuYd5wZvG3HF8F0Wks6nHCau6bBeRV/s1600/Laughing+Hyenas.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg24CSwcKj_djOUOm51WOZ6za1fsHmrxkZTQbMfShhD4bXvv72aNePFWxYljm9FJYnsGf_4Kp2mjrTd6Kp9z6JonAa_tt210ARuRh40WcACTkTNyOTuYd5wZvG3HF8F0Wks6nHCau6bBeRV/s400/Laughing+Hyenas.jpeg" width="385" /></a></div>
<br />
<br />
Encore une vieillerie inhumée des profondeurs du
net : un <a href="http://www.youtube.com/watch?v=q8LFyu1AdlI" target="_blank">concert complet</a> des LAUGHING HYENAS enregistré en 1992.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/q8LFyu1AdlI" width="420"></iframe></span></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
Dire que ce type qui s’époumone au micro n’est
autre que John Brannon, ex-chanteur de Negative Approach, groupe de hardcore US
essentiel s’il en est... Le blues punk de Laughing Hyenas est très
typique des années 90 – cela n’étonnera personne de savoir que les
enregistrements du groupe sortaient sur Touch And Go même si on les aurait également très bien vus sur Amrep –, faisant surtout de
ce groupe l’un des meilleurs représentants du genre.<br />
<br />
Le line-up originel (mais
aussi le meilleur) de
Laughing Hyenas comprenait également Jim Kimball et Kevin Strickland partis
fonder Mule aux côtés de P.W. Long en 1991. Mais le line-up avec le bassiste Kevin Reis et le batteur Todd A. Swalla est pas mal non plus… non ?<br />
<br />
[la guitariste Larissa Strickland est morte en octobre 2006 non pas parce qu’elle fumait trop de clopes pendant les concerts mais d’une overdose]
</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-28295586267568591252013-07-20T00:00:00.000+02:002013-07-20T05:52:25.659+02:00Jean Ferraille / Manifeste A Son(s)<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Vous avez aimé <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2011/06/revolutions-per-minute-self-titled.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Revolutions Per Minute</i></a> de Jean
Ferraille ? Vous avez aimé <a href="http://666rpm.blogspot.fr/2012/04/mistress-bomb-h-9-pictures.html" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">9 Pictures</i></a> de <a href="http://mistressbombh.bandcamp.com/" target="_blank">Mistress Bomb H</a> ? Et bien,
sur ce mini album du nom de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Manifeste A
Son(s)</i>, on retrouve précisément et avec grand plaisir ces deux artistes et
musiciens. Et si ce disque sort sous l'appellation de <a href="http://laferraille.bandcamp.com/" target="_blank">JEAN FERRAILLE</a> et que toutes les
compositions sont créditées du seul nom de ce garçon, on peut quand même parler
– au moins pour la première face de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Manifeste
A Son(s)</i> – d’une véritable et fructueuse collaboration. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Les trois titres enregistrés par Jean Ferraille et
Mistress Bomb H font même des merveilles : les bidouilles en forme de
pachinko electro-punk voire bruitiste du monsieur contrastent mieux que jamais
avec la voix décidément délicatement suave mais ferme et profonde de la dame.
Une voix à la fois blanche, presque distante, mais teintée de ce supplément
d’âme qui la rend captivante. On avait déjà affirmé que Mistress Bomb H était
une vraie chanteuse et la preuve en est à nouveau faite sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Born</i> et (un peu moins) sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Weeds</i> et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Crumbs</i>. D’autre part Jean Ferraille confirme qu’il aime le fracas
du metal et la vieille musique industrielle avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Radiator</i>, un titre complètement instrumental réussissant à nouveau
l’alliage de l’organique voire de l’humain et de la machine.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIoHk3lzeZSjgMdMGMu30jlTaEI82i9eGrxeHQMWRvB_zKQQTRdpS9wKsNTf8qbXSiXG7L34oNv_OwqoT7M8USI5M2hxNGHjjQJEsxprWXlGqS-wije_9Ey0BY_frAbqxkDW8Ka1MflZYa/s1600/JeanFerraille_Manifeste_A_Son(s)_12%27.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIoHk3lzeZSjgMdMGMu30jlTaEI82i9eGrxeHQMWRvB_zKQQTRdpS9wKsNTf8qbXSiXG7L34oNv_OwqoT7M8USI5M2hxNGHjjQJEsxprWXlGqS-wije_9Ey0BY_frAbqxkDW8Ka1MflZYa/s400/JeanFerraille_Manifeste_A_Son(s)_12%27.JPG" width="392" /></a></div>
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
On regrette un temps que Mistress Bomb H
n’apparaisse pas sur tous les titres de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Manifeste
A Son(s)</i> et qu’elle soit donc totalement absente de sa face B. Un regret
persistant mais largement atténué par la qualité indéniable de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Phantom</i> puis de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dialogue (With The Machine)</i>. Sur le premier Jean Ferraille taille à
coups de hachoir dans un magma sonore protéiforme et envahissant. La drôlerie d’un
certain psychédélisme bruyant (à la pipo-bimbo japonais, quoi) transforme <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Phantom</i> en un titre très visuel, on
imaginerait presque Jean Ferraille dans sa cuisine/laboratoire en train de
batailler, couper, trancher, retrancher, rabattre et lutter contre des vagues
sonores plus ou moins immersives dont il est pourtant le concepteur. De quoi
rendre la musique électronique tendance extrémiste/indus/breakcore toujours
plus passionnante, tout simplement parce qu’elle se teinte sur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Phantom</i> d’une indéniable poésie et,
finalement, de folie délicate.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Le côté machine folle est encore plus accentué sur
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dialogue (With The Machine)</i> dont on
apprend en lisant les notes au recto de la pochette du disque qu’il est inspiré
du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dialogue Ordinaire Avec La Machine</i>
du compositeur Luc Ferrari. Même sans avoir connaissance de cette référence
et/ou même sans connaitre la pièce en question de Ferrari (ce qui est mon cas),
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dialogue</i> vire à la jubilation ;
les flux de sons/bribes de textes deviennent autant de gags et le résultat est
à la fois faussement sérieux et sérieusement débile – la musique
acousmatique de Luc Ferrari n’est peut-être ici qu’un prétexte mais <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dialogue (With The Machine)</i> est à la
hauteur d’une foutraquerie aussi imaginative que manifeste. Une vraie réussite
en matière d’humour musical tout comme de recherche sonore.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
[<a href="http://laferraille.bandcamp.com/album/manifeste-a-son-s" target="_blank"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Manifeste A Son(s)</i></a><i style="mso-bidi-font-style: normal;"> </i>est publié en vinyle par <a href="http://www.bruitsdefond.org/" target="_blank">Bruits De Fond</a>/Résistance Des Matériaux,
il s’agit d’un 12’ qui tourne à la vitesse magique de 45rpm ; l’artwork
très réussi est signé <a href="http://melaniebourgoin.blogspot.fr/" target="_blank">Mélanie Bourgoin</a>] <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-73792498336731618242013-07-19T00:00:00.000+02:002013-07-19T17:29:34.957+02:00Hey Colossus / Witchfinder General Hospital b/w The Butcher<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQWA03RL2YzAQ1haT_HHLO1ZHPebS3QsWE8i_LhL4rSyD_rOO5AcmRIYSF9GLJahE-AX2mXfMYF_LRH9R7g-w2hbnBVLodak1eDDbtmshRgD9KocuUAly1gIKJOo0amolB-HOVdKsvsZxc/s1600/Hey+Colossus_Witchfinder+General+Hospital+bw+The+Butcher_12%27.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQWA03RL2YzAQ1haT_HHLO1ZHPebS3QsWE8i_LhL4rSyD_rOO5AcmRIYSF9GLJahE-AX2mXfMYF_LRH9R7g-w2hbnBVLodak1eDDbtmshRgD9KocuUAly1gIKJOo0amolB-HOVdKsvsZxc/s400/Hey+Colossus_Witchfinder+General+Hospital+bw+The+Butcher_12%27.jpg" width="391" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify;">
Ce 12’ de <a href="http://heycolossusband.wordpress.com/" target="_blank">HEY COLOSSUS</a> a été publié en
octobre 2012 soit quelques mois seulement avant le dernier album en date du
groupe, l’énorme <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cuckoo Live Life Like
Cuckoo</i>. Il n’y a que deux titres instrumentauxsur ce disque mais ils sont depuis restés
totalement inédits. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Witchfinder General
Hospital</i> b/w <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Butcher</i> n’est en
aucun un émissaire de l’album qui a suivi et on peut, malgré son format, le
considérer comme un vrai single de Hey Colossus. D’ailleurs, parlons-en un peu du
format : à l’origine ce disque devait être un 8’ c’est-à-dire un format
assez inhabituel pour ne pas dire étrange correspondant chez les êtres humains
civilisés à 20 centimètres. C’est donc plus petit qu’un 10’ (25 cm) mais plus
grand qu’un single classique (7’ c’est-à-dire 15 cm). On s’en foutrait un peu
de toutes ses considérations de taille – tout le monde sait bien que la taille
ce n’est pas le plus important – si ce n’est que le 8’ initial n’aurait jamais
pu contenir les 16 minutes de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Witchfinder
General Hospital</i> ni les 9 minutes de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The
Butcher</i>.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Ici Hey Colossus joue donc sur le long terme –
depuis quelques années ces anglais n’ont de toute façon jamais cessé de
rallonger la sauce – mais surtout le groupe joue à fond la carte du kraut rock
hypnotique et aux effets psychédéliques dévastateurs. Hey Colossus, que
certains ont trop souvent bien que pas vraiment toujours à tort comparé aux
Melvins, a éliminé presque complètement tous les éléments noise et metal de sa
musique pour nous pondre avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Witchfinder
General Hospital</i> une longue jam répétitive et évolutive à la fois et donc
passionnante ; quelque chose qui tire du côté de Can mais en beaucoup plus
touffu et plus luxuriant et donc tirant également du côte d’Hawkwind, d’autant
plus que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Witchfinder General Hospital</i>
conserve son énorme puissance ascensionnelle sur toute sa longueur. On ressort
de là avec la seule envie d’y retourner : la drogue, c’est trop bon.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Butcher</i>
joue à peu près sur le même terrain que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Witchfinder
General Hospital</i> sauf que ce deuxième titre, plus court mais d’une durée
tout de même plus que conséquente, attaque encore plus directement les
neurones. Cette boucle de synthétiseur bourdonnant au tout début rappellera
peut-être des choses à certain(e)s et elle finit par devenir presque irritante
tant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Butcher</i> met du temps à
démarrer pour de vrai et peut-être même ne démarre-t-il jamais tout à fait, Hey
Colossus prenant bien son temps pour faire monter la pression de manière
intolérable. Il y a décidément quelque chose à part chez certains groupes
anglais – on se rappelle très bien des déviances dub de groupes 90’s tel que
Terminal Cheesecake et God – et Hey Colossus fait partie de cette catégorie là,
celle des groupes hors-normes (!), qui à partir d’une base déjà bien sentie
arrivent à se transcender pour le meilleur. Très loin d’être anecdotique, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Witchfinder General Hospital</i> b/w <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Butcher</i> est tout simplement l’un des
meilleurs enregistrements de Hey Colossus à ce jour. Il est donc fort dommage
que ce disque n’est été pressé qu’à cent malheureux exemplaires pas le label <a href="http://www.onec.tv/" target="_blank">One C records</a> : vu la qualité de l’ensemble
il aurait mérité une diffusion bien plus large que cela. Mais peut-être
sera-t-il un jour réédité, qui sait…</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8456053838413681946.post-87058238436716814212013-07-18T00:00:00.000+02:002013-07-18T07:30:10.848+02:00Live Skull / Bringing Home The Bait<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il n’y a rien de mieux que les amis, surtout
lorsqu’on sait que l’on peut toujours compter sur eux. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Il y a (à peu près) vingt-cinq années de cela, un
de mes amis m’avait donné une liste de disques, apprenant qu’en attendant de
retourner en cours pour à nouveau rien foutre de toute une année j’allais faire
un tour à Londres pour assister à un ou deux concerts et acheter des disques
introuvables en France et surtout à des prix défiant toute concurrence. Sur
cette liste il y avait tellement de groupes que je ne connaissais pas ou
vraiment trop peu que j’en suis devenu presque jaloux. Un vrai con. Au milieu
de cette liste figurait le nom de Live Skull mais comme mon vieux pote de
toujours ne se rappelait plus du nom exact de l’album qu’il voulait, il avait
juste écrit à côté « pochette cervelle ».</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Cette pochette cervelle – autrement dit l’album <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bringing Home The Bait</i>, premier album de
Live Skull et publié en 1985 par Homestead records – je l’ai effectivement dégotté
pour une toute petite demi-£ivre sterling dans un magasin de disques d’occasion
installé au sous-sol d’un magasin de sports. Je l’ai ramené quelques jours plus
tard en France mais j’ai surtout eu l’idée de l’écouter : jamais je ne
l’ai redonné à cet ami qui sans le savoir m’avait fait connaitre l’un de mes
disques préférés de tous les temps.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCK3ggb4tx4-Khp4AtwWEOHdKhcjCc4cLJty5IBE6QL28TTmrJ3wELv8j7bFdK2YbVl0KAUjTQ29zukQGX8f7TmkM5J1PLp760bn8V_qBR-Ud1TUCd-n4Oy9keg6o6eSdOSu5euVK_JaP_/s1600/Live+Skull_Bringing+Home+The+Bait_CD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCK3ggb4tx4-Khp4AtwWEOHdKhcjCc4cLJty5IBE6QL28TTmrJ3wELv8j7bFdK2YbVl0KAUjTQ29zukQGX8f7TmkM5J1PLp760bn8V_qBR-Ud1TUCd-n4Oy9keg6o6eSdOSu5euVK_JaP_/s400/Live+Skull_Bringing+Home+The+Bait_CD.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<a href="http://desire-records.blogspot.fr/2013/02/live-skull-masters.html" rel="nofollow" target="_blank">Desire records</a> vient de procéder à la réédition de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bringing Home The Bait</i> et il était temps. En espérant aussi et
surtout que cette réédition remettra LIVE SKULL à sa juste place sur la carte
des groupes new-yorkais post no-wave qui ont compté. Parce que Live Skull, dans
le top des amateurs des groupes de rock noisy ou terroriste voire bruitiste et
originaires de la Grosse Pomme, est systématiquement placé après les encore
jeunes Sonic Youth et après les Swans des débuts. Une véritable injustice. </div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Certes la carrière chaotique de Live Skull n’a pas
aidé le groupe à passer à la postérité mais le groupe de Tom Paine (guitare et
chant), de Marnie Greenholtz (basse et chant) et de Marc C. (guitare et chant) était
le plus mélodique des trois. Pas aussi hippie réfoulé que Sonic Youth et pas
aussi amateur de viande froide que les Swans. Un groupe jouant une musique plus
acceptable pour le commun des mortels que celles de leurs collègues d’alors mais
qui aujourd’hui sonne toujours aussi bien. Des compositions ciselées, des
guitares influencé par la no-wave et ceux qui se sont gavés sur son cadavre
(Glenn Branca) mais également des guitares aux résonnances très gothiques. On
parle de ce gothique pur, dur et méchant tel que Lydia Lunch l’avait pratiqué
sur ses meilleurs albums (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">13 : 13</i>,
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">In Limbo</i>, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Honyemoon In Red</i> et, quelques années plus tard, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Shotgun Wedding</i>).</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Pour les experts, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bringing Home The Bait</i> reste – au choix – un album séminal et un
disque culte. Il s’agit surtout d’un enregistrement tout à fait dans l’air du
temps, à une époque où les aventuriers du rock délaissaient toujours plus les
idiomes post punk pour progressivement inventer ce que l’on appellera bien plus
tard le rock noisy (noise ?) avec son quota de postures à la fois
déglinguées et arty. Live Skull est tout simplement le groupe le plus
passionnant du lot parce qu’il se situe exactement à la croisée de ces deux embranchements.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bringing
Home The Bait</i> version 2013 existe en CD avec en bonus une grosse poignée
d’inédits et/ou de titres live avec un applaudimètre strictement réglé sur
vingt personnes maximum. Absolument rien de déshonorant à signaler voire du
très bon. Desire records a également procédé à une réédition vinyle de couleur
grise et limitée à 300 exemplaires. Desire ne s’est pas non plus contenté de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bringing Home The Bait</i> puisque le label
a aussi réédité le tout premier mini-album sans titre de Live Skull
initialement publié un an plus tôt (1984) par Massive records. On ne sait pas
encore si Desire rééditera dans la foulée tous les autres enregistrements de
Live Skull, y compris ceux après le départ de Marnie Greenholtz mais avec
l’incomparable Thalia Zedek au chant. On espère vivement que oui.</div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;">
Epilogue : quelques mois après mon voyage à
Londres, j’hébergeais ce même ami dans mon minuscule appartement lyonnais. Par
le plus grand des hasards il se retrouva à chercher une cigarette qui avait
roulé au sol jusque sous le lit. C’est là qu’il trouva mon exemplaire de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bringing Home The Bait</i> que j’avais préféré
cacher et à mon retour chez moi il me montra d’un air teigneux le disque,
comme s’il allait le casser en deux. Puis il m’avoua qu’il m’avait fait le même
coup avec un pirate de Sisters Of Mercy qu’il ne m’avait jamais redonné non
plus. Ce qui en soi était une très bonne chose : j’avais largement gagné
au change avec Live Skull. Et j’ai toujours <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6nV2uLlUlioA4cFS4tYpSM6LVrfFNaN1PU2DzA9DmzthFRF5ec5BaABmFTdra-S4iBZrEYBQS6NYksiRWbCEAletzGOS8DPOSiBsvmfFKVZQutPabxIq90nBoYcEQzD8a66tbNYX6XVo/s1600/2013+07+09_Live+Skull_002.JPG" target="_blank">mon vieux LP de <i>Bringing Home The Bait</i></a>.
</div>
Hazamhttp://www.blogger.com/profile/08922419492614725710noreply@blogger.com